Tu résumes peut-être à l'excès selon ton point de vue mais c'est déjà fort enseignant.
Pour ma part je pense que les "immigrés" étaient très inférieurs en nombre par rapport aux "indigènes" et ce, en toute logique, mais sans doute plus riches et plus lettrés car dans ces circonstances il faut affréter un bateau et traverser "avec ses gens" comme cela c'était déjà passé mais dans l'autre sens au III° siècle pour les possédants terriens d'Armorique assaillis par les pirates et gagnant une Bretagne insulaire plus sûre.
Va et vient qui maintient les relations politiques et économiques, voire une langue commune évoluée du gaulois péninsulaire.
Sans présupposer des "royaumes jumeaux" que les historiens ne retrouvent pas de façon pérenne, il faut penser à des relations économiques "serrées" qui induisent une connivence politique privilégiée.
De toutes les façons que l'on envisage ces temps, la "péninsule déserte" est un foutaise car si l'on tue quelqu'un pour lui voler son bien, l'on ne tue pas un pauvre pour un carré d'oignon, de chou ou de navets.
