Vin des Gaulois

[hagaldag]

Alors , on fatigue?
Ca veut boire le litron et sa tient pas la chopine
    ??
Faut suivre mon brave , faut suivre          
tiens , histoire de changer un peu:

   
La Bourguignonne
   
1831


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{ --- Première version: --- }


Au pied d'une vigne
Je naquis un jour
D'une mère digne
De tous mes amours
Depuis ma naissance
Elle m'a nourri
En reconnaissance
Moi je la chéris

{Refrain: 2x}
Joyeux enfants de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon

Assis sous la treille
Plus heureux qu'un roi,
Toujours ma bouteille
A côté de moi
Jamais je m'embrouille
Car chaque matin
Je me débarbouille
Dans un verre de vin

{Refrain}

Madère et Champagne
Approchez un peu
Et vous, vins d'Espagne,
Malgré votre feu
Le jus de l'ivrogne
Réclame ses droits
Devant la Bourgogne
Saluez trois fois

{Refrain}



{ --- Seconde version: --- }


Au sein d'une vigne
J'ai reçu le jour
Ma mère était digne
De tout mon amour
De puis ma naissance
Elle m'a nourri.
Par reconnaissance
Mon cœur la chérit

{Refrain:}
Joyeux enfant de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon !
Je suis fier, je suis fier
Je suis fier d'être bourguignon, gnon !

Toujours la bouteille
A côté de moi
Buvant sous ma treille
Plus heureux qu'un roi
Jamais je n'embrouille
Car chaque matin
Je me débarbouille
Dans un verre de vin

{Refrain}

Madère et champagne
Approchez un peu
Et vous, vins d'Espagne,
Malgré tous vos feux,
Amis de l'ivrogne
Réclamez vos droits
Devant la bourgogne
Saluez trois fois

{Refrain}

Puisque tout succombe
Un jour je mourrai
Jusque dans la tombe
Toujours je boirai
Je veux qu'dans la bière
Où sera mon corps
On y mette un verre
Rempli jusqu'au bord.

{Refrain}
Jolie  bouteille , sacrée bouteile....  (air connu de Graeme ALLWRIGHT)

[Muskull]

J't'avais laissé la main, rusé compère  

J'savais bien que t'y résisterais pas  

"Comment ? Un record ici bas ? J'y vais, j'y cours, j'y vole !"                  

Au fier défi tu as répondu promptement   et maintenant je sais qui tu es grâce à cette renardise  
Gwalchmai, l'ami fidèle, le toujours prêt à en découdre et amoureux de la vie, le Grandgousier de Rabelais, le Gauvin de Chrétiens de Troyes et puisque nous sommes aux trois, le Porthos de ces 3 là...        

Très, très amicalement Muskullito  

[hagaldag]

ah oui , Gascon dans l'âme et toujours prêt à prêter main forte aux opprimés,
fichtre l'ami    Que m'as tu bien deviné.
La valeur n'atteint point-elle le nombre des années.....!?    
Que par une invite rusée
Tu m'offris cette victoire inoppinée!!
Voici donc cette nouvelle page inviolée,
Qui n'attend que tes répliques rimées
A+ , l'ami

[hagaldag]

Et connais -tu ces vers, Ô vaillant troubadours , où chantent le language des oiseaux?



Roger de COLLERYE (1470-1536)





Ballade
Or qui m'aimera, si me suive,
Je suis Bon Temps, vous le voyez ;
En mon banquet nul n'y arrive
Pourvu qu'il se fume ou étrive,
Ou ait ses esprits fourvoyés.
Gens sans amour, gens dévoyés
Je ne veux ni ne les appelle,
Mais qu'ils soient jetés à la pelle.

Je ne semons en mon convive
Que tous bons rustres avoyés ;
Moi, mes supports, à pleine rive,
Nous buvons, d'une façon vive,
A ceux qui y sont convoyés.
Danseurs, sauteurs, chantres, oyez,
Je vous retiens de ma chapelle
Sans être jetés à la pelle.

Grognards, hongnards, fongnards, je prive,
Les biens leurs sont mal employés ;
Ma volonté n'est point rétive,
Sur toutes est consolative,
Frisque, gaillarde, et le croyez ;
Jureurs, blasphémateurs, noyez ;
S'il vient que quelqu'un en appelle,
Qu'il ne soit jeté à la pelle.

Prince Bacchus, tels sont rayés,
Car d'avec moi je les expelle ;
De mon vin clairet essayez
Qu'on ne doit jeter à la pelle

Honni soit qui mal y pense!

[Muskull]

A Gwalchmai, mais non rimé, je suis pour la liberté   et oui, deux témoignages face à ta générosité   mais aussi pour essayer de raviver des forums qu'il est trop tôt d'abandonner

PIERRE NOIRE

Il est cette pierre, tout au bout du désert,
Stèle de source où ayant bu l'on s'étend,
Seuil de porte où comme un chien roulé on attend.
Elle est cette pierre, tout au bout du désert.

Bien sûr au seuil il est une porte, sûrement une porte,
Mais qu'importe, c'est une voix qui est attendue.
Que peut le bois contre cette source vive où même pierre se dissous ?
O mon aimée, pourquoi cette longue indifférence ?

Offre moi un pétale et je rêve une fleur,
Offre moi un fil, je le tisse à ma vie,
Offre moi un espoir, sur lui je construirai,
Je me ferai tout autre si là est ton désir.

Je ne suis rien, j'ai toujours survécu à tes offrandes,
Sur elles j'ai titubé vers d'autres révélations,
Incertain et toujours figurant du théâtre
Que me jouaient mes amis, soi disant...

Et maintenant, frôlant cette pierre noire,
Dans cette verte vallée, offerte pourtant à l'abandon,
A cette porte, d'amour je viens frapper, insistant,
Car elle est signe et songe, détour de mon voyage.

Car cette voix est née, venue à l'improbable,
Elle est ma voie, même si l'instant en tout dément,
Recule et bouscule la seule simplicité de l'élan
Qui me guide, me perd et un jour m'absous...


VIERGE

Il y avait un jour, un monde ancien en sa beauté,
Les sources n'étaient pas toutes connues, alors,
Et oubliées jouissaient en pierres et plantes de liberté patiente,
Des chemins étaient vierges de pas d'hommes, tracés pourtant.

Ceux qui parfois étaient venus s'arrêter en ces lieux,
Libres eux aussi, cherchaient dans les signes leur fulgurante voie.
Hors des lieux, hors des gens, O vivant pressenti, influx
Attaché aux cellules, toutes beautés intègres, en offrandes liées...

Ainsi étaient les pierres posées, devenues grises, dédaignées,
En niche autour des fentes, en frustres témoignages,
Ils ne savaient donc pas que toutes les sources dansent,
N'ont de place que l'instant, au vœu du voyageur ?

Taillez hommes, construisez les autels du vivant pressenti !
De toutes vos lourdeurs aussitôt il s'échappe,
Il cherche le vagabond, l'insoupçonnable funambule
Qu'il aère de son souffle, qu'il oint de sa mémoire.

O vaguant projeté en monde sourd, mirant non né
Les formes assujetties qu'il cherche à posséder.
Un temps, rien qu'un temps pour connaître la substance
Et d'elle, déchirance, rebondir vers l'être, onctueux abandon.

Maintenant, les humains sont foison, pressés, bruyants,
Est-ce plus difficile de retrouver la source ?
Est-ce plus difficile de vivre en un pays, sacré,
Où chaque pas résonne et éveille un nom vierge ?

Muskull Barz Du    

[hagaldag]

Que nenni , point abandonné , mais telle Avallon, en dormition...
Pour te montrer que je n'ai point oublié
tu trouveras ici, vierge et noire reunies....

Le bel après-minuit
Plus blanche que la neige et les cristaux de sel
La flore de la nuit épanouit ses pétales
Et grandit remplissant les espaces du ciel
Où tel cheval d’azur hennit rue et détale.

Vers des prairies semées de récentes étoiles
A travers des moissons d’astres et de reflets
Du feu de quatre fers éclaboussant les voiles
Il plonge au plus profond des ténèbres de lait

…

Mais la lune à cette heure en robe de mariée
Traîne à ses talons blancs la nébuleuse et blanc
blanc comme le matin sur la mer pétrifiée
Le bélier de l’aurore apprête son élan

La comète à son front a mis ses étincelles
Belle négresse ô lune où vas-tu d’un pas lent
Retrouver ton époux aux yeux de mirabelle
Dont Vénus bassina le lit d’un corps galant

Champagnes ruisselez dans les constellations
Si les vins sont pareils aux étoiles liquides
Retrouvons ô Bourgogne en toi la création
Des monstres fabuleux de l’éther et du vide

Nous ferons apparaître en pressant les raisins
Mercure et Jupiter et le Cancer et l’Ourse
En dépit des flambeaux reflétés
dans le vin
Et du soleil baigné dans la fraîcheur
des sources

…


Rober Desnos
"le Bel après-minuit"
Destinée arbitraire, Ed. Gallimard, 1975

Virgo = libre de tout mari...

[Muskull]

Avallon en dormition
Mais il n'y a rien de plus éveillé qu'elle !
Cesse les mots des autres, moi je prends les miens, toi tu joues avec les mots, les affilliations les résonnances, on dirait que tu n'est qu'écho, et croyant savoir tu oublies tout !

Merde alors ! soyons artistes de vie

Muskull Furax !

[Bhû]

C'est pas un peu fini les 2 pochtrons

On dirait 2 potos qui s'engueulent accoudés au comptoir

Oh, mais

A coup de balais, j'vous dis  

Attention, çà cogne aujourd'hui   Vous allez avoir le citron pressé

[Muskull]

Tu as raison Bhû, je ne sais pas ce qui m'a pris  

Méchant dérapage  

Mes plus humbles excuses Hagaldag   je me sens ridicule de ce coup "d'angst" sûrement du au "passage" que tu sais...

Muskull penaud  

[Bhû]

tiens,

Trois lignes qui parlent du vin et des mythes de la création un peu partout sur la planète et même de la métempsychose chère aux celtes

3 en 1 quoi

"Le jour où sera arraché l'arbre de ma vie et que mon corps sera démembré
on fera peut-être de mon argile une coupe
Alors, de celle-ci, remplie de vin, je renaîtrai ... "

Omar Kyyam.

[hagaldag]

Coucou, Muskull, pas de problème

J'avais bien compris qu'il y avait un p'tit qque chose
En glissant sur la toile j'ai trouvé ces petits textes charmants d'enfants de 10 et 11 ans qui sont des petits enseignements, mignons tout plein

L'amitié c'est épousseter la guerre
Pour en faire une belle terre
Tel que hier en hiver.
L'amitié c'est aimer
Aller chercher l'amour qui est si excité
Et qui est accroché après le gravier
Tout en propreté et en beauté
Au beau milieu de l'été
Durant la journée.


Guillaume Arpin, 11 ans

L'amour et la paix
La paix et le savoir-vivre.
Sans l'amour et sans la paix
On ne pourrait pas vivre.
Il faut toujours rester en harmonie
Et n'oubliez jamais
De rester en contact avec vous-même.


Jordan Revel, 11 ans

L'amour est si doux et si fou.
L'amour est si romantique.
L'amour c'est une harmonie.
L'amour est si agréable.
L'amour est si attachant.


Karine Villeneuve, 10 ans

L'amitié nous est très chère

Parfois l'amitié nous fait aimer,
D'autres fois elle nous fait pleurer.
Aimer quelqu'un qui doit un jour ou l'autre partir.
Là-haut pour nous guider.
Elle nous dit de temps à autre où aller.
Se réchauffer par le soleil, en sautant sur un nuage.
Suivre l'étoile qui brille pour retrouver notre ami.
La personne qui nous est la plus chère
Que l'on appelle: la perle rare


Vanessa Bois, 10 ans

Touchant non?

[Muskull]

Je suis entré dans l'atelier du potier.
J'y ai vu l'ouvrier auprès de sa roue, activement occupé
A mouler des goulots et des anses de cruches,
Les unes formées de têtes de rois, les autres de pieds de mendiants.

Omar Khayyam, Roubayat...  

[Muskull]

Le poids du Dépôt

Hier soir les anges ont frappé à la porte de la taverne.
Ils ont fait des coupes avec l'argile d'Adam notre père.
Ceux qui sont au delà du voile, les purs et les anges des cieux,
Avec moi, humble mendiant sale, ils ont bu du vin généreux.
Le Ciel n'a pu porter le poids de ce Dépôt mystérieux,
Qui m'est tombé dessus, à moi, le pauvre fou, le miséreux.
Tant de sectes se font la guerre ! Mais il faut leur pardonner :
Faute de voir la Vérité, elles ont cru à des chimères.
Mon Dieu, que je Vous remercie de la paix entre moi et "lui" !
Les soufis en dansent de joie et lèvent, à l'envie, leur verre.
Le feu fait-il rire les cierges ? Mais non ! Au contraire, c'est lui
Qui brûle les ailes, la nuit, au phalène crépusculaire.

Hafèz, toi seul est assez sage pour percer le voile des mots
Et, avec un simple roseau peigner les boucles du language.

Hâfèz Shirâzi, ballade du Divân
Edition bilingue, Sindbad / Unesco...

[hagaldag]

Eh bien puisque aujourd'hui c'est  dimanche, le jour etc.....  
En descendant dans ma "chapelle" c'est à dire ma cave, je vous est dégôtté un petite poème du XV ème , pas piqué des....vers ou verres!                  
 
Pierre GRINGOIRE (1475-1539)  



 

Cry du Prince des Sots
Sotz lunatiques, Sotz estourdis, Sotz sages,
Sotz de villes, de chasteaulx, de villages,
Sotz rassotez, Sotz nyais, Sotz subtils,
Sotz amoureux, Sotz privez, Sotz sauvages,
Sotz vieux, nouveaux, et Sotz de toutes ages
Sotz barbares, estranges et gentilz,
Sotz raisonnables, Sotz pervers, Sotz retifs,
Vostre Prince, sans nulles intervalles,
Le Mardy Gras jouera ses jeux aux Halles.

Sottes dames et Sottes damoiselles,
Sottes vieilles, Sottes jeunes, nouvelles,
Toutes Sottes aymant le masculin,
Sottes hardies, couardes, laides, belles,
Sottes frisques, Sottes doulces, rebelles,
Sottes qui veulent avoir leur picotin,
Sottes trottantes sur le pavé, sur le chemin,
Sottes rouges, mesgres, grasses et palles,
Le Mardy Gras jouera le Prince aux Halles.

Sotz yvrongnes, aymans les bons loppins,
Sotz qui crachent au matin jacopins,
Sotz qui ayment jeux, tavernes, esbatz ;
Tous Sotz jalloux, Sotz gardans les patins,
Sotz qui chassent nuyt et jour aux congnins ;
Sotz qui ayment à fréquenter le bas,
Sotz qui faictes aux dames les choux gras,
Advenez y, Sotz lavez et Sotz salles ;
Le Mardy Gras jouera le Prince aux Halles.

Mere Sotte semond toutes les Sottes,
N'y faillez pas a y venir, bigottes ;
Car en secret, faictes de bonnes chieres.
Sottes gayes, delicates, mignottes,
Sottes doulces qui rebrassez vos cottes,
Sottes qui estes aux hommes famillieres,
Sottes nourrices, et Sottes chamberieres,
Monstrer vous fault douces et cordiales ;
Le Mardy Gras jouera le Prince aux Halles.

Fait et donné, buvant vin à plains potz,
En recordant la naturelle game,
Par le Prince des Sotz et ses suppostz ;
Ainsi signé d'ung pet de preude femme.

Allez y, il y  en aura pour tout le monde
     c'est gratuit et c'est ma tournée

Sur ce bonne journée et à demain

HAGALDAG  

[hagaldag]

Pour mes conquérants et quêteurs du GRAAL,
Voici un texte qui les fera frémir les narines au vent de la connaissance

ANDRE SAVORET
(1898 - 1977)








AVEZ-VOUS ENTENDU LA HARPE DE MERLIN...



Avez-vous entendu la harpe de Merlin
Egrener lentement ses accords cristallins
A travers les forêts de la vieille Celtide ?

Des bords ombreux du Rhin jusqu'aux Cassitérides,
La brise en frémissant redit le nom d'Arthur...

Un chant d'espoir émeut les rives de la Clyde :
Voici venir les temps prédits par Peredur !

Oublieux descendants des Celtes intrépides,
Avez-vous entendu la harpe de Merlin,
Des cols de l'Helvétie aux confins des Hébrides,
Résonner doucement par ce frileux matin ?

C'est assez et c'est trop de luttes fratricides,
Fils de la vieille race ardente, aux yeux d'azur !
C'est assez et c'est trop de tous vos mauvais guides !

Voici venir les temps prédits par Peredur :
Un chant d'espoir résonne à travers la Celtide !

Avez-vous entendu la harpe de Merlin
Résonner doucement par ce frileux matin,
Des sylves d'Hercynie aux vallons de la Clyde ?

Debout ! fils des vaillants qui firent la Celtide !
Voici venir les temps prédits par Peredur :

J'entends, dans le vent frais, siffler Excalibur !

(fin)

Allons debout fiers et preux chevaliers et levons nos cornes emplies de "divin" breuvage et partons quérir notre Graal!