Nos ancêtres les Gaulois...

[Pierre]

Qu'un élu PS relaie certaines approximations n'est vraiment pas une bonne chose.

J'arrête là pour ne pas enfreindre la charte du forum.

Faire connaître la civilisation celtique à un homme politique, n'est pas contraire à la charte

@+Pierre

[Muskull]

Oui,
Mais toutefois, je me montrerais prudent...
Ce texte à une double lecture, et j'ai bien peur que la dimension politique soit plus grande que la dimension historique
@+Pierre

Les politiques ont toujours utilisé l'histoire pour faire passer leurs idées pas toujours évolutives (voir la section historiographie).
Si les historiens semblent vrais en leurs témoignages et ce de tous temps, l'on peut se demander ce que leurs témoignages avaient de 'pesant' ou de 'réels' quant à leur culture et leur affectivité personnelle vis à vis de leur situation sociale de leur temps. A qui ils voulaient plaire ou déplaire et ce genre de choses...
Compliqué sans introduire la psychologie dans ces ébats d'écriture.

[André-Yves Bourgès]

Un des premiers actes politiques de Clovis a été de contacter l'empereur grec de Byzance pour se faire nommer Proconsul pour la Gaule, cf, La Gaule de Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc'h in Les royaumes celtiques.

On en a déjà parlé ici. A ceux que cette problématique intéresse, je suggère de lire la passionnante étude de R. Mathisen sur "Clovis, Anastase et Grégoire de Tours : consul, patrice et roi".

Trois siècles après Clovis, Charlemagne, avant son couronnement impérial, était lui aussi patrice et consul de Rome, sorte de dignité double, que lui reconnaissait la Papauté.
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Pour le reste, je me tiens prudemment à l'extérieur d'un débat où fusent autant de bons arguments que de moins bons...

Cordialement,

André-Yves Bourgès

[Thierry]

Je ne suis pas tendre généralement avec ceux qui ont une vision unilatérale de notre histoire en s'autoproclamant aujourd'hui - celtes - et/ou, variante courante en Normandie, scandinaves. Pour autant la réponse de Jacques me paraît tout à fait juste et équilibrée, oublier une facette essentielle du passé à qui on doit effectivement encore beaucoup à des fins politiques me paraît aussi dangereux et fantasmatique que d'en mettre une seule en exergue.