Orgenomeskos a écrit:Je ne sais pas s'il est possible de trancher aussi facilement... Si on s'intéresse à une période plus récente, la fin du IIe s. av. J.-C. et la conquète romaine du sud de la Gaule par exemple...Je n'ai lu nulle part que l'on trouvait des traces de destruction au niveau des oppida méridionaux, la conquète romaine ne s'est pas traduite par une brusque romanisation.... celle-ci s'est faite progressivement, entre le IIe s. av. J.-C. et le Ier-IIe s. ap. J.-C. L'acculturation n'est pas totalement antagoniste avec la conquête militaire dans ce cas, bien au contraire, les deux phénomènes ont été complémentaires. De plus le mobilier métallique associé aux Champs d'Urnes est essentiellement militaire, si on associe cette observation avec l'identification de nombreux postes fortifiés pour cette période...Je trouve que c'est aller un peu vite en besogne que de dire que la seule acculturation a permit la diffusion des Champs d'Urnes.![]()
Oui, c'est très pertinent. Je présume que c'est encore mon côté pacifiste qui me fait interpréter l'histoire.
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Mais bon, tout de même, pas de trace archéo de grandes conflagrations expansionnistes en ces temps ou je me trompe ? L'interprétation et le comparatisme peuvent jouer des tours parfois.
Les éperons barrés du néolithique continuent à être utilisés, d'autres fortifications confirment une économie basée aussi sur la razzia...
Il est vrai que la terre était déjà devenue étroite à l'époque pour des populations sans nouveaux territoires d'expansion sans guerre. Les nouvelles techniques agricoles de l'âge du Fer (comme l'araire auparavant) ont remédié en partie à cet appauvrissement des sols cultivés.
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