C'est l'histoire d'un dieu complétement marteau, qui se prenait pour une enclume. Il s'ennuyait tellement, qu'il a été obligé de placer lui même un autel pour s'auto-remercier
![Razz :P](./images/smilies/icon_razz.gif)
RIB-01, 742 DEO MART[i ] ENEMN[O]GENVS ARAM POSVIT VO[T]VM SOLVIT PRO SE ET SVIS M(ERITO)
"A Mars, Enemnogenus a placé cet autel, pour l'accomplissement d'un vœu, pour lui et les siens."
X. Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, 2003, p. 162
enemno-, 'enclume' ?
Léon Fleuriot, EC 19 (1982), 122, propose de voir, dans la dédicace à Mars de Grande-Bretagne Deo marti Enemn(0)geno un mot enemno- directement comparable au v.bret. anemn 'enclume', m.bret. aneffn 'id.' et plus lointainement v.gall. ennian, v.ir:l. indeoin. Le Mars enemn(o)-geno serait 'le frappeur, celui qui utilise l'enclume', formule' comparable à la dédicace à l'Hercule Maliator = malleator 'qui frappe avec un marteau' (CIL XIII 8017). DGVB 64.
J.-P. Savignac, Dictionnaire français-gaulois, 2004,
enclume nf, enemno- ?
Mot déduit du NP Enemn(o)geno, épithète de Mars: Deo Marti Enemn(o)geno, dont l'élément enemno- est comparable au v. bret. anemn «enclume ». Le Mars en question serait « Celui qui frappe l'enclume », tel l'Hercule Maliator (pour Malleator) « Marteleur ».
Moralité : Plus on s'éloigne des sources, plus on a de chance de trouver des dieux celtiques (c'est Patrice, qui va avoir du mal à me croire
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@+Fourbos