Thierry, quand tu dis :
, c'est toi qui le dis. C'est ta subjectivité, sans doute due à ton histoire personnelle, tout comme mon intérêt pour les mythes et les récits est elle aussi due à mon histoire personnelle.L'histoire de la retranscription des histoires les plus anciennes de l'humanité est elle aussi passionnante
La compréhension des cultures lointaines (dans le temps ou dans l'espace) a évidemment besoin d'approches différentes, et je n'ai jamais revendiqué l'exclusivité du mythe. Je nie en revanche à l'histoire, même la plus scrupuleusement "objective" (je n'y crois pas), le statut de science exacte. Il entre toujours, dans l'historiographie, une large part de subjectivité, due à la personnalité de l'historien, comme à l'esprit de l'époque. On ne comprend pas aujourd'hui la civilisation celtique comme on le faisait au XIX° s., et on la comprendra encore différemment dans un siècle. Où donc est la "vérité" historique ? Je me situe plutôt dans un état d'esprit "phénoménologique" : l'important, c'est justement notre façon de recevoir ce que disent les documents, à travers les siècles.