« J’ai une hutte dans la forêt,
nul ne la connaît, hormis mon Seigneur,
un frêne d’un côté, un coudrier de l’autre,
un grand arbre, près d’une forteresse qui l’entoure.
La dimension de ma hutte est plutôt petite,
c’est une résidence aux sentiers familiers :
de ses branches un oiseau chante un doux chant
dans son habit de merle,
Un pommier comme ceux du pays féérique,
(grande richesse)
une belle et foisonnante moisson
de coudriers avec leurs noisettes
dans leurs branches vertes. »
Les trois premières strophes d’un poème irlandais attribué à l’ermite Marbán, frère de Guaire, roi du Connaught, qui lui demandait de retourner à sa vie de guerrier…
Le poème est la réponse de Marbán. La traduction française est de Christian-J. Guyonvarc’h, elle a été publiée dans Les Royaumes celtiques de Dillon et Chadwick chez Armeline, 2001.