Des nouvelles fraîches de CORENT

[Muskull]

Ce n'est assurément pas nouveau :
http://www.archeociel.com/lascaux.htm

Bonjour Alexandre,
Pour ma part j'ai des doutes sérieux sur cette interprétation "cosmogonique" de Lascaux et de très nombreux scientifiques aussi car c'est "pousser le bouchon un peu loin" d'imaginer qu'il avaient reconnus des animaux dans les principales étoiles du zodiaque et créé un mythologie à ce propos bien avant les Chaldéens. Ce qui voudrait dire d'une certaine façon qu'ils (les paléolithiques européens) en serait les créateurs.
Par contre des grottes sacralisées parce que le soleil des frontières claires et sombre (vers Mai et Novembre pour nous) les éclairait particulièrement c'est possible mais aucun scientifique sérieux n'a relevé le caractère semi-nomade des populations de l'époque pour un caractère solaire ( et ses orientations) de leurs cultes qui étaient plutôt lunaires.
Par contre cela est relevé au néolithique où statistiquement les sépultures collectives de l'ouest européen sont souvent orientées vers le couchant de Novembre.

[Alexandre]

c'est "pousser le bouchon un peu loin" d'imaginer qu'il avaient reconnus des animaux dans les principales étoiles du zodiaque et créé un mythologie à ce propos bien avant les Chaldéens. Ce qui voudrait dire d'une certaine façon qu'ils (les paléolithiques européens) en serait les créateurs.

Dans ce domaine, on sera toujours gêné par l'absence de textes.

Par contre des grottes sacralisées parce que le soleil des frontières claires et sombre (vers Mai et Novembre pour nous) les éclairait particulièrement c'est possible mais aucun scientifique sérieux n'a relevé le caractère semi-nomade des populations de l'époque pour un caractère solaire ( et ses orientations) de leurs cultes qui étaient plutôt lunaires.
Par contre cela est relevé au néolithique où statistiquement les sépultures collectives de l'ouest européen sont souvent orientées vers le couchant de Novembre.

Comme le relève le site lui-même, beaucoup de repères solaires peuvent s'employer comme repères lunaires, dès lors que l'on n'observera pas le même instant de l'année. Il est évident que l'année lunaire a été identifiée avant l'année solaire, car elle ne nécessite aucune instrumentation particulière. Mais la simplicité et, dans une certaine mesure, la fragilité de l'instrumentation préhistorique d'observation solaire nous empêche, jusqu'à présent, de dater l'apparition de la mesure de l'année solaire. On en est réduit à une datation au plus tard - le néolithique.

[Muskull]

c'est "pousser le bouchon un peu loin" d'imaginer qu'il avaient reconnus des animaux dans les principales étoiles du zodiaque et créé un mythologie à ce propos bien avant les Chaldéens. Ce qui voudrait dire d'une certaine façon qu'ils (les paléolithiques européens) en serait les créateurs.

Dans ce domaine, on sera toujours gêné par l'absence de textes.

Il y a 17 000 ans Lascaux et Altamira sont à l'apogée d'un art et donc d'une culture circonscrite au sud-ouest européen, il n'y a pas de génération spontanée en ce domaine.
Le lever héliaque des constellations étaient alors très différent de celui des chaldéens et du notre, pourtant presque tout le monde pense que le Bélier représente l'énergie printanière d'Avril et le Taureau la force de Mai. Ces symboles posés sur l'abstrait du ciel zodiacal (que suivent lune soleil et "errantes", les planètes) sont des conventions acceptées.
Les textes du paléolithiques sont les représentations figurées ou symboliques qu'ils ont tracé dans les grottes mais aussi sur leurs outils.
Aussi je pense avec une certaine certitude partagée par de très nombreux paléontologues que cette culture particulière du fait de son "enfermement climatique" et qui a "explosé" à la fin de la dernière glaciation ait pu impacter en quelque manière que ce soit les cultures orientales.

[gérard]

Bousoer,
Pour revenir à Corent, j'ai continué mes petits calculs en ce qui concerne le Puy de Mercoeur:

Si on prend un point d'observation à 300m au nord du sanctuaire, vers le bord nord du plateau, le décalage est de 2 jours (en gros, ça ne colle plus!).

Pour avoir la période idéale pour avoir une coïncidence quasi parfaite entre coucher soleil sur Puy de Mercoeur et 1er mai (calendrier julien), observé à partir du sanctuaire, il faut remonter vers 350 AC (= avant notre ère). Mais la datation des vestiges afférents au sanctuaire (et à l'apparition de "l'agglomération"?) donnerait vers - 120.
Et les traces conservées nous parlent de banquets et de libations, non d'observations astronomiques (qui ne peuvent guère laisser de vestiges matériels il est vrai).

[gérard]

Bonjour,
Je n'avais jamais examiné la ligne droite qui part du sanctuaire de Corent vers le temple de Mercure sis sur le Puy de Dôme. Il est assez surprenant de noter qu'elle passe assez précisément, à 2,9 km du sanctuaire de Corent, par le sommet de Monton, 584 m d'alt. avec table d'orientation et point géodésique et où un lieu de culte à Notre-Dame est consacré.
Par ailleurs, elle passe par l'endroit où convergent les limites communales de la Roche-Blanche (mais loin du plateau de Gergovie), du Crest et de Chanonat (par Jussat, précisément par l'église de Jussat, près d'Opme).

[Jacques]

Salut Gérard,

tu pourrais nous faire une carte rudimentaire pour pouvoir mieux visualiser tes découvertes ? Ça paraît intéressant.

[gérard]

Saint Laurent et saint Julien seraient les patrons de l'ancienne paroisse de Jussat.

Sur la ligne il y a une "Bonnafont". Un des points de cette ligne est assez proche d'un "Luc".
La direction de cette ligne (du sanctuaire de Corent vers le Puy de Dôme) est bien solsticiale.

Par ailleurs, en rapport avec le Puy de Mercoeur, on a un sommet Marcou en St-Genès-Champanelle (semble oublié par PH Billy sur sa carte 12 MARKA et dérivés en Auvergne dans la NRO 31-32, 1998, p. 197).
De sommet à sommet, je mesure 4821m, 2x 2410m (4887m pour le CD-ROM de Bayo, avec dénivellés?). L'angle sur le nord est de 245°, hauteur de l'horizon : 3°32', la direction est celle du coucher du bord du soleil en 100 AC dans les débuts de novembre (le logiciel indique 4 novembre en calendrier julien, et 2 nov. en grégorien).
La ligne passe par Beaune: faut-il donner à ce toponyme une étymologie semblable à celle attribuée (à tort ou à raison?) à Beaune, ville de Bourgogne?