Cocriamont en Wallonie

[Muskull]

Merci pour le texte sur Persée... Mais comme nomadisme, à part le titre, je n'en ai vu aucune trace... Par contre, j'y ai bien lu : "habitat permanent" (????), ""propriété foncière" (???), lié au bailleur par un contrat de métayage" (????). Tu n'as pas l'impression qu'il sont bizarres tes nomades ?

Pas si loin, transhumance n'est pas migration.
Voir page 302 : Des familles entières...
N'est-ce pas au niveau des propriétaires fonciers le fait de rentabiliser une pratique coutumière qui leur échappait ?
Même pratique dans le Valais suisse, tout aussi pertinent, mais je ne retrouve plus le lien que j'ai posté il y a au moins 3 ans sur le semi-nomadisme dans les alpes au début du XX°s.
De plus ce n'est qu'un problème de terminologie sur ce qu'est un nomade ou un semi-nomade, les interprétations fluctuent.
Lorsqu'une usine se délocalise on parle même d'ouvriers nomades qui suivent de part leur savoir faire les lieux où ils peuvent l'appliquer.
Soit moins arrogant vis à vis de concepts sociologiques qui te n'intéressent guère, ô sédentaire !

[Pierre]

Salut Muskull,

Toujours pas d'accord avec toi. Même si tes gaillards se déplacent avec leurs familles. Il reste toujours une base arrière, celle de la communauté (le village ---> l'habitat permanent). A partir du moment ou ce centre économique ne bouge pas, c'est sédentaire. Dans le nomadisme tout se déplace, la communauté et le centre économique...

@+Pierre

[Alexandre]

Des populations nomades, peuvent de leurs cotés faire un peu d'agriculture. Mais il ne faut pas faire de l'exception, une généralité.

Je serais tenté de faire observer que si l'on ne connaît qu'une seule céréale ayant un nom indo-européen, cela ne veut pas dire zéro... Les indo-européens ont un lexique d'éleveurs transhumants - système économique beaucoup plus rentable que l'agriculture dans une steppe. Mais un petit nombre d'agriculteurs inscrit dans une économie de troc permet de diversifier le régime alimentaire.
C'est un peu comme le riz dans l'Europe médiévale : marginal, mais éventuellement utile quand on en a marre de toujours manger du blé.