Mais comme le dit Muskull, merci de tes liens aussi spartiates que laconiques, sans images ni paroles vers ton superbe site.
Le monde des oiseaux, comme des déités, ne connait pas les frontières. Et sur le sujet consacré aux birds of prey (oiseaux de proie) tout ce qui est exotique n’est pas celtique !
balkancelts a écrit:
Photo : balkancelts.wordpress.com
Fig 6 - Depiction of the Celtic mother-goddess from a bronze hydria, Switzerland – 6th c. BC (Berne Museum)
En erratum, la légende de la photo fait état d’une « Celtic mother-goddess » (« — Déesse-mère celtique — ?! »), qui est en fait identifiée à Artémis dont le culte était répandu dans le monde grec, et dont on connaît plusieurs identités. On la retrouve à l’ancienne époque pré-hellénique minoenne (ère du bronze de la civilisation crétoise) sous le nom de la déesse Potnia Thérôn, maîtresse de la nature et des bêtes sauvages. Elle a aussi été rattachée à l’Artume des Etrusques ainsi qu'à à la Diane chasseresse romaine.
Datant de l’époque de Vix, soit à la première moitié du VIe s. av. J.-C., l'hydrie (vase pour l’eau), haute de 57,2 cm, a été découverte en Suisse dans le tumulus de princes celtes du hameau de Grächwill, commune de Meikirch, canton de Berne et présenté au Bernisches Historisches Museum. Ce vase en bronze est estimé être une importation de la colonie grecque de Tarente en Italie du Sud et qui faisait partie de la Grande-Grèce. Protégé par deux serpents et quatre lions, une Artémis ailée, un oiseau de proie (de fauconnerie ?) sur le casque, maintient deux lièvres capturés par les pattes.
Photo : aryanrebel.files.wordpress.com
D’après César, V, 12, l’on sait les interdits alimentaires dans l’île de Bretagne : — « Les Bretons regardent comme défendu de manger du lièvre, de la poule ou de l'oie ; ils en élèvent cependant par goût et par plaisir. »
Selon Don Cassius LXII, 6, la reine de Bretagne Boudicca ou Boadicée, en avait fait son animal de compagnie et de prophétie…
Un sceau-cylindre akkadien d'Adda montre la déesse babylonienne Ishtar aussi sous une forme ailée. Elle est conjointement déesse de la fécondité, de l’amour et de la guerre. Ses symboles sont le lion (la guerre), l’aigle ou la colombe (le ciel), et le serpent (la terre)…
Comme pour d’autres déesses, l’un des plus importants mythes d’Ishtar tourne autour de son voyage dans l’Autre-monde tous les ans.
Un ancien texte babylonien dit ceci :
Je suis plus grande que les montagnes,
Je suis l’Impératrice des dieux,
Je suis la reine du ciel,
Je suis la maîtresse de la Terre.