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Les Celtes en BulgarieModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Re: Les Celtes en BulgarieYou will forgive me if I answer in English to avoid confusion.
Firstly, thank you for your constructive criticism, which is very helpful. We have of course considered a Thracian origin, but the element does not occur in Thracian topography (see Detschew D. (1957) Die thrakischen Sprachreste. ÖAW, Phil.- hist. Kl. Schriften der Balkankomission, Linguist. Abteilung XV. Wien; Георгиев, Вл. (1977). Траките и техният език. София). It's designation as Celtic is not based solely on linguistic grounds, but also on extensive finds of Celtic coinage in this area, and the large amounts of La Tene material found over the past 10 years by a Bulgarian/French team working in the Kavarna area.
Re: Les Celtes en BulgarieGood evening Bolgios,
Yes, but our doubts are only on the linguistic part. Not on the celtic coinage or artefacts in Bulgaria. @+Pierre Pierre Crombet
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Image de gauche, le nom d’Esus surmontant le brave jardinier-bûcheron de corvée d’élagage d’un maigre bosquet, est un mot mal connu qui pourrait correspondre pour certains au préfixe grec eu- et qui pourrait signifier « le Bon », désignant un dieu terrible dont le vrai nom ne doit pas être prononcé afin de ne pas susciter sa colère ou de le faire intervenir... Pour d’autres se serait la traduction gauloise (veso, -eso) de l’épithète latine : optimus, attaché à Jupiter (latin Juppiter ou Jovis). D’autres encore y voient un rattachement à Apollon, à Mars ou Mercure… (?) D’évidentes insuffisances et approximations relevant du fantasme sont relevées. S’appuyant sur le texte de Lucain, Manuscrit de Berne, Éd. Usener, 1869 et les commentaires de Paul-Marie Duval, Teutates, Esus, Taranis, Travaux sur la Gaule, collection École Française de Rome, 1989 (auquels on peut ajouter du même auteur Esus et ses outils sur des bas-reliefs à Trêves et à Paris, et Observations sur les dieux de la Gaule) :
Re: Les Celtes en BulgarieSalut,
Il n'est pas tout à fait exact de dire que les druides ont disparu au Ier s. ap. J.-C.. Ils sont sur le point de disparaître au moins de façon officielle suite aux édits de Tibère et de Claude et surtout à leur effacement politique, social et religieux. Dans la nouvelle société gallo-romaine, ce sont les magistrats municipaux qui gèrent la sphère du religieux par l'évergétisme et l'intégration de l'écriture, cf la dédicace de Postumus, le vergobret des Lémovices au Ier s. ap. J.-C. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Re: Les Celtes en BulgarieSalut.
En regardant le dessin d'ensemble, les armes à coté des squelettes me semblent beaucop moins nombreuses que ces derniers; pas tous les morts étaient donc armés. Il faudrait savoir si les armes sont pertinents aux femmes, aux hommes ou tous les deux, ce qui ne devrait pas etre difficile pour les archéologues puisque les ossement semblent bien conservés et les corps rangés en ordre.
Machaira ou kopis grec ou falcata ibère ?!
On retrouvera dans le même livre une représentation du Galate mourant en marbre blanc, ou sur le groupe statuaire, auquel ne manquent, pour renforcer la détresse dans la défaite, les probables polychromie en usage à l’époque (le rouge des blessures, éventuels tatouages ou peintures de guerre au guède bleue… ). D’après les écrits des auteurs antiques ou connaissances archéologiques, l’imagination des illustrateurs anglais commençaient une conception débridée vers la fin du XVIème siècle. Ainsi sur les dessins à l’aquarelle de John White, datés des années 1590 d’un "Ancien Breton". Exercice de mémoire et d'invention de représentation d'un Picte ressemblant au Galate mais au méli-mélo de la chevelure désordonnée, la moustache, le torque au cou, la nudité, la peinture corporelle, les têtes coupées, et surtout le modèle de poignée à garde en S du sabre à la pirate… : -- On retrouvera aussi sur le même site, en reprise, les xylographies tirées de l’History of Great Britain par John Speed, publiée en 1611 : Figure13 Ancient Britaines from John Speed History of Great Brittaine, (Courtesy of University of Plymouth Library Special Collections)
Re: Les Celtes en BulgarieA propos des deux gravures = il y a eu un numéro relativement récent de Keltia qui contenait un article sur les pictes et leurs peintures.
L'an dernier, peut-être... Mon site de dessinatrice = http://souffledenuit.eu
Fanzine = http://gazettedesdieux.canalblog.com/ = Le premier numéro est sorti !
Re: Les Celtes en BulgarieSalut,
Selon moi, il s'agit d'une machaira. La kopis est plus courte et plus large, c'était originellement un gros couteau pour découper le poisson. La falcata ibérique, ensis falcata, est probablement d'origine étrusque. Les Étrusques ont pu "croiser" la machaira grecque avec un sabre villanovien en bronze (avec poignée à antenne), comme celui trouvé à Bologne, voir Greece and Rome at War de Peter Connolly, pp. 88-92. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Re: Les Celtes en BulgarieSalut à tous,
à propos de ces deux représentations, il ne faut pas oublier le contexte par exemple des sabres turcs: ici Comme le rôle des idéologies. A+
Les variantes de types d’armes offensives de tradition méditerranéenne évoquant la machette, le kopis grec, la machaira (latin : sabre ou coutelas) ou le falcata d’appellation récente (du latin : en forme de faux ou de faucille) fréquent chez les Ibères qui est un sabre ou couteau à lame courbe, et effilée. L'extrémité est coupante des deux côtés, comme un poignard, tel ce modèle retrouvé avec ses éléments de suspension dans la nécropole d’El Cigarralejo (Mula, Musée monographique) :
et dont on peut comparer le modèle de la lame datant de la même époque sur le cratère italiote, appelé le Vase des Perses (détail). Milieu du IVe siècle avant J.-C. (Naples, Musée National), mais là ce n'est pas coton de reconnaître le Perse, du Grec :
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