Entre légende et réalité sur le roi Arthur

[elvinaforest]

Bonjour, tout d'abord je me présente je m'appelle Emilie, j'ai 24 ans et je vis dans les Côtes d’Armor, je viens de m'inscrire car j'ai une nouvelle passion pour les légendes celtiques et plus particulièrement, la légende arthurienne. Alors je connais les fondamentaux de la légende, sur l'histoire avec Lancelot et Guenièvre, la quête du Graal, Merlin, la Dame du Lac (ou la fée Viviane), mais comme tout "débutant" dans la culture celte j'ai bien sûr beaucoup des lacunes et c'est pourquoi je souhaite des échanges particulièrement sur ce thème, notamment sur ce qui sépare le mythe de la réalité, le roi Arthur a-t-il existé? J'ai fait quelques recherches dessus, apparemment on aurait construit la légende en s'inspirant de RioTamus, qui lui a réellement existé. Difficile d'en savoir plus, mais j'aimerais parler avec vous de l'influence qu'a pu avoir ce personnage, quelles sont les origines d'une telle légende aussi magique, épique et ayant touché tant de monde. Voilà, désolée pour le roman, j'attend vos impressions, vos ressources et vos avis sur la question ainsi que votre "regard" par rapport au roi Arthur, ce grand roi légendaire.

[timor]

Je crois que sur ce forum si tu recherchais simplement avec la petite barre recherche en haut à droite, en tapant " arthur", t'aurais de quoi lire tout l'été sur le sujet.
Pourquoi Arthur a passionné au moyen âge, il faut s'intéresser a l'idéal chevaleresque de l'époque, et aussi comment ce mythe servait de propagande politique, sur les origine de telle ou telle famille noble ou tel ou tel royaume. Il y avait peut-être un petit fond païen ou plutôt de résistance à la puissance de l'Eglise dans les moeurs et dans la politique.Pourquoi ça passionne de nos jours, il faut demander au concernés, c'est un peu un sujet de sociologie ça et d'historiographie.

[Muskull]

Bonjour,
Cette "idée" du "Sauveur" d'une culture ou d'une "race" a fait beaucoup de dégâts mortifères dans l'histoire et elle semble universelle.
Le rêve d'un héros, sorte de surhomme dont Nietzsche faisait l'apologie est inscrit dans l'inconscient collectif. Nous trébuchons encore sur ce mythe en voulant croire aux paroles politiques.