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Epées, fourreaux et ceinturonsModérateur: Reconstitution
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Re: Epées, fourreaux et ceinturonsComme la plupart ici, nous savons que la majeur partie des armes offensives gauloises étaient fabriquées en fer. Les armes de poings ne font pas exception. Poignards, dagues et épées se côtoient à La Tène ancienne, puis la panoplie guerrière tend à se stabiliser et un modèle "standard" se développe sur une très grande partie des territoires occupés par la culture laténienne.
Au tout début de la période laténienne, les fourreaux composites bimétalliques font leurs apparitions : une gaine de bois, recouverte de tôles de bronze et/ou de fer. Puis le bois est évacué pour laisser la place à des fourreaux exclusivement métalliques jusqu'à La Tène finale ou le fer domine en raison d'une meilleur résistance mécanique. Le fourreau, permettant au porteur d'épée de ne pas se blesser avec les tranchants de la lame, est l'objet d'une attention particulière puisqu'il est le support de motifs gravés dont la signification nous échappe. Au mieux nous ne pouvons que formuler des hypothèses : langage magique pour le porteur et l'épée, symbole de ralliement à un clan guerrier, une école de combat, une secte guerrière, etc. Les idées peuvent être nombreuses si on se risque à faire quelques comparatifs avec des sociétés guerrières mieux connues. Ce fourreau est suspendu sur la hanche droite au moyen d'un système composite de cuir, d'anneaux métalliques et de crochets. Ce ceinturon évolue durant toute la période laténienne : au départ 2 anneaux minimum fixé au fourreau et un crochet pour la fermeture de la ceinture. Puis le crochet disparait durant quelques décennies, seuls subsistent les anneaux toujours attachés au fourreau, la ceinture devait donc se fermer par un système de ligature. Ensuite, les chaînes métalliques semi rigides viennent garnir la ceinture de base en cuir, t enfin, les chaines finissent par disparaitre (mais pas totalement) et à nouveau nous retrouvons le système cuir-anneaux-crochet. ce que montre l'évolution de ce ceinturon est avant tout la recherche de la mobilité maximal en éliminant la gêne du fourreau suspendu à droite. L'épée, quant à elle, a évolué dans sa conception comme dans sa morphologie. Elles ont tendance à être longues au début de la période, pour se raccourcir durant quelques décennies avant de s'allonger au fur et à mesure pour obtenir les grandes épées de cavalerie utilisées durant la guerre des Gaules. VAE VICTIS
http://www.archeoart.org
Re: Epées, fourreaux et ceinturonsEpée Celte avec fourreau démontable
Epoque: IIIème siècle avant notre ère L’arme ainsi que le fourreau est entièrement réalisé en acier Le fourreau se décompose en quatre parties Deux pièces principale pour l’avers gravé et le revers avec pontet, une bouterole, une agrafe de gouttière Ce qui permet un démontage et un entretient relativement facile Mais surtout le remplacement des pièces défectueuses suite a une détérioration Les dimensions: Longueur de l'épée:...... 87cm longueur fourreau:.........74cm Le poids: Epée 790gr, Fourreau...453gr Réalisation ArchéoArt ...Pat PS, bonne idée Franck d'avoir créer toutes ses rubriques mais un peut avare en photos
Re: Epées, fourreaux et ceinturonsNouvelle épée livré par Franck http://archeoart.org/accueil.html
Arme de 74 cm hors tout début IIIème siècle AV notre ère avec fourreau démontable en fer Baudrier a suspension laténien mixte, chaine et cuir l'épée pèse 685 gr, le fourreau avec chaine pèse 1.100kg ce qui fait un poids total de 1785 gr C'est donc un ensemble extrêmement léger et très souple a porter Une véritable petite merveille de reconstitution, merci Franck de nous réalisé de tel objets ...Pat
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