Bonsoir,
J’avais fait cet exercice en Auvergne.
A Estivareilles (42), le château de MARANDIERE, sur un ancien chemin vers Bas en Basset (GR), se trouve à 1.8 km d’Egarande. Ces lieux sont sur la frontière entre les Arvernes et les Vellaves ou Ségusiaves et la commune est encore limitrophe du Puy de Dôme.
LES MARANDONNES (03 S Sylvestre Pragoulin) et LE MARANT (03 Mariol, sic !) sont sur la limite départementale Puy de Dôme-Allier, pas loin de Randan (63) et de Lyronde (63 St Denis Combarnazat). C’est aussi approximativement la limite de deux archidiaconés du diocèse primitif de Clermont (Cusset et Clermont). Elle pourrait être antique, compte tenu de la proximité de l’oppidum de Viermeux au Nord, un des rares attestés en Auvergne en dehors des oppida centraux de Corent-Gondole-Gergovie.
LE MARAND (63 St Amant Tallende) est un château à 3.7 km de Randol et de la Randouze (Cournols), une limite que l’on retrouve à l’Ouest à La Garandie et Randanne. Si limite antique il y avait, ce serait celle de pagi arvernes (Tallendais) ; mais la position du Marand par rapport à Tallende s’oppose à une frontière passant par le Marand.
Je ne vois pas quelle frontière antique passerait précisément par LES MARANDES à Laps (63), cité par Gérard, bien que situé à 6 km d’Yronde.
Tous ces cas semblent dus au hasard et restent insuffisants pour établir le pouvoir indicateur de frontière des toponymes Marand-, a fortiori pour en trouver l’étymologie. D’ailleurs, les toponymistes n’ont jamais évoqué de toponymes *Marand- venant du gaulois Randa.