Diviacus a écrit:La question est vraiment là : qu'est-ce qu'un druide ? (il n'y a même pas besoin d'ajouter vrai )
- Celui sur lequel 14 auteurs anciens, postérieurs à notre ère, qui n’en ont sans doute jamais rencontré un, en disent quelques phrases sybillines ?
- ou celui qui est décrit plus ou moins précisément par un des 4 auteurs antérieurs à notre ère, dont on est au moins sûr que 2 d’entre eux en ont rencontré au moins un ?
- Celui qui est décrit en termes généraux ?
- ou celui qui a un nom et que l’on décrit par ses faits et gestes ?
Je préfère dans ces 2 alternatives à chaque fois la seconde proposition, qui me fait préférer les témoignages de César et de Cicéron, quand ils parlent de Diviciacus, à tous les autres.
Oui, mais il reste quoi de cette "préférence"; un notable éduen qui se dit druide à Cicéron (mais pas à César) pour l'impressionner peut-être et qui parle par oui-dire de druides mythiques ?
Ces témoignages nous parlent d'une personne, pas des druides, et ressassent la même idée que les textes plus anciens: Mages sacrificateurs, augures, astronomes, connaissant le langage des dieux et disant la loi, etc...
Rien de bien concret si nous n'avions les textes irlandais pour nous aider car ce n'est pas la nature des "prêtres" qui est importante, c'est la nature de l'idéologie et des croyances portée par ces vecteurs que nous savons prompt, par l'histoire, à utiliser et dévoyer pour convenances personnelles.
La légende d'un âge d'or où tout le monde mangeait à sa faim devait-être instruit par les druides ainsi que les sacrifices demandés pour ce retour qui leur suffisait pour vivre, eux, généreusement, comme les clergés suivants, leçon bien apprise...
Rien de neuf sous le soleil de la nature humaine.