Les visites commentées du chantier de fouille 2016 auront lieu le dimanche 11 septembre 2016 à 14 h 00, 15 h 00, 16 h 00 et 17 h 00.
Depuis le 20 juillet et jusqu’au 15 septembre 2016, une équipe d’une cinquantaine d’archéologues, enseignants-chercheurs, étudiants et bénévoles, s’affairent à mettre au jour un vaste quartier d’habitation situé au centre du plateau du Puy-de-Corent, dont la fouille a débuté en 2014. Située à l’ouest du sanctuaire ouvert au public en 2010, la surface ouverte totalise plus de 5000 m² et comprend une vingtaine de bâtiments d’habitation, occupés au cours de différentes périodes.
Les plus anciens datent de l’âge du Bronze. Plusieurs maisons construites en terre et bois révèlent les contours d’une agglomération de plusieurs dizaines d’hectares, installée sur le plateau entre le 10e et le 9e siècles avant notre ère, qui constitue une découverte inédite à l’échelle européenne !
Plusieurs siècles plus tard, le même secteur est recouvert par les maisons en terre et bois de l’oppidum gaulois, fondé au 2e siècle avant notre ère. La fouille confirme que ses quartiers d’habitation s’étendaient sur plus d’une cinquantaine d’hectares, autour d’un grand centre public monumental comprenant sanctuaire, places de marché et édifice d’assemblée, qui identifient le site à la capitale des Arvernes jusqu’à la guerre des Gaules et la bataille de Gergovie.
La principale nouveauté réside dans la découverte d’une dizaine d’habitations romaines construites en maçonnerie, qui reprennent en partie l’emplacement des bâtiments d’époque gauloise. Solidement bâtis, ces nouveaux bâtiments sont dotés de grandes caves, de citernes et de pièces de réception décorées de magnifiques peintures. Ils montrent que contrairement à ce que l’on pensait, la ville n’a pas été abandonnée à l’époque de la conquête romaine mais a connu un nouvel essor autour du changement d’ère. Elle donnera naissance, aux 1er et 2e siècles, à une bourgade prospère dotée d’un sanctuaire et d’un petit théâtre, qui s’étendait au moins sur une trentaine d’hectares.