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De l'origine des Indo-européensModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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De l'origine des Indo-européensNote de lecture, par le Pr Jean Haudry
in : Etudes indo-européennes, 17e année, 2000-2001 pp.183-190 Carl-Heinz Boettcher Der Ursprung Europas. Die Wiege Des Westens vor 6000 Jahren. Sankt-Ingbert, Röhrig Universitätsverlag, 1999. M. Boettcher est un archéologue, qui a publié plusieurs articles sur les Indo-européens (voir bibliographie à la fin). Ce livre est une vaste synthèse de l'ensemble. Haudry rappelle d'abord : « On sait que la notion d'indo-européen (i.e.) est en elle-même exclusivement linguistique. Elle s'applique uniquement, au point de départ, à la langue reconstruite à partir de la comparaison opérée entre les langues dites indo-européennes ». « Ce n'est que par une série d'hypothèses, dont la première est celle d'un peuple [..] qu'on peut envisager de situer ce 'peuple indo-européen' [..] dans l'espace et dans le temps ». « [..] depuis près de deux siècles, la recherche de l'habitat originel des i.e. semble tourner en rond : tour à tour ont été envisagées la culture des gobelets en entonnoir de l'Europe du Nord (C'est l'hypothèse qu'adopte Boettcher) ; [..] » « Les hypothèses, anciennes et modernes (Colin Renfrew, Vjaceslav Ivanov et Thomas Gamkrelidze) qui postulent une origine asiatique se heurtent à de sérieuses difficultés, tout comme celle qui fait remonter la période commune au paléolithique (Herbert Kuhn, Lothar Kilian). Le cercle des possibilités se resserre autour des cultures de l'Europe du néolithique final ou cuprolithique, en raison de la présence du nom du cuivre dans le vocabulaire reconstruit. » Boettcher analyse les mouvements de populations depuis -12000 pour montrer que le culture de Maglemose (Danemark actuel, mésolithique, 8e et 7e millénaires), ou plutôt les descendants, la culture d'Ertebölle, deviennent les 'protecteurs' de populations purement agricoles et pacifiques. Ces chasseurs - pêcheurs ont suivi les cours d'eau, comme le feront plus tard les Vikings. La nouvelle société fondée est celle des gobelets en entonnoir. Pour Boettcher (et ses devanciers) ce serait l'habitat originel des I.E. En note, il est précisé que pour certains auteurs cette culture ne remonterait qu'au 3e millénaire, ce qui est trop court, pour d'autres, elle remonte à -4300, ce qui est préférable. Cette union de peuples guerriers et conquérants d'une part, d'agriculteurs d'autre part, pourrait avoir servi de modèle à une guerre de fondation suivant le schéma dumézilien ; mais comme la guerre des Ases et des Vanes n'a d'autre correspondant I.E. que dans la guerre sabine de Rome, cela pourrait être une innovation commune latino-germanique. Pour Boettcher, « la première culture i.e. est celle des gobelets en entonnoir, issue de la néolithisation de celle d'Ertebölle, et de la soumission des formes récentes de la culture de la céramique linéaire (Rössen, céramique poinçonnée, Lengyel) par des éléments de la culture d'Ertebölle » (p. 148). Tel est l'essentiel de la thèse. Plus loin, Boettcher aborde l'étude de la langue qui, nous [Haudry] l'avons rappelé, est première. L'auteur donne une définition socio-linguistique de l'i.e. Comme le montre à l'évidence le formulaire reconstruit, c'est la langue d'une caste nobiliaire, véhiculée par des poètes ambulants, comme les troubadours de notre Moyen Âge. « Cette conception, qui était déjà celle d'Antoine Meillet, devrait logiquement aboutir à identifier l'i.e. à la langue des chasseurs - pêcheurs, tout comme le védique est la seule langue des immigrants aryens en Inde. Curieusement, l'auteur rejette cette possibilité, en recourant à la notion de 'langue mixte' » C'est à dire un sabir ou un créole. « Néanmoins, le chapitre se conclut par un rappel qui se concilie mal avec la notion de 'langue mixte' : l'indo-européen était la langue des châteaux... C'était une langue de poètes, avant de devenir une langue usuelle - et non l'inverse ». Plus loin dans sa lecture, Haudry signale (p.259 du livre) une identification archéologique problématique des descendants des i.e. originels. Les chapitres 26 et 27 traitent d'une différence fondamentale entre l'Orient où le problème critique de la gestion de l'eau impose une appropriation despotique par l'Etat ou le roi-prêtre, qui seul peut imposer, diriger et gérer les grands travaux collectifs d'irrigation. Ce sytème de despotisme hydraulique déprécie l'individu, soumet les sujet à un contrôle permanent par des mouchards. Tous les pouvoirs sont concentrés dans la personne du roi-prêtre. Toutefois, l'auteur reconnaît la nécessité d'un Etat préexistant, ce qui laisse à pesner qu'il s'agit au moins en partie d'un choix de civilisation. Par contraste, en Europe i.e. de la culture des gobelets en entonnoir, ce collectivisme étatique hydraulique est inutile. Chaque seigneur est souverain sur son sur son domaine ; le roi n'est que « le premier entre les égaux ». D'où la constitution d'un système préféodal décentralisé, pratiquant la séparation et l'équilibre des pouvoirs. C'est pourquoi le roi peut être déposé ou tué s'il contrevient à la règle qu'il a pour mission de maintenir... Il résulte de ce système la constitution d'une économie favorisée par la diversité géographique et l'existence de surplus dus aux progrès de l'agriculture. Une part est prélevée sous forme de tribut par les seigneurs. L'économie favorise l'individualisme. Ce type de société est déjà celui du Moyen Âge ; il n'a été ébranlé que de façon superficielle par la culture antique, à l'Ouest comme à l'Est. La communauté des Celtes et des Germains est proche de celle du néolithique final. Remarques complémentaires, de Jean Haudry : * p.267 - Boettcher parle de la diffusion des langues plutôt que de la diffusion des i.e. Or les langues ne se diffusent pas toutes seules, sauf rares contre-exemples. * p.193 et 362 : ne pas confondre peuple et population. S'il y a bien eu un peuple i.e., il ne constituait pas toute la population de la zone correspondante. On voit, aux critiques de Haudry, que le domaine de la science est celui du « falsifiable », suivant Karl Popper. Le travail considérable de Boettcher et de très nombreux autres (cités en notes nombreuses et copieuses) n'est que l'état actuel, l'un des états actuels, des irritantes questions de l'origine des Indo-européens, de leur lieu d'origine, puis de leur diversification... entre autres en Celtes. Bibliographie en français de C-H Boettcher dans le Bulletin des Etudes indo-européennes : 1991, 10e année Carl-Heinz BOETTCHER - Traduction par Jean-Paul ALLARD pp.9-62 - La culture des gobelets en entonnoir en Europe centrale pp.63-69 - Annexe : naissance et diffusion de l'indo-européen. Traits fondamentaux d'un modèle Années 1993 / 1994, 12e année Carl-Heinz BOETTCHER - Traduction de Jean-Paul ALLARD pp. 7-63 - Le Moyen Âge commence à l'âge de pierre Année 1996, 14e année Carl-Heinz BOETTCHER, traduit par Jean Paul ALLARD pp.103-147 - Pouvoir centralisé ou pouvoir partagé : l'Orient et l'Occident au cuprolithique Année 1999, 16e année, 224 pages Carl-Heinz BOETTCHER, traduction de Jean Paul ALLARD pp. 27-66 - Indo-Européens et indo-européanisés Adresse actuelle : Société internationale des Études indo-européennes (S.I. E.I.E.) 3, rue Frédéric Mistral 69100 Villeurbanne Rédacteur et abréviateur : mikhail
Merci Mikhail, c'est très intéressant
![]() Je vais essayer d'approfondir vers cet auteur ![]() La diffusion d'une langue est aussi la diffusion d'une culture et à terme, de nouvelles règles sociales et religieuses. Mais pourquoi diable avoir mis ton article dans la "foire", tu aurais du ouvrir un nouveau fil en histoire ?
Mais pourquoi diable avoir mis ton article dans la "foire", tu aurais du ouvrir un nouveau fil en histoire ?
Bonne question ! Il s'agit d'un sujet très discuté par de nombreux auteurs de haut vol, c'est pourquoi j'ai préféré le mettre dans un endroit moins en vue, plus discret. Mais on peut le transférer ! J'ai oublié de préciser que le Bulletin des Etudes indo-européennes coûte 28 euros. mikhail
Hop, hop !
![]() "à partir de quand doit on parler de civilisation celtique ?" Proposition de Thierry ![]() Pouvons nous parler réellement de civilisation celtique ? Une civilisation dans le sens historique courant défini un peuple, ou des peuples dominés, dirigés, gouvernés par un pouvoir central fort, une capitale où siège une élite reconnue par tous (et subie par quelques uns). Les celtes n'avaient rien de cela, ils n'étaient pas unifiés au niveau "pansocial" mais à un autre niveau, totalement anarchique (au sens premier du terme) de croyance et d'élans spirituels ![]() Il y a là une "étrange étrangeté" qui sans doute les rend aimables aux poètes et permet les interprétations les plus "follettes" ![]() Curieux sujet, curieuses études, alors que nous n'avons que les témoignages écrits de "périphériques", romains, grecs pour qui les celtes étaient "barbares, hors monde civilisé, et "étranges"" Surtout étranges en fait, parce qu'ils ont voulu (les romains sutout, et d'autres) faire entrer leurs dieux dans des panthéons bien carrés, untel fait ceci, l'autre fait cela... ![]() Etiquettes posées pour essayer de définir "l'étrange étrangeté" et la classifier pour se rassurer quant à sa propre vision du monde. C'est encore un exercice commun de nos jours ! ![]() P.S."L'étrange étrangeté" est un concept freudien qu'il appliquait au féminin enfouit et étouffé à son époque sociale... ![]()
Je m'autoirse à me citer, ou plutôt Boettcher :
" [l'indo-européen] est la langue d'une caste nobiliaire, véhiculée par des poètes ambulants, comme les troubadours de notre Moyen Âge." C'est eux qui ont "amélioré" et unifié cette langue, toujours d'après Boettcher "comme en Inde le sanskrit est la seule langue des immigrants" « Néanmoins, le chapitre se conclut par un rappel qui se concilie mal avec la notion de 'langue mixte' : l'indo-européen était la langue des châteaux... C'était une langue de poètes, avant de devenir une langue usuelle - et non l'inverse ». Pour Boettcher, la langue i.e. originelle aurait atteint "son haut degré" par ces poètes... Comme il y a beaucoup d'hypothèses, même si d'autres auteurs ont eu la même hypothèse ou le même avis, et que le tout est très discuté car c'était avant l'histoire au sens strict (documents écrits), j'avais mis cela dans divers au lieu d'histoire... Continuez, chers amis ! mikhail
Hello,
![]() Attention, là je vais faire sérieux ![]() Il faudrait, messieurs, s'entendre sur les termes de notre discussion... Ca commence mal parce que je ne comprends pas la définition que donne Muskull de la civilisation. Je ne crois pas que ce concept implique la notion d'Etat, ni même la notion d'un ordre politique quelconque.. Par exemple ( Je pars loin, mais c'est un exemple que je connais un peu ), il y une civilisation amérindienne "pueblo" représentée notamment encore aujourd'hui par les Hopis qui ont développé une spiritualité forte, des concepts d'éducation très originaux, une architecture particulière....etc....pour autant, il ne semble pas y avoir eu chez eux d'autres autorités que celles des chefs de clans dans le cadre de familles élargies. Je pense qu'on peut parler de civilisation à propos de tout groupe humain dès lors qu'il se manifeste ou s'exprime par le langage,la spiritualité, une production matérielle, en particulier artisitique...... Je pense que le meilleur indice d'une civilisation de tradition orale dont la langue a de surcroit disparu est la production artisanale et artisitique. C'est dire que je m'en remets en grande partie à l'archéologie pour tenter de comprendre où et quand apparaissent les celtes. Ceci étant je ne comprends pas les limites de l'identification à ce qui est celte ni les critères de celle-ci. Il y a une conception qui me semble restrictive (temporellement et géographiquement parlant) et pourtant communément répandue qui consiste à dire en gros que les Celtes c'est l'Age du Fer, Halsttat pour le centre de l'Europe; La Tène pour l'expansion absolue de l'Irlande à la Galatie. Cette conception exclut les civilisations des Champs d'Urne et les civilisations des Tumuli de l'identité celtique. Qu'en pensez-vous ? A bientôt, Thierry - Teuta Veliocassi
Thierry,
Aussi loin qu'on remonte dans l'histoire ; quel que soit le peuple, "évolué" comme "primitif", il ne semble pas possible de séparer l'homme de la civilisation. (pour une fois, je fais court : 2 lignes !) mikhail
Thierry,
2e partie de ton texte : le domaine de la science --au delà de la méthode scientifique-- est "ce qui est communément accepté dans l'ensemble des spécialistes du domaine". Entendons-nous bien, il n'est pas question ici de physique quantique, mais de sciences "humaines", comme l'anthropologie ou l'archéologie. Dans l'ensemble, on est "sûr" que les périodes que tu cites correspondent bien à des Celtes (ou des celtisés ..) mais ON NE PEUT PAS être aussi affirmatif pour les périodes antérieures. Voilà , c'est presque simple ! mikhail
Bonsoir
![]() Je ne "chipotais" pas à propos du mot civilisation. En fait, en allant consulter un dico, j'ai vu que culture était synonyme, donc mea culpa. Dans la civilisation grecque il y avait les athéniens et les spartiates qui avaient des cultures essentiellement différentes. Pour moi, une civilisation était un ensemble de cultures alliées... ![]() Culture de Maglemose : http://www.um.dk/francais/danemark/ency ... .asp#4-4-1 http://www.mae.u-paris10.fr/recherche/david.htm Culture dite d'Erteboelle : http://www.wissenschaft-frankreich.de/f ... /7709.html J'ai vu aussi que c'étaient des marins qui pratiquaient la pêche en haute mer ! C'est donc un bon filon pour le Muskull ![]() Il y a une dizaine d'années, j'avais lu un article (mais où ?) sur des linguistes qui avaient trouvé une racine I.E. très ancienne et potentiellement native vers la Lithuanie et qui se rapportait au saumon (poisson, pêche, etc...) Il faut que je fouine en géologie et écologie pour savoir le climat baltique de l'époque. C'est un fil très riche que tu m'offres là Mikhail ! J'ai déjà une petite idée sur la passation matrilinéaire des terres, sur le "voyage" I.E. vers la Mer Noire et suite à la "catastrophe" de la rupture du Bosphore, la remontée danubéenne... Des recherches archéologiques récentes (au Portugal), démontrent que les cultures néolithiques et celles des chasseurs cueilleurs ont cohabités pendant des siècles avant de se fondre... La langue des poètes ça me plait bien aussi !!! Le français moderne vient de Hugo, l'italien moderne de Dante, le persan actuel de Ferdusi, etc... ![]()
Muskull,
Merci pour les liens vers Maglemose et Etebölle, que je n'avais même pas cherchés. Mais j'avais lu l'article de Boettcher : Etudes indo-européennes 1991 - 10e année C. H. Boettcher La culutre des gobelets en entonnoir en Europe centrale pages 9-70 La "note de lecture" que j'ai publiée au début de ce fil concerne un ouvrage non encore traduit, alors que ce premier article publié en français devrait répondre à certaines de tes attentes, et au-delà . Par exemple la note 75, p.41 : chanteurs et poètes dans les cours princières de l'époque proto-indo-européenne Il faudrait multiplier les citations : "la politique matrimoniale est la politique tout court" ; les chasseurs sotn devenus des percepteurs de tribut, etc. mikhail
Demat
![]() Mikhail, c'est Archè l'éditeur ? Sinon comment le commander, en ligne, chez un libraire ? En tout cas, Archè a l'air d'avoir des ouvrages intéressants : http://freecyb.com/arche/indoeuro.html > Haudry, Jean La Religion cosmique des Indo-Européens. " Religion dont les dieux sont des «célestes diurnes», ayant à leur tête le Ciel diurne. Un Ciel nocturne noir et un Ciel auroral et crépusculaire rouge alternent avec le Ciel diurne blanc. Une homologie relie aux couleurs de ces trois Cieux les trois castes de la société humaine et les trois dispositions naturelles de l'âme individuelle" > Jouet, Philippe Religion et mythologie des Baltes. Une tradition indo-européenne. " La conversion définitive de ces «derniers païens d' Europe» ne s'achève vraiment qu'après les grandes Réformes. Fort heureusement grâce aux rapports des missionnaires et aux données ethnographiques recueillies par les folkloristes du siècle dernier, en particulier les nombreuses chansons lettones, les dainas, l'essentiel de la mythologie et des pratiques rituelles peut être restitué et trouver sa place dans le comparatisme indo-européen. " Voilà , ça t'apprendra de me donner des choses à lire ! ![]()
Muskull,
Merci pour le lien vers les éditions Archè. Une petite imprécision : le professeur Haudry n'est plus à Lyon III, mais à la retraite. Comme Dumézil ou Guyonvarc'h à la retraite, cela le libère pour des travaux qu'il était plus difficile à conduire "en temps partagé" avec son travail d'enseignant. Le bulletin des études indo-européennes est une auto-publication, on ne le trouve pas "dans le commerce". Je redonne l'adresse : S.I. E.I.E. (société internationale des Etudes indo-européennes, qui est une association loi de 1901) 3, rue Frédéric Mistral 69100 Villeurbanne Si tu commandes un ouvrage antérieur, ne pas être pressé, j'ignore qui tient le secrétariat... Probablement un (ou une) bénévole. Joindre une enveloppe timbrée à ton adresse... Le prix est normalement de 28 euros (environ 184 F) ; il n'a pas bougé (180 F) depuis des années. Je possède depuis longtemps La religion cosmique des i.e. ; je devrais peut-être la relire ! "On" a fait le reproche (critique à retrouver) à ce livre d'être un peu trop technique et peut-être pas assez "traditionnel". C'est évidemment inévitable, eu égard aux fonctions de Jean Haudry et à son travail de grammairien de l'indo-européen. Bonnes et fructueuses lectures ! mikhail
Merci Glazik
![]() Je leur écrit dès demain ![]() Quelques "détails": L'actuelle mer baltique est devenue mer au alentour de - 7000, peu après le pas de calais. Cela a créé d'immenses zones marécageuses (salée) sur un paysage (sans doute) semblable à celui du sud suédois parsemé de lacs glaciaires. Cela a causé de toute évidence un bouleversement écologique profond et a du resté gravé dans la mémoire des populations paléolithiques. D'où certainement aussi une possible origine des mythes de submersion. D'après certaines analyses, il y avait déjà deux types de cultures, les sédentaires qui vivaient des produits de la pêche, et des nomades qui suivaient les rennes (héritiers de nos magdaléniens ?). Toujours est-il que leur art de la taille du silex était remarquable et quasi industrielle. Au point que lorsque le bronze est venu, ils ont rivalisé en taillant des épées de silex !!! ![]() La forêt de l'époque - 5000 est à dominance de pins et de tilleuls (ce qui explique la barque retrouvée dont la matière de tilleul m'intriguait), le noisetier et le bouleau remontaient du sud... Mer Baltique Mer d'Europe septentrionale, comprise entre les côtes du Danemark, de Suède, de Finlande, de Russie, des Pays baltes, de Pologne et d'Allemagne. Couvrant 420 000 km², elle comprend les golfes de Finlande, de Botnie et de Riga, et communique avec la mer du Nord par le canal de Kiel et par différents détroits (Øresund, Grand Belt, Petit Belt). La profondeur moyenne de la mer ne dépasse pas 55 m, et ses eaux sont peu salées (de 6 à 8 % avec des minimums de 2 % grâce à l'apport des fleuves qu'elle reçoit (Neva, Dvina occidentale, Vistule, Oder).
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