Le livres des conquêtes

[F. BODU]

Iopi,

Je connais la numérologie traditionnelle, et tu as raison d'évoquer la Chine, l'Islam, l'Inde ou la tradition hébraïque. Il se trouve que ce sont des traditions vivantes, qui s'expriment dans le cadre de langues sacrées toujours vivantes. Ce n'est pas le cas de la tradition celtique.
Je suis donc d'accord avec Mikhail et Sedullos : on ne peut pas appliquer la numérologie à un texte (le Leber Gabala Erenn) qui a été écrit au moyen age par des moines chrétiens qui ne connaissaient déjà plus l'ensemble de la tradition irlandaise.
Le Lebor Gabala peut être abordé d'une manière traditionnelle, et il y a certainement des dizaines de symboles (sans ^ sur le O) qui restent à interpréter. Mais ce n'est pas de la numérologie.

F. Bodu, vieux jeune universitaire sans diplome

[lopi]

bonjour,
Malheureusement, je ne dispose pas du manuel celtique du parfait petit numérologue (ça m'aurait facilité la tââche), et je ne tente pas non plus d'y remédier... comme l'a fait Mac Pherson pour quelques poésies.
Alors que nous sommes pourtant tous passionnés d'un même sujet, et a priori assez rigoureux pour ne pas verser dans l'imaginaire, je déplore nombre de réticences à aborder ce sujet.
Nous en reparlerons je l'espère.
J'ai noté que le premier obstacle est d'affirmer le caractère celtique de la matière même de ce texte.

[Muskull]

Lopi
Les amis t'invitent à ouvrir le débat par une proposition et tu critiques, tu louvoies et reportes aux calendes grecques un possible échange.
Soit t'es pas sûr de ton coup et alors, pas de critique sur les amis.
Soit tu te jettes à l'eau et le débat peut être intéressant pour tout le monde

A mon sens, le symbolisme ancien est des plus naturel :
La main = 5, 2 mains = 10 (d'où le système décimal), le 2 basé sur la symétrie du corps et des choses vivantes, le 3 sur le couple créant (jamais 2 sans 3 ), les 7 sens, etc, etc...

Mais j'ai aussi des notions, comme Bodu, de choses plus complexes

Mais c'est toi qui choise, n'est-il pas ?

[mikhail]

Histoire universelle des chiffres
Georges Ifrah
Robert Laffont / Bouquins, je possède l'édition originale de 1994 (300 F à l'époque)
1056 et 1024 pages

"l'intelligence des hommes racontée par les nombres et le calcul".
Il s'agit bien de CHIFFRES, non de mathématiques.
L'auteur, ancien professeur de mathématiques, précise que c'est à cause des questions impertinentes de ses élèves qu'il afini par écrire une première version ; celle-ci est 5 fois plus longue...
il indique encore que c'est par ce qu'il était Juif, de culture française, né et ayant d'abord vécu au Maroc, soit au confluent de trois cultures, qu'il a pu embrasser l'énormité du travail.
C'est trop énorme pour être détaillé. Par exemple : les chiffres 'romains' malcommodes au possible sont une sruvivance néolithique : comment compter ses moutons... Et pourtant, des techniques voisines ont été utilisées jusque dans les années 1950 dans les petits commerces des villages, pour un paiement mensuel.

Ce livre est étonnament facile à lire : j'avais emporté un seul tome en vacances, j'ai dû recommencer pour passer le temps.
Il est illustré de milliers de dessins de la main de l'auteur.
Une somme, unique au monde ! Et en français.

Je ne réponds pas complètment au questionnement de Lopi, mais pas à côté non plus : lis ce livre, tu verras la simplicité originelle des chiffres et la diversité des façons de compter.
Pour la numérologie, j'attends le même niveau et la même qualité de réponse !

mikhail