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survivance celtique " par chez nous"...?Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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survivance celtique " par chez nous"...?Bonjour,
Suite au sujet "la tene" ... pourriez vous aider ceux qui comme moi se demande si ceci ou celà a une origine celte ? si oui voici quelques questions pele-mele...un peu vague peut-etre ? -bourbon, bourbonnais, bourboule derivent ils de borvo-bormo ? -"On dit qu'ils faut faire des attentions avec les fades, ne pas se mettre a danser avec elles, car leur temps n'est pas le meme que le notre, combien de cabretaires ou de danseurs aprés avoir passé la nuit avec des fades sont revenus en apprenant que leur famille avaient trepassés depuis bien longtemps..." y a t'il un rapport avec avec le sid pour la differnece temporel ? - " lorsque vous etes a bord d'une riviere,certaines fades peuvent venir et vous chuchotez quelque secret il faut savoir les ecouter, .." rapport entre connaissance et l'eau d'origine celte ? - le cantal , fameux fromage, on dit qu'il date de plus de deux mille ( enfin sa recette ) invention des gaulois, vrai ou pas ? -"au commencement etait la fée des eaux....elle arrive vers une terre hostile...surgissant de l'ombre un gnome armé d'un baton se reclame maitre des lieux...malgré les menaces la fée rivalise...il ebranle le sol avec son baton, creant les volcans...le calme revint...la fée des eaux etendit ses mains aux quatres coins de l'horizon, faisant jaillir l'eau pur et clair des sources, ainsi naquit l'auvergne..." la fée ne peut-elle pas representer " dana" et le gnome les fomoires ? elle devient elle même les rivieres..n'y a t'il pas en irlande quelque chose dans le genre : femme etant des rivieres ou du moins ayant le même nom ? quand au baton du gnome, je ne sais quoi en penser l'ogmios avec plein de questions dans sa besace, qui peut etre un chouille plus precis Là dïtà lïngà eusitansà z-ei nà furlà danjeirouzà
Salut ogmios
Les fées, lutins et farfadets (ils ont bien d'autres noms suivant les lieux) sont effectivement en relation avec le sid, sidh, sidhe ? Il y a en effet beaucoup de contes qui parlent de leurs "sortilèges" liés à un temps différent. Mais le "petit peuple" de nos campagnes a plus trait à l'imaginaire populaire des contes que des mythes et légendes. Il est probable qu'il soit pré-celtique et date d'une époque animiste plus ancienne. Les êtres-fées des légendes celtique ont apparence humaine, généralement des jeunes femmes qui entraînent le héros vers l'autre monde, ou vers une étape de leur quête. Leur offrant parfois un enfant fée avant de disparaître (source de catastrophes en général ). Je ne fais que survoler mais c'est un sujet passionnant qui mérite d'être développé. La relation de déesses avec des rivières est attesté au delà du domaine celtique, liaison de l'eau et de la fécondité. Et cela même au delà des mythes I.E Il y a un mouvement intéressant : des déesses marines deviennent déesses d'eau douce lors de la remontée des peuples sur ces voies de communication et d'irrigation Je suis allé jeter un coup d'oeil sur les contes de "ta" coin, les fées y sont teigneuses en diable ! M'est avis que les missionnaires sont passé par là En Bretagne elles sont plus gentilles Pour le bâton de ton gnome, en symbolique il s'accorde à la massue et au marteau. Volcans / Vulcain le forgeron, le feu de la terre et de la forge. Il y a aussi Vulcania, la déesse de Giscard et de son destin Voilà, à suivre pour qui le veut
Salut à tous,
Quelques remarques à propos de vos deux messages : les fades, les fées viennent du latin fatum = destin ou fata. Dans la Marche, au Nord du Limousin, à la limite oc/oil, se trouve aussi la limite entre l'ancien territoire des Bituriges et des Lemouices, au nord les martres, au sud les fades... En Irlande, on trouve dans le folklore, les áes sidhe, les Belles Gens, les fairies, qui correspondent aux fées et les lúchorpan = leprechaun, les lutins et leurs nombreux cousins, pooca... etc. Au Pays de Galles, les deux catégories fusionnent, (influence méthodiste ?:), on trouve y Tylwyth Teg, les Belles Gens ou Bonnes Gens. La Bretagne connaît les korrigan et toutes sortes d'êtres apparentés aux lutins bienveillants ou malveillants, les groac'h, fées marines dangereuses et les fées des Houles de la Haute Bretagne... Les gnomes viennent de la littérature savante allemande de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, cf Paracelse, et ne sont à mon avis qu'une interpolation moderne dans les contes auvergnats qu'évoque l'ogmi. @+ sed... Gast, Muskull, suis à égalité avec toi pour les messages Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Salut,
Bourbon, Borbonna, etc, de la racine *borvo = bouillonnant. de la racine indo-européenne *Bhr°w. BORVO est aussi l'épithète d'Apollon. *Bhr°w est à l'origine de toutes les fontaines bouillonnantes (par exemple : Barenton < *Bhr°w + *av-ontos) du Rhone ( <(Bh)R°w-t-n du Rhin ( < (Bh)R°w-n, de Frite ( = pomme de terre trempée dans l'huile bouillante = *Bhr°w-t), du latin Fretum = détroit, lieu ou l'eau est courante et turbulente, du gallois Ffrwd (breton Frout) : ruisseau bouillonnant et chantant. du français Fredaine : chant du ruisseau, etc JC Even "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
"Gast, Muskull, suis à égalité avec toi pour les messages"
Hou ! Cré mille loups garous ! c'est un coup des fées, sûr de sûr ! 91 hein ? Hummm, voyons voir, où est ma clavicule de Salomon et mon abaque de Balthazar ? Ah il était là mon pendule d'orichalque ! Voyons, hummm, je pose 2 et je retiens pi, je multiplie par la clé du Sepher Yetzirah, j'inverse le tout dans ma boule de cristal cimmérienne... : ... Lààààà... tout doux... reste plus qu'à traduire tout celà en alphabet Mangouche et utiliser le boustrophédon dans le miroir de Canopus.... Ouais bon, le trigone Saturne / Pluton n'est pas très favorable mais comme je n'ai pas mangé de frites à midi ça devrait aller quand même... Ouf, ça y est, eureka Décrypté du proto babylonien de la Terre de feu (attention à la verte langue de l'Argent-teint !), nous avons au final : C.E.S.T.U.N.C.O.U.P.D.E.S.F.E.E.S. Je le savais bien mais maintenant c'est prouvé scientifiquement Mad eo Sed Et en plus quand on écrit, c'est pas pour dire que des bêtises, la preuve
Koukou, je viens apporter ma pierre a l’edifice, heu n’zien Il aurait été futé de mettre ce sujet ds le forum linguistique nan? je suis venu sur le forum “fourre-tout” par hasard...
Ogmios ‘noa skrivet Bonjour, Suite au sujet "la tene" ... pourriez vous aider ceux qui comme moi se demande si ceci ou celà a une origine celte ? si oui voici quelques questions pele-mele...un peu vague peut-etre ? -bourbon, bourbonnais, bourboule derivent ils de borvo-bormo ? oui, cf JCEven (pas d'accord sur tout: j'y reviendrai) >-"On dit qu'ils faut faire des attentions avec les fades, ne pas se mettre a danser avec elles, car leur temps n'est pas le meme que le notre, combien de cabretaires ou de danseurs aprés avoir passé la nuit avec des fades sont revenus en apprenant que leur famille avaient trepassés depuis bien longtemps..." y a t'il un rapport avec avec le sid pour la differnece temporel ? exact. Síd prend un accent aigu (cf les carac a insérer en bas a gauche). C du vieil-irlandais et ca se prononce "sheethe" (faites comme si c'etait un mot anglais qui existe , car le son "th" voisé existe pas en francais). Le d en fin ou milieu de mot en vieil-irlandais se prononce donc comme le th anglais de "this", le dd gallois, etc. Je precise car nulle part on explique ces prononciations dans aucun boukin (trouvable en tt cas), et les mecs qui connaissent le vieil-irlandais en france il doit y en a voir 2, ou 3 peut-etre, bref ca s'invente pas alors je prefere mettre les choses au clair - " lorsque vous etes a bord d'une riviere,certaines fades peuvent venir et vous chuchotez quelque secret il faut savoir les ecouter, .." rapport entre connaissance et l'eau d'origine celte ? oui enfin l'eau est une porte sur l'autre monde donc ca n'est pas etonnant. - le cantal , fameux fromage, on dit qu'il date de plus de deux mille ( enfin sa recette ) invention des gaulois, vrai ou pas ? aucune idée. J'aime pas le fromage alors ca me concerne pas tellement -"au commencement etait la fée des eaux....elle arrive vers une terre hostile...surgissant de l'ombre un gnome armé d'un baton se reclame maitre des lieux...malgré les menaces la fée rivalise...il ebranle le sol avec son baton, creant les volcans...le calme revint...la fée des eaux etendit ses mains aux quatres coins de l'horizon, faisant jaillir l'eau pur et clair des sources, ainsi naquit l'auvergne..." la fée ne peut-elle pas representer " dana" et le gnome les fomoires ? elle devient elle même les rivieres..n'y a t'il pas en irlande quelque chose dans le genre : femme etant des rivieres ou du moins ayant le même nom ? quand au baton du gnome, je ne sais quoi en penser Dana est la mère des dieux de l'irlande, un genre de déesse-mere donc. A ma connaissance elle n'est pas liée a une riviere, en Irlande (ou alors je me souviens pu). Y a pas mal de rivieres qui sont liées a une déesse en Irlande, par exemple la plus connue, la Bóinn (Boyne en anglais), dont le nom vient de Bovinda, la vache blanche (bo+vinda > bó fhionn en irlandais moderne, buoc'h wenn en breton, etc). Autre riviere bien connue (enfin de moi ), la Banna (Bann en anglais) qui passait à deux pas de ma fac l'an passé , et dont le nom est censé dériver de Bandía c'est a dire Déesse en vieil-irlandais Pour les Fomhóraigh: terminologie précise: En irlandais moderne Fomhórach, pluriel Fomhóraigh En vieil irlandais Fomóir, pluriel Fomóiri OU BIEN pluriel Fomóirig Je vais donner la prononciation du mot moderne: Fomhórach > "fon-wo-rac'h" (a peu pres) Et le m vieil-irlandais en milieu et fin de mot se prononce pas m mais w nasalisé aussi. Pas de "faux-mort" donc Et pas de -s comme pluriel en irlandais, enfin sauf ds les noms d'emprunts en irlandais parlé moderne (mots empruntés tels quels a l'anglais...), et en irlandais normal, il n'y a pas eu de pluriel en -s depuis des millénaires donc pas de *fomhóirs muskull 'na skriv' Salut ogmios Les fées, lutins et farfadets (ils ont bien d'autres noms suivant les lieux) sont effectivement en relation avec le sid, sidh, sidhe ? vieil-irlandais> Síd ("sheethe") irlandais prémoderne: fin moyen-age jusqu'aux années 50 pour l'orthog.> sídh ("shee"), génitif sídhe. irlandais moderne: sí prononcé "shee" aussi (c juste une orth simplifiée pour "sídh") Voila, c plus clair. Heu cf bien sur gallois hedd, breton hez, gaulois sedo- (ou qch comme ca) etc. En gallois heddwch c'esl la paix, hez en breton c'est un repos. En irlandais le mot paix est un composé de sí: síocháin. Sí signifie fée, et aussi un tertre funéraire. (L'idée de l'autre monde en a plus ou moins disparu a present vu que la population est chrétienne) Sed sy wedi ysgrifennu Salut à tous, Quelques remarques à propos de vos deux messages : les fades, les fées viennent du latin fatum = destin ou fata. cf francais "fatal". Fata est le pluriel de fatum, et c'est aussi un composé de fatum, enfin un nom féminin formé sur fatum, qui signifie fée (pluriel de fata: fatae), mais a l'origine je crois que ce sont les fileuses ds les croyances romaines, celles qui tiennent le fil de notre vie (y en a trois, une qui file, une qui déroule et l'autre qui coupe, je crois ), et ce st dc les maitresses du destin, donc pas comme les fées celtiques, dans notre imaginaire a present, les fatae ont plus ou moins disparu mais on laissé leur noms aux fées de type celtique (qui n'existent pas pareil chez les romains) En Irlande, on trouve dans le folklore, les áes sidhe, les Belles Gens, les fairies, qui correspondent aux fées j'avais une fameuse liste d'un paquet de noms qu'on leur donne, j'avais trouvé ca dans un boukin "Scéaltaí Sí as Tír Chonaill" (ou qch comme ca, enfin ca signifie "contes de fées du Donegal"). On dit "na daoiní beaga" (les petites gens) ou "na daoiní maithe" (les bonnes gens) dans le Donegal, enfin c ce que j'ai le plus entendu. Ton terme de *áes sidhe (merci pour l'accent sur le a !!!!! ) m'a l'air d'etre un melange moyen-irlandais-irlandais prémoderne, j'ecrirais áes síde en moyen-irlandais et aos sídhe en prémoderne et aos sí en moderne. (L'orth moderne est de loin la plus simple, dommage qu'on ne la trouve pas plus souvent dans les boukins. Ah oui aos sí se prononce a peu pres "îss chî" ecrit a la francaise). Aos síce sont les "gens fées", aos c'est une catégorie de gens (qui ont la mm caracteristique), et sí comme qualificatif c'est "-fée" ou "féérique", ou éventuellemnt "de tertre" (les "gens de tertre", en qq sorte) Notez que le terme "bean sí", désigne tt autre chose, en anglais on le traduit par "fée", mais en fait à mon sens, la bean sí est seulement la pleureuse, celle qui annonce la mort imminente d'un membre de la famille. Les petites fées qu'on trouve dans les champs et bois et qui font tout un tas de trucs (on précisera pas plus: y a des enfants ), on les appelle siógaí (sing: sióg - "chî-ogue" ecrit a la francaise). >et les lúchorpan = leprechaun, les lutins et leurs nombreux cousins, pooca... etc. ces ptits gars-la ont une tonne de noms, voici qq-uns (je les donne au singulier): lucharachán, lucharbán, luchargán, lucharpán, luchramán., púca... >Au Pays de Galles, les deux catégories fusionnent, (influence méthodiste ? , on trouve y Tylwyth Teg, les Belles Gens ou Bonnes Gens. tylwyth teg signifie belles gens (cf breton tek, cf tekenn, belle fille...). Le singulier "une fée" c'est "tylwythen deg", ou "un o'r tylwyth teg" (ce dernier signifie tt betement "une des tylwyth teg") >La Bretagne connaît les korrigan et toutes sortes d'êtres apparentés aux lutins bienveillants ou malveillants, les groac'h, fées marines dangereuses et les fées des Houles de la Haute Bretagne... korriganed (ozeganed, poulpiked, kornandoned...) gwrac'hed fées marines, enfin sirènes: morganezed. (et un tas d'autres noms bien sur JCEven 'na skriñf' Salut, Bourbon, Borbonna, etc, de la racine *borvo = bouillonnant. de la racine indo-européenne *Bhr°w. BORVO est aussi l'épithète d'Apollon. de l'apollon gallo-romain, faut préciser puisque Borvo est un mot gaulois. *Bhr°w est à l'origine de toutes les fontaines bouillonnantes (par exemple : Barenton < *Bhr°w + *av-ontos) du Rhone ( <(Bh)R°w-t-n du Rhin ( < (Bh)R°w-n, de Frite ( = pomme de terre trempée dans l'huile bouillante = *Bhr°w-t), tu me convaincs pas, la... t'as lu ca ou? du latin Fretum = détroit, lieu ou l'eau est courante et turbulente, du gallois Ffrwd (breton Frout) : ruisseau bouillonnant et chantant. es-tu sur de ca... pour moi ffrwd, bret. froud, (qui pour moi signifient ts les deux "courant") sont rattachés a l'irlandais sruth (courant) , de strut-(is), et je trouve ca etrange qu'un s vienne d'un Bh indo-eur... (cf strutua p 238 ds le dico de Delamarre...) je crois que ce st deux racines différentes... Voila... navré de vous faire [censuré] avec mon irlandais, je me dis juste que ca peut pê en interesser qq-uns Rónán (gaélophile a-holl-viskoazh, pe dost)
Salut Rónán,
la graphie áes sidhe vient du bouquin (pardon boukin:) de James Mackillop, Dictionary of celtic mythology, O.U.P., mais je suis d'accord avec toi. C'est quand même un peu dommage qu'un gars comme toi, qui à la différence de certaines personnes ayant depuis longtemps du mal à maîtriser les codes écrits de la langue française, s'obstine à maltraiter volontairement cette langue. Si Goudineau, excellent historien qui nous apporte beaucoup pour l'étude des anciens Celtes, écrivait comme toi, personne ne le lirait ou même ne l'éditerait. La ban síd est d'abord une femme de l'autre-monde, qui devient avec la christianisation une sorcière, cf La légende de la vile d'Is de Le Roux et Guyonvarc'h et ensuite elle devient la fée annonciatrice du trépas d'un membre du clan, cf la légende autour de Brian Borou et de ses compagnons avec la banshee des Dal Cáis. Tu n'as pas fait de remarques sur les martres de la marche biturige ou lémovique,c'est dommage, j'y verrais bien une survivance des anciennes déesses d'autant qu'on raconte à leur sujet une curieuse histoire diite des "tetrabouilli" Pour le reste, merci pour tes connaissances linguistiques précieuses pour tous les gens du forum. Slán, sed... Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Rónán, un autre truc, à propos du púca, Guyonvarc'h dit quelque part (?), que le nom est d'origine saxonne.
sed... Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Yep Sed ! Te sauve pas comme ça !
Cétykoikcédonk cette histoire avec les martres ??? Mes oreilles s'éguisent et mes moustaches frétillent Il y a Montmartre bien sûr mais aussi les marâtres des contes... Je suis toutoui, euh... toutes ouïes
Salut,
Au sujet de púca, il est possible effectivement que ce terme soit d'origine anglo-saxon et non celte. On peut ce référer au célèbre Puck, compagnon d'Obéron dans Songe d'une nuit d'été de Shakespeare. Oberon est germanique. En Normandie, on connaît de nombreux dolmens nommés "Pierres Pouquelées", et par dérivation "Coupelée, Encouplée, etc...". Il y a des chances qu'il s'agisse de "Pierre de Púca", sachant que beaucoup sont les domaines de fées. Or en Normandie, il y a eu une grosse implantation de Saxons durant le IV-Ve siècle, et ensuite l'invasion Scandinave, venant essentiellement de Grande-Bretagne (pour ce qui est de la colonisation en tout cas, pas de la conquête). A+ Patrice
>Salut Rónán,
la graphie áes sidhe vient du bouquin (pardon boukin:) de James Mackillop, Dictionary of celtic mythology, O.U.P., mais je suis d'accord avec toi. yè yè, ben le mec c pas ecrire l'irlandais, comme d'hab. je serais curieux de connaitre le pourcentage des gens qui ecrivent sur les cultures celtiques qui connaissent un mot d'une de ces langues. On doit difficilement atteindre le 1% a mon avis. Bof meme les profs d'irlandais en Irlande font des fautes ds la langue qu'ils st censés enseigner (sauf tres rares exceptions) alors que voulez-vous y faire? C entre autre pour ca que je laisse passer aucune faute: faut bien que qn corrige, puisque les irlandais eux-memes ne le font pas ! C'est quand même un peu dommage qu'un gars comme toi, qui à la différence de certaines personnes ayant depuis longtemps du mal à maîtriser les codes écrits de la langue française, s'obstine à maltraiter volontairement cette langue. je la maltraite pas, j'ecris comme ca avec des modifs pour aller plus vite c'est tout. Niveau syntaxe etc c'est correct et a priori doit pas y avoir trop de fautes d'orth. j'ai pris l'habitude d'utiliser des abreviations a force de discuter avec ma chérie sur un Messenger, on a pas le tps de tt ecrire si on veut suivre alors voila, on raccourcit tt. Je fais pas de fautes orth volontaires juste parce que j'm pas le francais (c vrai que j'aime pas trop le francais, j'avoue ), juste par souci de concision ! Je suis intraitable sur l'orth des langues que j'aime. Enfin je me permets qq innovations en gaélique pour que l'orth colle mieux a ma prononciation, dans certains cas. Surtt qd c'est justifié etymologiqt. >Si Goudineau, excellent historien qui nous apporte beaucoup pour l'étude des anciens Celtes, écrivait comme toi, personne ne le lirait ou même ne l'éditerait. g pas dit que j'ecrirais comme ca si j'ecrivais un boukin LOOOOL ! Lis mon memoire de maitrise de l'année derniere, tu verras >La ban síd est d'abord une femme de l'autre-monde, Ben síde si tu tiens au vieil-irlandais, bean sí si tu tiens au moderne; *ban síd n'existe pas. Merci >qui devient avec la christianisation une sorcière, cf La légende de la vile d'Is de Le Roux et Guyonvarc'h et ensuite elle devient la fée annonciatrice du trépas d'un membre du clan, cf la légende autour de Brian Borou Brian Bórú. Pourkoi melanges-tu bean sí et sorciere ici? les irlandais ne font pas l'amalgame ! La bean sí n'est pas vu comme une sorciere ni comme une déesse par les irlandais, mais comme un etre surnaturel, alors que les irlandais st parfaitement (le mot est mal choisi... disons qu'ils font des compromis ) chrétiens... >et de ses compagnons avec la banshee des Dal Cáis. Mmm Dál (g)Cais il me semble... (la mutation c > gc n'etait en general pas notée en vieil-irlandais.) Tu n'as pas fait de remarques sur les martres de la marche biturige ou lémovique,c'est dommage, j'y verrais bien une survivance des anciennes déesses d'autant qu'on raconte à leur sujet une curieuse histoire diite des "tetrabouilli" martre ca me fait penser, a part au petit mustélidé sylvestre , à Matrona, enfin aux Matronae gallo-machin. A part ca ca me dit que dalle, j'en ai jamais entendu parler d'ailleurs. je connais pas le domaine, vous connaissez bien mieux les gaulois que moi, messieurs. On peut pas tout faire hein Nan tes histoires de martre et de tetrabouilli ne me dit absolument rien, les croyances populaires, en dehors des pays celtophones, jene touche pas une bille, pourtant ma mere est d'origine berrichonne >Pour le reste, merci pour tes connaissances linguistiques précieuses pour tous les gens du forum. oh ben de rien, pour une fois que ca interesse qn >Rónán, un autre truc, à propos du púca, Guyonvarc'h dit quelque part (?), que le nom est d'origine saxonne. Oh ca ne m'etonne en rien : les p- en gaélique st tres tres louches, a present y en a pas mal en irlandais, ce st que des mots d'emprunts ou des evolutions phonetiques bizarres, mais y a presque aucun p originel en gaélique, ca c clair. J'ai mentionné le mot púca (enfin repris le poste de qn pour en donner l'orth gaélique, c tout ) parce qu'il est bien connu et bien utilisé en irlande, c'est tout. Dans le temps les irlandais arrivaient mm pas a prononcer un p a mon avis, d'où le nom Patricius (st patrick koi) ils en ont fait "Cothraiche" en vieil-irlandais archaique. Apres c'est devenu Pádraig, plus reconnaissable Bon voila m'sieurs dames go n-éirí libh Rónán
Salut,
Réponse à Rónán, en vrac, en passant : La racine *Bhr°w est à la base du nom des eaux souterraines en nappes PRHETATIQUES. L'antique divinité des sources émanant des nappes phréatiques était la déesse FURINNA ( < *Bhr-w-n), accompagnée des nymphes FURINNAE. En toponymie, on trouve *burn, *born*, *brun, etc ( ex : Kerambrun : maison ou village situé près d'une source !) Furinna et les Furinnae ont été détrônées par le dieu FONS ( > fontaines, etc), Il me semble que l'information est tirée de Ovide (je vais vérifier) (voir aussi Emgann Karaez, en notes) **** Quand à la question de la frite, ne cherche pas plus loin : c'est moi qui en ais fait la déduction : la notion de bouillon(nement) est passée de l'eau à tout liquide en état de bouillonnement, y compris l'huile. A l'origine, 'frit' / frite' est l'adjectif d'un produit qu'on a trempée dans l'huile de friture (huile bouillante), que ce soit un poisson frit ou une pomme de terre frite ( en anglais : fried potatoes). Puis l'adjectif est passé, curieusement, en nom commun, pour désigner désormais un morceau de patate trempé dans l'huile de friture. C'est là une évolution sémantique relativement récente, c'est vrai, mais c'en est une. Idem pour le petit poisson qui 'frétille' : en remuant la queue, il crée un petit *bhr-w°t ... ce qui permet au pecheur de le voir, et qui fait que le petit poisson termine souvent aussi sa vie dans le *bhr-w-t de l'huile 'boullonnante' de friture . C'est un coup du sort pour le poisson ! Il frétille quand il est vivant, puis quand il est mort... mais pas pour les memes raisons. JC Even "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Suite, à l'attention de Rónán,
Je pensais de mémoire, que la mention se trouvait dans les FASTES, d'Ovide (Éditions Belles Lettres). En fait, elle se trouve chez Dumézil : Fêtes ROMAINES D'ETE ET D'AUTOMNE; Éditions Gallimard,1975. Dumézil n'avait pas compris le sens du nom de Furrina. C'est moi qui, dans le cadre de l'étude de Barenton (source bouillonnante = *Bhr°w- + *aw-on-t-) et de la source de l'aqueduc romain de Carhaix, à Liors ar Comper, à St Symphorien / Brécillien, en Paule, ai fait le rapprochement du Furrina avec la racine *Bhr°w- et ses dérivés en T, en N, en T-n, etc. Furrina : déeesse des puits horizontaux, c'est à dire aussi des captages des sources par-dessous les nappes phréatiques (voir Frontinus : De aquae ductibus), devant alimenter des aqueducs. Ce faisant, j'ai mis l'accent sur l'une des racines les plus prolifiques du langage indo-européen, et en particulier celui que je connais, le celtique occidental : *Bhr°w-, même si d'autres avant moi avaient déjà effleuré la question. (cf : Emgann Karaez) JC Even "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
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