Oppidum des Eduens (aujourd'hui, Decize dans la Nièvre). En 52 avant J.-C. Jules césar y convoqua le sénat éduen, pour arbitrer le différent entre Convictolitavis et Cotos. C'est à cette occasion que César nous parle de l'interdit de quitter le territoire pour les vergobrets. La localisation du site à Decize est certaine, mais aucune découverte archéologique concernant la période gauloise n'y a été faite. La nom peut se traduire par "le lieu de la dime", ou "le lieu de l'accomplissement du voeu" (Voir: -decantem).
Jules César, La guerre des gaules, VII, 33: "César pensait qu'il y avait des inconvénients à interrompre les opérations et à abandonner l'ennemi ; mais il savait aussi quels maux engendrent les discordes et il ne voulait pas qu'une si grande nation, et si étroitement unie à Rome, que personnellement il avait toujours favorisée et comblée d'honneurs, en vînt à la guerre civile, et qu'alors le parti qui se croirait le moins fort demandât du secours à Vercingétorix : il jugea donc qu'il fallait d'abord parer à cela, et comme les lois des Héduens interdisaient à ceux qui géraient la magistrature suprême de franchir les frontières, voulant éviter de paraître porter atteinte à la constitution du pays, il décida de s'y rendre lui-même, et il convoqua tout le sénat et les deux compétiteurs à Decize. Presque toute la cité y vint ; il apprit que Cotos était l'élu d'une poignée d'hommes réunis en secret ailleurs et à un autre moment qu'il ne convenait, que le frère avait proclamé l'élection du frère, alors que les lois interdisaient que deux membres d'une même famille fussent l'un du vivant de l'autre, non seulement nommés magistrats, mais même admis au sénat. Il obligea Cotos à déposer le pouvoir, et invita Convictolitavis, qui avait été nommé, conformément aux usages, sous la présidence des prêtres et alors que la magistrature était vacante, à prendre le pouvoir."