Le Pseudo-Apulée cite dans son Herbier: "Herba veneria, hanc graeci achorum vocant, Galli piperatium". Il utilise la décoction des racines de cette plante comme diurétique (Pseudo-Apulée, Herbarius, VI).
Pour Dioscoride, "bue en décoction elle provoque l'urine. Elle aide aux douleurs de coté, de la poitrine et du foie". Il l'utilise également contre les morsures d'animaux venimeux, et "aux dames qui s'asseyent dans la décoction elle donne secours des mauvaises affections de la grossesse", et encore "le jus tiré des racines est bon pour la vue" (Dioscoride, Sur la matière médicale, I, 2).
Dottin pense que le terme cité comme gaulois par le Pseudo-Apulée, est en fait d'origine latine ou grecque (G. Dottin, La langue gauloise, Paris, 1920).
Au XXe siècle, Leclerc conseillait l'iris comme expectorant et comme sialagogue (H. Leclerc, L'iris de Florence in Presse Médicale, 1950, n°71, p 1514).
Sources
• G. Dottin, La langue gauloise, Paris, 1920
• H. Leclerc, L'iris de Florence in Presse Médicale, 1950, n°71, p 1514.
• Pierre Louarn pour l'Arbre Celtique