Le Pseudo-Dioscoride nous en donne un nom gaulois ducone (Pseudo-Dioscoride, Sur la matière médicale).
Dioscoride distingue deux espèces : le sureau noir et le sureau hièble. Pour lui : "toutes deux ont les mêmes vertus. Elles dessèchent et lâchent par le corps les humeurs aigreuses. Elles sont nuisibles à l'estomac. La racine cuite en vin et donnée en viande aide aux ascitiques. Elle est bonne pour les morsures de vipère, quand on la boit de la même manière. Prise en décoction, les duresses de la matrice se ramollissent. Emplâtrées sur les cheveux, elles les font noirs. Elles consolident les ulcères caverneux" (Dioscoride, Sur la matière médicale, IV, 155) .
Le Pseudo-Apulée nous en donne également un nom gaulois: eubocone. Il conseille le sureau hièble pour "les calculs, les douleurs de rate, les morsures de vipère, les ascitiques" (Pseudo-Apulée, Herbarius).
Marcellus, lui aussi, cite un nom gaulois: odocos, "Herba quae [...] latine ebulum, gallice odocos dicitur", mais ne précise pas d'autre effet que celui de colorant pour les cheveux (Marcellus de Bordeaux, De medicamentis liber, VII, 13).
Pline ne cite pas de nom gaulois. Il spécifie que le sureau hièble est plus efficace, pour tous ses emplois, que le sureau noir (Pline, Histoire Naturelle, XXIV, 25). Les effets cités par le Pseudo-Apulée et Dioscoride se superposent à ceux cités par Pline.