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Poésie celtique ?

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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31 messages • Page 2 sur 3 • 1, 2, 3

Messagede Muskull » Jeu 13 Mar, 2003 19:27

Yep Pierre ! :)
Un solstice c'est le Grand Jour ou la Grande Nuit, il n'y a de violence qu'en cette durée... :wink:
La violence est dans cette "culmination", cette attente sujette aux rythmes naturels de notre "vaisseau spatial", La Terre.

Dépendants ou indépendants, that is the question :?:
Nous avons la "fée" électricité qui repousse les rythmes naturels et les transforme.
Pour nos anciens, l'hiver (peu de travaux aux champs, vivre sur les ressources accumulées) étaient des temps différents, plus intérieurs quand cela était possible, les veillées étaient longues...
Maintenant il y a la télé :evil:
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Messagede Luernos » Jeu 13 Mar, 2003 20:47

Le Retour

 

Et voici bien ma terre

la vallée de mes amours

quand bien même se lève

en fleur de bruyère

la graine d'insoumission

je retrouve ici ma terre

la vallée de mes amours

en ma chaumière

se refont les vents du nord

traînant dans leur colère

Ie duvet des oiseaux morts

et la sombre demeure

qui se rit de la pluie

se refait d'heure en heure

beauté sans nuages

et nuages sans oubli

et voici bien ma terre

la vallée de mes amours

ce fut la rosée de mai

qui fit partir l'enfant

en quête de nouvelles rosées

tout est gîte au printemps

ce fut décembre qui ramena l'oiseau

aux granges du passé

l'hiver il n'est qu'un nid

un visage sans appel

cette odeur de fumée

piquée de gel

et voici bien ma terre

la vallée de mes amours

voici venir ailé de nuages

le sourire d'une mère

cheveux blancs en bandeau de lumière

c'est bien ici ma terre

la vallée de mes amours



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Messagede Luernos » Jeu 13 Mar, 2003 21:00

un site sur la poétesse paysanne Anjela Duval
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Messagede Pierre » Jeu 13 Mar, 2003 22:17

Muskull a écrit:Yep Pierre ! :)
Un solstice c'est le Grand Jour ou la Grande Nuit, il n'y a de violence qu'en cette durée...


Tout à fait d'accord Muskull, ce sont les deux periodes de l'année ou tout s'inverse. Mais cette violence est celle que la nature se fait à elle même. Celle des humains, n'a pas de jours fériés, solstices ou pas.

@+Pierre :D
Dernière édition par Pierre le Jeu 13 Mar, 2003 23:23, édité 1 fois.
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Messagede Fergus » Jeu 13 Mar, 2003 22:37

Je suis désolé, j'ai fait erreur : le poème que je vous ai offert (généreusement :lol: ) a été composé POUR Maurice Fitzmaurice, par le poète Gofraidh Fionn Ó Dálaigh.
Par contre, il s'agit bien de moyen irlandais, d'après Thurneysen, pour qui le Vieil Irlandais est celui des premiers textes, le moyen-irlandais allant de 900 au début du XVII° (17°) siècle, début de l'irlandais moderne.

En ce qui me concerne, je ne me risquerai pas à tenter de le traduire, bien sûr. Cependant, je peux vous offrir une traduction anglaise, par Maureen O'Brien, qui possède un site sur la poésie irlandaise médiévale :

http://www.dnaco.net/~mobrien/irishptr/ptryindx.html

Puisqu'il y a en général plus de personnes qui comprennent l'anglais que l'irlandais (moyen, vieux, ou moderne), ou même que le breton, je me sens autorisé à vous fournir cette belle traduction :

[It was] revealed to Lugh, Temuir's lover,
east in Emain [Abhlach],
at which he left, to seek through all the earth
Te's Fort, Temuir.
--
The stone fort was closed up in preparation for Lugh,
a very choice hero;
[he] touched with power the sleek, smooth-walled fort,
seizing the knocker.
--
Said the doorguard to the noble warrior,
who was stern and swift to anger:
"From what hall came the keen man, young and tall,
smooth, bright and red-cheeked?"
--
To the doorguard
said dark-spoken Lugh, who did not shun combat,
"I'm a poet from Emain Abhlach
of swans and yews."
--
"An earned thing," said the doorguard of Tara,
"A hard coming to the noble house
it is for a man of that craft into the stone fort,
oh red and bright-colored one."
--
[In] Meadcourt House, the Sons of Eithliu
-- back then,
the curved bright white house's property
must be told to the messenger.
--
"Because of the property of Meadcourt House --
it is a fine enclosure-wall --
we are not two of us learned in the same craft,
oh white one, fierce in war.
--
"So many crafts are with the Tuatha Dé Danann,
distributors of cloaks,
[you need] an art that their knowledge is not acquainted with, or
used to."
--
"Is there a craftsman
that is together in the house in which the company is, the hostel,
[that can] leap on a bubble without it breaking?"
-- an offer for his recounting.
--
"Swimming over weakness
[&] carrying a vat on the back of the arm
are two arts in my capacity,"
he says for his declaration.
--
"It is here in excess beyond them,
the fresh telling --
and not known in the arts, my perceptive one,
nor an angry declaration."
--
On hearing [what] the young noble said --
great of fame --
the Tuatha Dé Danann's doorguard, to proclaim it
his haste was great.
--
"A man's in the doorway," said the doorguard,
"who has no match.
All of the arts are in his power,
the red one, brown and comely."
--
"If it were Lugh, lover of Fódla
of the slow streams' song,
that was there," said the Tuatha Dé Danann,
"it's time for him."
--
"To take the prize away from the man in the doorway is not easy --
a cause for reluctance --
nothing made of earth or of water
[dares to try it].
--
"His side, his face, his hair --
the key of choosing --
a trinity in color -- of white lime and bronze
and blood.
--
"A sweetness of tongue
like smooth-shaping on lute strings
for comfortable sleep
in an artist's hands for a time ever-playing."
--
"It's he himself," said the troop of the city,
"our head of love,
Eithne's only son,
free graft that is not matched in plans.
--
"Stir yourself," said the Tuatha Dé Danann,
"doorguard of Temuir,
towards the fragrant branch,
[the] guest from Emain."
--
"The golden red legs of you, the one of all trades,
the grey and sharp weapons --
[to them] is my welcome," said the doorguard,
"oh gentle smooth-palmed one.
--
"Come into the stronghold," said the doorguard,
"God give you life."
"No, [I won't walk in],"
said the graft striving enough for prey.
--
[At King] Art's Temuir, till the sun's rising --
[it's] a geis to the stronghold --
[walking into the fort]
[when it's a stronghold].
--
"[I will not] spoil the geis
on Temuir's sunroom, the red-weaponed dawnhouse."
The step back is done,
the leap taken -- the wall plain-sloped.
--
There's no distance-break for a bubble over a river
of the fighting young sole,
a keen leap ____
of two smooth noble soles in smooth brown shoes.
--
So himself came to Meadcourt House
of the merry wall
at the boundary -- forked wavy hair
to Temuir's hearth.
Fergus
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Messagede Pierre » Jeu 13 Mar, 2003 23:15

Allez Muskull, :D

Une petite "fatrasie" pour ce mettre en appétit. :D

    Le son d'un cornet
    Mangeait au vinaigre
    Le coeur d'un tonnerre
    Quand un béquet mort
    Prit au trébuchet
    Le cours d'une étoile
    En l'air il y eu un grain de seigle
    Quand l'aboiement d'un brochet
    Et le tronçon d'une toile
    Ont trouvé foutu un pet
    Ils lui ont coupé l'oreille.

    Jehan Bodel d'Arras.


Ce type de poésie "incohérentes" apparu au XIIIème siècle, est revenu à la mode. Mais en poèsie que l'on pourrai qualifier de "Celtique", y a t'il eu ce genre de procédé. Si oui, quand, et as tu un exemple. :?:

@+Pierre 8)
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Messagede Marc'heg an Avel » Jeu 13 Mar, 2003 23:53

Ha, la voilà la race des poètes celtes non disparus.

Il suffit de leur parler de poésie, et aussitot ils se mettent à clamer, et à psalmer.

Tous des Assurancetourix ? Et pourquoi pas ?!

Sacrés Celtes !

Au fait, si vous en voulez, de la poése celtique, j'en ai un wagon à vous proposer, aussi bien en breton qu'en français, y compris chez les Modernes comme GRALL, GLENMOR, et feue ma vieille amie Anjélà DUVAL. Aujourd'hui encore Yvon LE MEN, et bien d'autres poètes chantants.

J'en ai aussi des mises en musique et des versions chantées.

Quant à Pierre, je lui conseille sincèrement de se rapprocher de l'Association de linguistique picarde (Maurice LEBEGUE. Amiens). Cette société a republié des textes et poèmes savoureux en langue picarde.

JC Even. :)
"Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".

Hugues de Saint-Victor.
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Messagede Pierre » Ven 14 Mar, 2003 0:04

Marc'heg an Avel a écrit:Quant à Pierre, je lui conseille sincèrement de se rapprocher de l'Association de linguistique picarde (Maurice LEBEGUE. Amiens). Cette société a republié des textes et poèmes savoureux en langue picarde.
JC Even. :)


L'idée est bonne, mais je craint que notre "Intégriste linguistique" ne le comprenne. :lol: :lol: J'ai déjà du mettre mes bouquins en breton au rencart, ça risque de me couter cher. :lol:

@+Pierre
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Messagede Fergus » Ven 14 Mar, 2003 0:46

Allez, j'ose :
je me suis fendu d'une petite traduction personnelle (à partir de l'anglais, bien sûr ! c'est déjà assez compliqué comme ça). Comme vous le verrez, même en français, faut s'accrocher. Ca met en jeu tant de références perdues et oubliées...


[Ceci fut] révélé à Lugh, l’amant de Temair
à l’est d’Emain [Abhlach]
où il quitta, pour chercher à travers toute la terre
le fort de Tea, Temra

Le fort de pierre fut fermé en préparation pour Lugh
un héros de choix
[il] toucha avec puissance le fort brillant et aux murs lisses
saisissant le heurtoir

Le portier dit au noble guerrier,
sombre et prompt à la colère :
« De quelle demeure vient le bel homme, jeune et grand,
lisse, brillant et aux joues rouges ? »

Au portier
dit Lugh au sombre parler, qui ne fuyait pas le combat
« Je suis un poète d’Emain Abhlach
aux cygnes et aux ifs. »

« Une chose de valeur », dit le portier de Tara,
« C’est une dure arrivée à la noble maison
pour un homme de cet art dans le fort de pierre,
ô [homme] rouge et aux brillantes couleurs. »

[Dans] la Maison de l’Hydromel, les Fils d’Ethliu
-- en arrière ( ?)
la propriété de la brillante maison blanche et courbe
doit être dite au messager.

« A cause de la propriété de la Maison de l’Hydromel –
c’est un beau mur d’enceinte –
nous ne sommes pas deux versés dans le même art,
ô blanc, féroce à la guerre.

“Il y a tant d’arts avec les Tuatha Dé Danann,
distributeurs de manteaux,
[tu as besoin d’] un art que leur savoir ne connaît pas,
ou auquel il n’est pas habitué. »

“Y a-t-il un homme de l’art
qui soit ensemble dans la maison où est la compagnie, l’hôtel,
[qui puisse] bondir sur une bulle sans la briser ? »
-- une offre pour son récit.

“Nager sur la faiblesse
porter une cuve sur le dos de mon bras
sont deux arts dont je suis capable, »
dit-il en déclaration.

“C’est ici en excès par-dessus eux,
un nouveau récit –
et inconnu parmi les arts, mon perspicace,
ni une déclaration de colère. »

En entendant ce que dit le jeune noble –
grande gloire –
le portier des Tuatha Dé Danann, de le proclamer
avait grande hâte.

« Un homme est à la porte, » dit le portier,
« qui est sans égal.
Tous les arts sont en son pouvoir,
Le rouge, brun et charmant. »

« Si c’était Lugh, amant de Fódla
à la chanson aux lents flots,
qui était là, » dirent les Tuatha Dé Danann,
« Il est temps pour lui. »

“Prendre le prix des mains de l’homme qui est à la porte n’est pas facile –
une raison de répugnance –
aucune chose faite de terre ou d’eau
[n’ose le faire].

« Son flanc, son visage, ses cheveux –
la clef du choix
une trinité de couleurs – de tilleul blanc et de bronze
et de sang.

« Une douceur de langue
comme de belles tournures sur les cordes d’un luth
pour un sommeil confortable
dans les mains d’un artiste pour un jeu sans fin. »

« Il est lui-même », dit la troupe de la ville,
« notre tête d’amour,
fils unique d’Eithne,
libre greffon qui n’est pas égalé dans ses plans.

« Remue-toi, » dirent les Tuatha Dé Danann,
« portier de Temra,
vers la branche parfumée,
l’hôte qui vient d’Emain. »

« Tes jambes rouges et dorées, [homme] de tous les arts,
aux armes grises et acérées –
[d’eux] c’est ma bienvenue », dit le portier,
« ô aimable aux paumes lisses.

« Entre dans la forteresse », dit le portier
Dieu te donne vie. »
« Non, je n’entrerai pas, »
dit le greffon ???

Dans Temra du roi Art, jusqu’au lever du soleil –
C’est un geis de la forteresse –
[marcher dans le fort]
[quand c’est une forteresse].

« Je n’enfreindrai pas le geis
sur la salle du soleil de Temra, la maison de l’aube aux armes rouges ».
Le pas en arrière est fait,
le saut est pris – le mur simplement incliné.

Il n’y a pas de rupture de distance pour une bulle dans une rivière
du jeune solitaire combattant,
un joli saut … ?…
de deux belles nobles semelles dans de belles chaussures brunes.
--

Ainsi vint-il lui-même à la Maison de l’Hydromel
à la belle muraille
à la frontière -- cheveu fourchu et ondulé
au foyer de Temra.
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Messagede Fergus » Ven 14 Mar, 2003 0:48

Zut ! Ca m'a pas pris les apostrophes et les guillemets ! Pourtant, c'est pas un copié-collé d'un texte trouvé sur le Net : je viens de le taper moi-même ! :evil:
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Messagede Pierre » Ven 14 Mar, 2003 7:46

Salut Fearghas,

Evites d'utiliser les crochets gauche et droite. Ce forum les considèrent comme du code.

Tu as bien tes apostrophes jusqu'au permier crochet.

@+Pierre :lol:
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Messagede Rónán » Ven 14 Mar, 2003 13:10

fergus 'na skriv'

Je suis désolé, j'ai fait erreur : le poème que je vous ai offert (généreusement ) a été composé POUR Maurice Fitzmaurice, par le poète Gofraidh Fionn Ó Dálaigh.
Par contre, il s'agit bien de moyen irlandais, d'après Thurneysen, pour qui le Vieil Irlandais est celui des premiers textes, le moyen-irlandais allant de 900 au début du XVII° (17°) siècle, début de l'irlandais moderne.


mmm je viens de voir dans Grammar of Old Irish, ben ecoute ce sont des datations périmées (son boukin est de 1946...), que plus personne n'utilise il me semble, y a qu'a regarder ds les boukins de Lambert et de Guyonvarc'h par exemple. On aurait plutot vieux= 750-900, moyen 900-1200, prémoderne 1200-1600 et moderne 1600-maintenant.
La grammaire, la syntaxe et l'orthographe de ton poème sont plus bien proches de l'irlandais moderne que du moyen-irlandais (on utilisait d'ailleurs exactement cette orthographe jusqu’a 1950...).


pierre 'na skriv'
L'idée est bonne, mais je craint que notre "Intégriste linguistique" ne le comprenne.

Tu peux t'excuser s'il te plait? j'ai pas du tout apprécié, je n'ai rien d'un intégriste. Trouve un autre mot qui ne soit pas aussi insultant et révoltant.


Rónán :evil:
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Messagede Pierre » Ven 14 Mar, 2003 13:35

Bah Rónán,

Toutes mes excuses, si tu veux bien les accepter. :oops:


@+Pierre
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Messagede Fergus » Ven 14 Mar, 2003 14:33

Soit, Rónán, admettons qu'il s'agisse d'irlandais pré-moderne. En tout cas, c'est de l'irlandais du 14° siècle.

Voici une version sans crochet (mais il a fallu corriger quand même en prévisualisation) :

(Ceci fut) révélé à Lugh, l'amant de Temair
à l'est d'Emain (Abhlach)
où il quitta, pour chercher à travers toute la terre
le fort de Tea, Temra

Le fort de pierre fut fermé en préparation pour Lugh
un héros de choix
(il) toucha avec puissance le fort brillant et aux murs lisses
saisissant le heurtoir

Le portier dit au noble guerrier,
sombre et prompt à la colère :
« De quelle demeure vient le bel homme, jeune et grand,
lisse, brillant et aux joues rouges ? »

Au portier
dit Lugh au sombre parler, qui ne fuyait pas le combat
« Je suis un poète d'Emain Abhlach
aux cygnes et aux ifs. »

« Une chose de valeur », dit le portier de Tara,
« C'est une dure arrivée à la noble maison
pour un homme de cet art dans le fort de pierre,
ô (homme) rouge et aux brillantes couleurs. »

(Dans) la Maison de l'Hydromel, les Fils d'Ethliu
-- en arrière ( ?)
la propriété de la brillante maison blanche et courbe
doit être dite au messager.

« A cause de la propriété de la Maison de l'Hydromel -
c'est un beau mur d'enceinte -
nous ne sommes pas deux versés dans le même art,
ô blanc, féroce à la guerre.

"Il y a tant d'arts avec les Tuatha Dé Danann,
distributeurs de manteaux,
(tu as besoin d') un art que leur savoir ne connaît pas,
ou auquel il n'est pas habitué. »

"Y a-t-il un homme de l'art
qui soit ensemble dans la maison où est la compagnie, l'hôtel,
(qui puisse) bondir sur une bulle sans la briser ? »
-- une offre pour son récit.

"Nager sur la faiblesse
porter une cuve sur le dos de mon bras
sont deux arts dont je suis capable, »
dit-il en déclaration.

"C'est ici en excès par-dessus eux,
un nouveau récit --
et inconnu parmi les arts, mon perspicace,
ni une déclaration de colère. »

En entendant ce que dit le jeune noble --
grande gloire --
le portier des Tuatha Dé Danann, de le proclamer
avait grande hâte.

« Un homme est à la porte, » dit le portier,
« qui est sans égal.
Tous les arts sont en son pouvoir,
Le rouge, brun et charmant. »

« Si c'était Lugh, amant de Fódla
à la chanson aux lents flots,
qui était là, » dirent les Tuatha Dé Danann,
« Il est temps pour lui. »

"Prendre le prix des mains de l'homme qui est à la porte n'est pas facile --
une raison de répugnance --
aucune chose faite de terre ou d'eau
(n'ose le faire).

« Son flanc, son visage, ses cheveux --
la clef du choix
une trinité de couleurs -- de tilleul blanc et de bronze
et de sang.

« Une douceur de langue
comme de belles tournures sur les cordes d'un luth
pour un sommeil confortable
dans les mains d'un artiste pour un jeu sans fin. »

« Il est lui-même », dit la troupe de la ville,
« notre tête d'amour,
fils unique d'Eithne,
libre greffon qui n'est pas égalé dans ses plans.

« Remue-toi, » dirent les Tuatha Dé Danann,
« portier de Temra,
vers la branche parfumée,
l'hôte qui vient d'Emain. »

« Tes jambes rouges et dorées, (homme) de tous les arts,
aux armes grises et acérées --
(d'eux) c'est ma bienvenue », dit le portier,
« ô aimable aux paumes lisses.

« Entre dans la forteresse », dit le portier
Dieu te donne vie. »
« Non, je n'entrerai pas, »
dit le greffon ???

Dans Temra du roi Art, jusqu'au lever du soleil --
C'est un geis de la forteresse --
(marcher dans le fort)
(quand c'est une forteresse).

« Je n'enfreindrai pas le geis
sur la salle du soleil de Temra, la maison de l'aube aux armes rouges ».
Le pas en arrière est fait,
le saut est pris -- le mur simplement incliné.

Il n'y a pas de rupture de distance pour une bulle dans une rivière
du jeune solitaire combattant,
un joli saut ... ? ...
de deux belles nobles semelles dans de belles chaussures brunes.

Ainsi vint-il lui-même à la Maison de l'Hydromel
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Messagede Muskull » Ven 14 Mar, 2003 15:08

Un texte attribué à Taliesin :)

Heledd, soeur de Cynddylan, pleure la mort de son frère, seigneur de Pengwern, près de Shrewsbury, qui mourut en combattant les anglo-saxons :

Stafell Gynddylan ys tywyl heno,
Heb dan, heb wely;
Wylaf wers, tawaf wedy.

Stafell Gynddylan
Heb dan, heb gannwyll;
Namyn Duw pwy a'm dyry pwyll ?

Stafell Gynddylan, neud athwyd heb wedd,
Mae ym medd dy ysgwyd;
Hyd tra fu ni bu dollglwyd.

Stafell Gynddylan ys tywyll heno,
Heb dân, heb gerddau;
Dygystudd deurudd dagrau.

Stafell Gynddylan, a'm gwân ei gweled
Heb doed, heb dân;
Marw fy nglyw, byw fy hunan.

Stafell Gynddylan, a'm erwan pob awr
Gwedi mawr ymgyfrdan
A welais ar dy bentan.

La salle de Cynddylan est sombre ce soir
Sans feu et sans lit.
Je pleurerai un moment puis je me tairai.

La salle de Cynddylan est sombre ce soir
Sans feu et sans chandelle.
Hormis Dieu, qui peut me garder mon bon sens?

Hall de Cynddylan, tu as perdu ta beauté;
Ton bouclier est dans la tombe.
Tant qu'il vécut, il n'y eut pas de claie dans la brèche.

La salle de Cynddylan est sombre ce soir
Sans feu et sans musiciens.
Les larmes sillonnent mes joues.

C'est une blessure pour moi que de voir la salle de Cynddylan,
Sans toit, sans feu.
Mon seigneur est mort, et moi je suis vivante.

La salle de Cynddylan est toujours une blessure pour moi
Après tant de rencontres amicales
Que j'ai vues à ton foyer


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