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Poésie celtique ?Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Yep Pierre !
Un solstice c'est le Grand Jour ou la Grande Nuit, il n'y a de violence qu'en cette durée... La violence est dans cette "culmination", cette attente sujette aux rythmes naturels de notre "vaisseau spatial", La Terre. Dépendants ou indépendants, that is the question Nous avons la "fée" électricité qui repousse les rythmes naturels et les transforme. Pour nos anciens, l'hiver (peu de travaux aux champs, vivre sur les ressources accumulées) étaient des temps différents, plus intérieurs quand cela était possible, les veillées étaient longues... Maintenant il y a la télé
Le Retour
 Et voici bien ma terre la vallée de mes amours quand bien même se lève en fleur de bruyère la graine d'insoumission je retrouve ici ma terre la vallée de mes amours en ma chaumière se refont les vents du nord traînant dans leur colère Ie duvet des oiseaux morts et la sombre demeure qui se rit de la pluie se refait d'heure en heure beauté sans nuages et nuages sans oubli et voici bien ma terre la vallée de mes amours ce fut la rosée de mai qui fit partir l'enfant en quête de nouvelles rosées tout est gîte au printemps ce fut décembre qui ramena l'oiseau aux granges du passé l'hiver il n'est qu'un nid un visage sans appel cette odeur de fumée piquée de gel et voici bien ma terre la vallée de mes amours voici venir ailé de nuages le sourire d'une mère cheveux blancs en bandeau de lumière c'est bien ici ma terre la vallée de mes amours GLENMOR
Tout à fait d'accord Muskull, ce sont les deux periodes de l'année ou tout s'inverse. Mais cette violence est celle que la nature se fait à elle même. Celle des humains, n'a pas de jours fériés, solstices ou pas. @+Pierre Dernière édition par Pierre le Jeu 13 Mar, 2003 23:23, édité 1 fois.
Je suis désolé, j'ai fait erreur : le poème que je vous ai offert (généreusement ) a été composé POUR Maurice Fitzmaurice, par le poète Gofraidh Fionn Ó Dálaigh.
Par contre, il s'agit bien de moyen irlandais, d'après Thurneysen, pour qui le Vieil Irlandais est celui des premiers textes, le moyen-irlandais allant de 900 au début du XVII° (17°) siècle, début de l'irlandais moderne. En ce qui me concerne, je ne me risquerai pas à tenter de le traduire, bien sûr. Cependant, je peux vous offrir une traduction anglaise, par Maureen O'Brien, qui possède un site sur la poésie irlandaise médiévale : http://www.dnaco.net/~mobrien/irishptr/ptryindx.html Puisqu'il y a en général plus de personnes qui comprennent l'anglais que l'irlandais (moyen, vieux, ou moderne), ou même que le breton, je me sens autorisé à vous fournir cette belle traduction : [It was] revealed to Lugh, Temuir's lover, east in Emain [Abhlach], at which he left, to seek through all the earth Te's Fort, Temuir. -- The stone fort was closed up in preparation for Lugh, a very choice hero; [he] touched with power the sleek, smooth-walled fort, seizing the knocker. -- Said the doorguard to the noble warrior, who was stern and swift to anger: "From what hall came the keen man, young and tall, smooth, bright and red-cheeked?" -- To the doorguard said dark-spoken Lugh, who did not shun combat, "I'm a poet from Emain Abhlach of swans and yews." -- "An earned thing," said the doorguard of Tara, "A hard coming to the noble house it is for a man of that craft into the stone fort, oh red and bright-colored one." -- [In] Meadcourt House, the Sons of Eithliu -- back then, the curved bright white house's property must be told to the messenger. -- "Because of the property of Meadcourt House -- it is a fine enclosure-wall -- we are not two of us learned in the same craft, oh white one, fierce in war. -- "So many crafts are with the Tuatha Dé Danann, distributors of cloaks, [you need] an art that their knowledge is not acquainted with, or used to." -- "Is there a craftsman that is together in the house in which the company is, the hostel, [that can] leap on a bubble without it breaking?" -- an offer for his recounting. -- "Swimming over weakness [&] carrying a vat on the back of the arm are two arts in my capacity," he says for his declaration. -- "It is here in excess beyond them, the fresh telling -- and not known in the arts, my perceptive one, nor an angry declaration." -- On hearing [what] the young noble said -- great of fame -- the Tuatha Dé Danann's doorguard, to proclaim it his haste was great. -- "A man's in the doorway," said the doorguard, "who has no match. All of the arts are in his power, the red one, brown and comely." -- "If it were Lugh, lover of Fódla of the slow streams' song, that was there," said the Tuatha Dé Danann, "it's time for him." -- "To take the prize away from the man in the doorway is not easy -- a cause for reluctance -- nothing made of earth or of water [dares to try it]. -- "His side, his face, his hair -- the key of choosing -- a trinity in color -- of white lime and bronze and blood. -- "A sweetness of tongue like smooth-shaping on lute strings for comfortable sleep in an artist's hands for a time ever-playing." -- "It's he himself," said the troop of the city, "our head of love, Eithne's only son, free graft that is not matched in plans. -- "Stir yourself," said the Tuatha Dé Danann, "doorguard of Temuir, towards the fragrant branch, [the] guest from Emain." -- "The golden red legs of you, the one of all trades, the grey and sharp weapons -- [to them] is my welcome," said the doorguard, "oh gentle smooth-palmed one. -- "Come into the stronghold," said the doorguard, "God give you life." "No, [I won't walk in]," said the graft striving enough for prey. -- [At King] Art's Temuir, till the sun's rising -- [it's] a geis to the stronghold -- [walking into the fort] [when it's a stronghold]. -- "[I will not] spoil the geis on Temuir's sunroom, the red-weaponed dawnhouse." The step back is done, the leap taken -- the wall plain-sloped. -- There's no distance-break for a bubble over a river of the fighting young sole, a keen leap ____ of two smooth noble soles in smooth brown shoes. -- So himself came to Meadcourt House of the merry wall at the boundary -- forked wavy hair to Temuir's hearth. Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Allez Muskull,
Une petite "fatrasie" pour ce mettre en appétit.
Mangeait au vinaigre Le coeur d'un tonnerre Quand un béquet mort Prit au trébuchet Le cours d'une étoile En l'air il y eu un grain de seigle Quand l'aboiement d'un brochet Et le tronçon d'une toile Ont trouvé foutu un pet Ils lui ont coupé l'oreille. Jehan Bodel d'Arras. Ce type de poésie "incohérentes" apparu au XIIIème siècle, est revenu à la mode. Mais en poèsie que l'on pourrai qualifier de "Celtique", y a t'il eu ce genre de procédé. Si oui, quand, et as tu un exemple. @+Pierre
Ha, la voilà la race des poètes celtes non disparus.
Il suffit de leur parler de poésie, et aussitot ils se mettent à clamer, et à psalmer. Tous des Assurancetourix ? Et pourquoi pas ?! Sacrés Celtes ! Au fait, si vous en voulez, de la poése celtique, j'en ai un wagon à vous proposer, aussi bien en breton qu'en français, y compris chez les Modernes comme GRALL, GLENMOR, et feue ma vieille amie Anjélà DUVAL. Aujourd'hui encore Yvon LE MEN, et bien d'autres poètes chantants. J'en ai aussi des mises en musique et des versions chantées. Quant à Pierre, je lui conseille sincèrement de se rapprocher de l'Association de linguistique picarde (Maurice LEBEGUE. Amiens). Cette société a republié des textes et poèmes savoureux en langue picarde. JC Even. "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
L'idée est bonne, mais je craint que notre "Intégriste linguistique" ne le comprenne. J'ai déjà du mettre mes bouquins en breton au rencart, ça risque de me couter cher. @+Pierre
Allez, j'ose :
je me suis fendu d'une petite traduction personnelle (à partir de l'anglais, bien sûr ! c'est déjà assez compliqué comme ça). Comme vous le verrez, même en français, faut s'accrocher. Ca met en jeu tant de références perdues et oubliées... [Ceci fut] révélé à Lugh, l’amant de Temair à l’est d’Emain [Abhlach] où il quitta, pour chercher à travers toute la terre le fort de Tea, Temra Le fort de pierre fut fermé en préparation pour Lugh un héros de choix [il] toucha avec puissance le fort brillant et aux murs lisses saisissant le heurtoir Le portier dit au noble guerrier, sombre et prompt à la colère : « De quelle demeure vient le bel homme, jeune et grand, lisse, brillant et aux joues rouges ? » Au portier dit Lugh au sombre parler, qui ne fuyait pas le combat « Je suis un poète d’Emain Abhlach aux cygnes et aux ifs. » « Une chose de valeur », dit le portier de Tara, « C’est une dure arrivée à la noble maison pour un homme de cet art dans le fort de pierre, ô [homme] rouge et aux brillantes couleurs. » [Dans] la Maison de l’Hydromel, les Fils d’Ethliu -- en arrière ( ?) la propriété de la brillante maison blanche et courbe doit être dite au messager. « A cause de la propriété de la Maison de l’Hydromel – c’est un beau mur d’enceinte – nous ne sommes pas deux versés dans le même art, ô blanc, féroce à la guerre. “Il y a tant d’arts avec les Tuatha Dé Danann, distributeurs de manteaux, [tu as besoin d’] un art que leur savoir ne connaît pas, ou auquel il n’est pas habitué. » “Y a-t-il un homme de l’art qui soit ensemble dans la maison où est la compagnie, l’hôtel, [qui puisse] bondir sur une bulle sans la briser ? » -- une offre pour son récit. “Nager sur la faiblesse porter une cuve sur le dos de mon bras sont deux arts dont je suis capable, » dit-il en déclaration. “C’est ici en excès par-dessus eux, un nouveau récit – et inconnu parmi les arts, mon perspicace, ni une déclaration de colère. » En entendant ce que dit le jeune noble – grande gloire – le portier des Tuatha Dé Danann, de le proclamer avait grande hâte. « Un homme est à la porte, » dit le portier, « qui est sans égal. Tous les arts sont en son pouvoir, Le rouge, brun et charmant. » « Si c’était Lugh, amant de Fódla à la chanson aux lents flots, qui était là , » dirent les Tuatha Dé Danann, « Il est temps pour lui. » “Prendre le prix des mains de l’homme qui est à la porte n’est pas facile – une raison de répugnance – aucune chose faite de terre ou d’eau [n’ose le faire]. « Son flanc, son visage, ses cheveux – la clef du choix une trinité de couleurs – de tilleul blanc et de bronze et de sang. « Une douceur de langue comme de belles tournures sur les cordes d’un luth pour un sommeil confortable dans les mains d’un artiste pour un jeu sans fin. » « Il est lui-même », dit la troupe de la ville, « notre tête d’amour, fils unique d’Eithne, libre greffon qui n’est pas égalé dans ses plans. « Remue-toi, » dirent les Tuatha Dé Danann, « portier de Temra, vers la branche parfumée, l’hôte qui vient d’Emain. » « Tes jambes rouges et dorées, [homme] de tous les arts, aux armes grises et acérées – [d’eux] c’est ma bienvenue », dit le portier, « ô aimable aux paumes lisses. « Entre dans la forteresse », dit le portier Dieu te donne vie. » « Non, je n’entrerai pas, » dit le greffon ??? Dans Temra du roi Art, jusqu’au lever du soleil – C’est un geis de la forteresse – [marcher dans le fort] [quand c’est une forteresse]. « Je n’enfreindrai pas le geis sur la salle du soleil de Temra, la maison de l’aube aux armes rouges ». Le pas en arrière est fait, le saut est pris – le mur simplement incliné. Il n’y a pas de rupture de distance pour une bulle dans une rivière du jeune solitaire combattant, un joli saut … ?… de deux belles nobles semelles dans de belles chaussures brunes. -- Ainsi vint-il lui-même à la Maison de l’Hydromel à la belle muraille à la frontière -- cheveu fourchu et ondulé au foyer de Temra. Fergus
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Zut ! Ca m'a pas pris les apostrophes et les guillemets ! Pourtant, c'est pas un copié-collé d'un texte trouvé sur le Net : je viens de le taper moi-même !
Fergus
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fergus 'na skriv'
Je suis désolé, j'ai fait erreur : le poème que je vous ai offert (généreusement ) a été composé POUR Maurice Fitzmaurice, par le poète Gofraidh Fionn Ó Dálaigh. Par contre, il s'agit bien de moyen irlandais, d'après Thurneysen, pour qui le Vieil Irlandais est celui des premiers textes, le moyen-irlandais allant de 900 au début du XVII° (17°) siècle, début de l'irlandais moderne. mmm je viens de voir dans Grammar of Old Irish, ben ecoute ce sont des datations périmées (son boukin est de 1946...), que plus personne n'utilise il me semble, y a qu'a regarder ds les boukins de Lambert et de Guyonvarc'h par exemple. On aurait plutot vieux= 750-900, moyen 900-1200, prémoderne 1200-1600 et moderne 1600-maintenant. La grammaire, la syntaxe et l'orthographe de ton poème sont plus bien proches de l'irlandais moderne que du moyen-irlandais (on utilisait d'ailleurs exactement cette orthographe jusqu’a 1950...). pierre 'na skriv' L'idée est bonne, mais je craint que notre "Intégriste linguistique" ne le comprenne. Tu peux t'excuser s'il te plait? j'ai pas du tout apprécié, je n'ai rien d'un intégriste. Trouve un autre mot qui ne soit pas aussi insultant et révoltant. Rónán
Soit, Rónán, admettons qu'il s'agisse d'irlandais pré-moderne. En tout cas, c'est de l'irlandais du 14° siècle.
Voici une version sans crochet (mais il a fallu corriger quand même en prévisualisation) : (Ceci fut) révélé à Lugh, l'amant de Temair à l'est d'Emain (Abhlach) où il quitta, pour chercher à travers toute la terre le fort de Tea, Temra Le fort de pierre fut fermé en préparation pour Lugh un héros de choix (il) toucha avec puissance le fort brillant et aux murs lisses saisissant le heurtoir Le portier dit au noble guerrier, sombre et prompt à la colère : « De quelle demeure vient le bel homme, jeune et grand, lisse, brillant et aux joues rouges ? » Au portier dit Lugh au sombre parler, qui ne fuyait pas le combat « Je suis un poète d'Emain Abhlach aux cygnes et aux ifs. » « Une chose de valeur », dit le portier de Tara, « C'est une dure arrivée à la noble maison pour un homme de cet art dans le fort de pierre, ô (homme) rouge et aux brillantes couleurs. » (Dans) la Maison de l'Hydromel, les Fils d'Ethliu -- en arrière ( ?) la propriété de la brillante maison blanche et courbe doit être dite au messager. « A cause de la propriété de la Maison de l'Hydromel - c'est un beau mur d'enceinte - nous ne sommes pas deux versés dans le même art, ô blanc, féroce à la guerre. "Il y a tant d'arts avec les Tuatha Dé Danann, distributeurs de manteaux, (tu as besoin d') un art que leur savoir ne connaît pas, ou auquel il n'est pas habitué. » "Y a-t-il un homme de l'art qui soit ensemble dans la maison où est la compagnie, l'hôtel, (qui puisse) bondir sur une bulle sans la briser ? » -- une offre pour son récit. "Nager sur la faiblesse porter une cuve sur le dos de mon bras sont deux arts dont je suis capable, » dit-il en déclaration. "C'est ici en excès par-dessus eux, un nouveau récit -- et inconnu parmi les arts, mon perspicace, ni une déclaration de colère. » En entendant ce que dit le jeune noble -- grande gloire -- le portier des Tuatha Dé Danann, de le proclamer avait grande hâte. « Un homme est à la porte, » dit le portier, « qui est sans égal. Tous les arts sont en son pouvoir, Le rouge, brun et charmant. » « Si c'était Lugh, amant de Fódla à la chanson aux lents flots, qui était là , » dirent les Tuatha Dé Danann, « Il est temps pour lui. » "Prendre le prix des mains de l'homme qui est à la porte n'est pas facile -- une raison de répugnance -- aucune chose faite de terre ou d'eau (n'ose le faire). « Son flanc, son visage, ses cheveux -- la clef du choix une trinité de couleurs -- de tilleul blanc et de bronze et de sang. « Une douceur de langue comme de belles tournures sur les cordes d'un luth pour un sommeil confortable dans les mains d'un artiste pour un jeu sans fin. » « Il est lui-même », dit la troupe de la ville, « notre tête d'amour, fils unique d'Eithne, libre greffon qui n'est pas égalé dans ses plans. « Remue-toi, » dirent les Tuatha Dé Danann, « portier de Temra, vers la branche parfumée, l'hôte qui vient d'Emain. » « Tes jambes rouges et dorées, (homme) de tous les arts, aux armes grises et acérées -- (d'eux) c'est ma bienvenue », dit le portier, « ô aimable aux paumes lisses. « Entre dans la forteresse », dit le portier Dieu te donne vie. » « Non, je n'entrerai pas, » dit le greffon ??? Dans Temra du roi Art, jusqu'au lever du soleil -- C'est un geis de la forteresse -- (marcher dans le fort) (quand c'est une forteresse). « Je n'enfreindrai pas le geis sur la salle du soleil de Temra, la maison de l'aube aux armes rouges ». Le pas en arrière est fait, le saut est pris -- le mur simplement incliné. Il n'y a pas de rupture de distance pour une bulle dans une rivière du jeune solitaire combattant, un joli saut ... ? ... de deux belles nobles semelles dans de belles chaussures brunes. Ainsi vint-il lui-même à la Maison de l'Hydromel à la belle muraille à la frontière -- cheveu fourchu et ondulé au foyer de Temra. Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Un texte attribué à Taliesin
Heledd, soeur de Cynddylan, pleure la mort de son frère, seigneur de Pengwern, près de Shrewsbury, qui mourut en combattant les anglo-saxons : Stafell Gynddylan ys tywyl heno, Heb dan, heb wely; Wylaf wers, tawaf wedy. Stafell Gynddylan Heb dan, heb gannwyll; Namyn Duw pwy a'm dyry pwyll ? Stafell Gynddylan, neud athwyd heb wedd, Mae ym medd dy ysgwyd; Hyd tra fu ni bu dollglwyd. Stafell Gynddylan ys tywyll heno, Heb dân, heb gerddau; Dygystudd deurudd dagrau. Stafell Gynddylan, a'm gwân ei gweled Heb doed, heb dân; Marw fy nglyw, byw fy hunan. Stafell Gynddylan, a'm erwan pob awr Gwedi mawr ymgyfrdan A welais ar dy bentan. La salle de Cynddylan est sombre ce soir Sans feu et sans lit. Je pleurerai un moment puis je me tairai. La salle de Cynddylan est sombre ce soir Sans feu et sans chandelle. Hormis Dieu, qui peut me garder mon bon sens? Hall de Cynddylan, tu as perdu ta beauté; Ton bouclier est dans la tombe. Tant qu'il vécut, il n'y eut pas de claie dans la brèche. La salle de Cynddylan est sombre ce soir Sans feu et sans musiciens. Les larmes sillonnent mes joues. C'est une blessure pour moi que de voir la salle de Cynddylan, Sans toit, sans feu. Mon seigneur est mort, et moi je suis vivante. La salle de Cynddylan est toujours une blessure pour moi Après tant de rencontres amicales Que j'ai vues à ton foyer http://www.bzh.com/keltia/brezhong/lene ... liesin.htm
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