Pan a écrit:Attention, j'ai le bras long et la main ferme
Et les oreilles ?
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@+Pierre
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Celtes et GermainsModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Messieurs,
Mes oreilles, telles celles de Marie accueillant le Verbe, sont fertiles ![]() Quant à toi Snorri, que le diable t'emporte, cette nourriture est tabou! Sauf pour les barbares que vous êtes! Comme promis donc, je vous désinscris de ce forum et vous envoie la brigade des moeurs. Pierre, tu n'as qu'à bien te tenir, je prends ta place et t'envoie au cloaque pour que tu apprennes le savoir-vivre. Et ne répondez plus ![]() ![]() Dernière édition par Pan le Ven 08 Oct, 2004 19:58, édité 1 fois.
N'est pas âne qui veut
Pan,
Merci de me rappeler que l'âne (à quatre pattes) est un animal mignon, patient, coopérant, de compagnie agréable, raisonnablement intelligent (pour un animal). Je parlais plutôt de la sottise d'un animal à deux pattes qui assène ses vérités ridicules, fausses et déjà assez longuement débattues sur ce forum, mais qu'il n'a même pas pris la peine de parcourir en utilisant la "Recherche rapide" dans le bandeau à gauche. La tadition veut qu'on parle d'âneries pour des bêtises crasses, de chinoiseries pour parler de choses complexes et vétilleuses. Ni les ânes ni les Chinois ne sont à blâmer. Ce sont seulement des expressions consacrées (con-sacrées). mikhail
Les Egyptiens sont des Chinois, et les Juifs des Arabes (mais ils ne le savent pas).
Ô Snorri, royal bouffon, descends de cet Arbre ! Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Vous êtes incroyables...Fergus, Mikhail...
Je viens de commencer à lier Stephan FICHTL, LES PEUPLES GAULOIS.... C'est remarquablement illustré, il y a des tonnes de cartes et l'auteur se pose précisément les problèmes des limites, des considérations frontalières....certainement un âne, lui aussi, comme Goudineau d'ailleurs...... IL N'Y A A L'EPOQUE DE LA TENE AUCUNE FRONTIERE SUR LE RHIN ET LES RAURAQUES, LES SUEVES, LES LEUQUES, LES MEDIOMATRIQUES, LES UBIENS, LES TREVIRES, LES ATUATUQUES et autres EBURONS sont des peuples que CESAR étaient bien incapables d'identifer correctement, tantôt CELTES tantôt GERMAINS dans la confusion la plus totale. CESAR utilise le premier la dénomination germanique en l'appliquant à des peuples qui ne le sont pas pour faire croire à ROME qu'il a mis au pas l'intégralité de ce que les Romains s'imaginent être les CELTES... Il est clair que tout le Sud et le Centre de la future allemagne sont celtes à l'époque de la Tène, que le Rhin est un grand axe de communication (pas une frontière) et que les peuples dits germaniques, clairement identifiés comme tels ( Francs, Saxons....) ne font leur apparition dans l'hsitoire qu'au III° siècle.... Mikhaik, Fergus, messsieurs les doctes très savants, je vous renvoie donc vos compliments pour notre malheureux intervenant en vous indiquant que pour évoquer les Celtes anciens, il faut peut être de temps s'intéresser à cette vulgaire matière si bassement matérialiste qu'est l'histoire.... ![]()
"... ( Francs, Saxons....) ne font leur apparition dans l'hsitoire qu'au III° siècle.... "
Attention : les Francs ne constituent pas un peuple, mais une confédération de peuples : Confédération germanique, englobant les Sicambres, les Chamaves, les Bructères, les Chérusques, les Chattes, les Amsivariens, les Angrivariens, les Hattuaires, les Tubantes, les Tenctères, les Saliens, les Chauques, etc.(*) Beaucoup de ces peuples, du reste, étaient bien connus des Romains, dès la conquête des Gaules par Jules César. Beaucoup de ces peuples sont entrés très tôt au service de l'Empire romain, et installés surtout dans le nord de la Gaule Belgique. citation JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Les GERMAINS
Le concept même de Germains, tel qu’on l’utilise à présent, est essentiellement de nature linguistique. Confusément ressenti pendant très longtemps, il n’a en effet pris forme rigoureuse qu’au XIXe siècle, quand la nouvelle science linguistique parvint, principalement en Allemagne, à élaborer une classification méthodique des langues indo-européennes. Caractérisés notamment par un certain nombre de traits phonétiques communs, tels ceux qui dérivent de la «première mutation consonantique», les parlers germaniques forment un ensemble bien délimité et cohérent qui couvre une grande partie de l’Europe centrale et septentrionale et qui, depuis le Moyen Âge, a largement essaimé outre-mer. Sans se dissimuler les discordances qui existent souvent entre faits linguistiques et faits sociaux ou politiques, les historiens emploient couramment ce concept pour l’Antiquité et le haut Moyen Âge. Ils traitent même volontiers comme des entités historiques les vastes ensembles que les linguistes discernent à l’intérieur du monde germanique: peuples de parlers nordiques (ou scandinaves), peuples ostiques, peuples westiques.../... Aux époques anciennes, la conscience d’une communauté germanique n’a le plus souvent été que confuse et partielle. Elle a surtout été ressentie par qui ne lui appartenait pas: le nom même de Germains lui a presque certainement été imposé de l’extérieur. Le terme semble être d’abord apparu sur des lèvres gauloises pour caractériser les populations qui, à l’approche du Rhin inférieur, commençaient à se différencier nettement des Celtes de l’intérieur. Il fut introduit dans le vocabulaire antique par l’historien grec Poseidonios au Ier siècle avant notre ère, mais il passa dans l’usage surtout grâce à La Guerre des Gaules de César. On n’est pas sûr que les premières populations auxquelles il fut appliqué, les «Germains en deçà du Rhin», aient été purement germaniques, au sens moderne du mot. Le vocable n’a pas d’étymologie certaine, mais il peut être celtique. Jusqu’à la Renaissance, il n’a pas eu d’équivalent exact dans les langues germaniques. Le nom assez incolore de Deutsche – littéralement «ceux du peuple» –, imaginé sans doute au VIIIe siècle pour distinguer commodément les populations non romanes de l’État carolingien, ne s’est jamais étendu ni aux Germains insulaires (Anglo-Saxons) ni aux Scandinaves.../... Formation des peuples germaniques Avant César, l’histoire n’a presque aucun moyen direct d’atteindre les Germains, du moins quand ils ne quittent pas leur pays d’origine. Le recours à l’archéologie et à la préhistoire, discrédité par trop d’essais imprudents ou partiaux, ne peut être que fort circonspect. Il ne permet que de reconstituer des aires de civilisation, dans le sens le plus matériel du mot, et la coïncidence de celles-ci avec les aires linguistiques ou avec tel peuple connu quelques siècles plus tard reste très problématique. Il semble précisément qu’entre les Germains et les plus importants de leurs voisins méridionaux, les Celtes, les traits de civilisation communs, et même les populations intermédiaires, aient été nombreux. C’est donc seulement à titre de conjecture que l’on indique les résultats proposés par les archéologues: un peuplement germanique s’étendant à l’âge du bronze sur la Suède méridionale, le Danemark et l’Allemagne du Nord entre la Weser et l’Oder, puis débordant progressivement au cours du dernier millénaire avant notre ère sur la grande plaine européenne pour atteindre vers 500 avant J.-C. le Rhin inférieur, la Thuringe et la basse Silésie. C’est alors, au moment où triomphe partout l’emploi du fer, que l’expansion germanique vers le sud rencontre l’écran du peuplement celtique, qui s’étend du Rhin moyen au Danube moyen, avant de se prolonger vers l’Italie du Nord, les Balkans et l’Asie Mineure. Jusque vers le Ier siècle avant J.-C., cet écran intercepta la plupart des contacts directs entre le monde méditerranéen et le monde germanique: c’est à juste titre que les archéologues scandinaves qualifient la première phase de l’âge du fer d’«âge du fer celtique». Mais une détérioration climatique contribua peut-être à déclencher, vers le IIIe siècle avant J.-C., une série de mouvements profonds qui conduisirent peu après les premiers Germains à la rencontre des civilisations classiques.../... Fragments d'un article de Lucien Musset. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Voilà un article qui traite du sujet.
inutile de me bondir dessus, je suis concient de certaines énormitées qui figurent dedans... [/quote]
Je ne suis pas du tout un spécialiste des Francs mais il me semble qu'ils étaient divisés en Ripuaires, Saliens et un troisième nom qui m'échappent.. Je ne connais pas tous les noms que tu mentionnes mais les Tenctères et les Chèrusques que tu mentionnes sont des voisins des Ubiens et des Trévires, il sont établis et mentionnés par César et sont des peuples frontaliers qui ne sont pas étrangers à leurs voisins....Ce sont des peuples celtes... Quant aux Chattes et aux Chauques, ils sont effectivement largement évoqués par Tacite dans ses annales et probablement encore plus dans sa Germanie, le problème étant que le concept romain de "Germains" inventé par César et repris au siècle suivant pour tous les peuples à l'Est du Rhin, dont on sait absolument qu'il n'est pas une frontière avant l'Empire, (nom de nom), sont probablement des peuples de langue et de culture celte à l'origine.... Les Sicambres sont déjà mentionnés très tôt, quatre siècles avant que l'on ne parle des Francs...
Heu Hadañ...
![]() N'allons pas trop vite en besogne. "On entrevoit un panthéon commun (chez les rameaux nordiques et westiques) formé de plusieurs couches chronologiques; plus tard, les Scandinaves distingueront les Vanes , dieux anciens passés à une sorte d’honorariat, et les Ases , régents effectifs du monde présent. Il y a aussi différents niveaux d’activité: à quelques grandes divinités, qui sont ou seront les héros d’une mythologie, s’oppose une foule d’êtres semi-divins de caractère local ou personnel. Mais il est difficile de dresser un tableau cohérent: les sources principales dont on dispose, l’exposé de Tacite, profondément influencé par les conceptions méditerranéennes, et les poèmes islandais de l’Edda (XIIIe s.), sont séparées par plus de trente générations. Les principales figures divines sont Wôthanaz (vieux norrois Odhinn , all. Wotan ), dieu de la Magie et de la Victoire, Tiuz (Tyr , Ziu ), dieu du Droit et des Assemblées, Thunraz (Thôrr , Donar ), dieu du Tonnerre, puis les divinités de la Guerre et de la Fécondité, la déesse Nerthus de Tacite (pour les Scandinaves, c’est un dieu, Njördhr ) et Freyr avec sa parèdre Freyja. Le culte est mal connu; on ne saisit guère pour les hautes époques que quelques fragments du rituel: sacrifice des prisonniers et immersion des armes rendues inutilisables après une victoire, processions avec des chars sacrés, portant parfois une effigie divine, pratiques propitiatoires et divinatoires. La plupart des lieux de culte sont des sites naturels à peine aménagés. L’iconographie religieuse est peu développée." Du même auteur que précédemment. Il y a certes quelques similitudes avec la mythologie celtique mais aussi beaucoup de différences. Beaucoup trop pour parler d'une origine commune et surtout d'une religion commune. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
A Thierry (en particulier) :
Si tu cherches une bonne bibliographie sur la question des Francs, voici les titres que je peux te proposer, que je considère comme la crème, nec plus ultra, mestres es qualité, du sujet : * Emilienne DEMOUGEOT : La formation de l'Europe et les invasions barbares. 2 volumes. Aubier / Editions Montaigne. 1979. * Karl Ferdinand WERNER : Histoire de France. Les Origines; avant l'an mil. Editions Arthème Fayard. 1984. Disponible en livre de Poche. Références. 2936 ou LP 17. * Emilienne DEMOUGEOT : L'empire romain et les Barbares d'Occident (IVè - VIIè siècles). Scripta Varia. Publications de la Sorbonne. 1988. Sinon, à titre d'émulation, et pour ce qui me concerne, je peux te renvoyer à l'une de mes pages sur la Genese de la Bretagne armoricaine : http://marikavel.org/genese/genese-chapitre_vii.htm (NB : ce site est en cours de restauration; donc, si les liens ne fonctionnent pas bien : c'est normal ! ![]() JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Le lien marche bien, merci Jean Claude
![]() Je veux bien intégrer l'idée de cette confédération mais le hic c'est que parmi les peuples cités, il y a des celtes incontestablement, ainsi les Bructères et les Tectères qu'on nomme à l'époque de César et plus tard, avec les Ubiens et les Usipétes sont manifestement des riverains du Rhin, et à ce titre ne présentent aucune différence culturelle majeure avec les peuples Belges.... Celà pose problème parce que celà reviendrait à dire que les Francs sont d'origine.....Celtes, or je croyais que la région d'origine des Francs se situait dans le Nord de l'Allemagne au voisinage de la Baltique et que d'une façon plus générale on devait situer, "haut" vers le Nord l'origine des peuples de langue germanique. Comme quoi, en tout cas, la question soulevée est loin d'être bête... ![]()
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