![Confused :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
Quand je disais que les sanctuaires "fuyaient l'angle droit" je ne voulais pas dire qu'ils étaient "ronds" mais "approximativement" carrés ou rectangulaires.
Logiquement un temple se doit d'être parfait et comme un rituel, réglé au millimètre si l'on veut qu'il plaise "aux dieux".
Deux possibilités :
Soit les druides ne savaient pas tracer un angle droit, soit ils n'en avaient rien à battre en architecture sacrée, pourtant, comme tu le signales, il y a des angles droits ici ou là , accidentels ?...
Donc, s'ils ne savaient pas construire un angle droit "parfait", c'est qu'ils ignoraient toutes les règles de géométrie grecque, donc Thalès et Pythagore.
Tu vois où je veux en venir ?
Comme le signale ejds un peu plus haut, il y a bien d'autres domaines où les connaissances que l'on attribue aux druides s'éloignent des doctrines Pythagoriciennes. Mais aussi, comme le signale Thierry, que leurs connaissances étaient loin d'être "approximatives" et " imitées" (comme les premières monnaies) du "miracle grec" même s'ils leur ont "piqué des idées" sur le tard.
C'est sur cette théorie d'une évolution doctrinale parallèle et non sécante que je bâtis mes postulats "cavaliers" de la tradition druidique et que je vous casse les pieds avec les "migrants de la Caspienne" et le chamanisme.
![Razz :P](./images/smilies/icon_razz.gif)
La génération spontanée n'existe pas dans le domaine traditionnel, comme pour la génétique, il faut une filiation...
Attention à la chronologie.
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
Pitit poème pour ejds
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
LE CHANT DU PAPILLON
Poussière de ce monde que nous tentons
D'ériger en spirales élégantes,
L'avidité du voir et du tenir qui nous fait oublier
Que les autres aussi sont pris aux forces de l'apparence.
Pourtant d'eux, le hiatus nous informe du chemin.
Vallées arides, sombres convictions que l'ordre renouvelle,
A rebondir ainsi, voletant malhabile du non vers le oui
Nous pressentons qu'une mémoire ancienne nous guide,
De l'incertitude au partage, du partage à la présence.
Combien sourdes étaient les voix au ventre de notre mère,
Combien sourds sont les chants au creuset planétaire,
Aller vers la vision, rechercher encore une fois l'interstice
Et jaillir libérés des méandres de notre séduisante génitrice.
Muskull 1993