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pitite question

Déposez vos questions/remarques sur ce forum consacré aux connaissances actuelles concernant les Celtes...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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56 messages • Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4

Messagede ejds » Sam 28 Jan, 2006 10:12

Les dru..., les drudru..., les druides en BD :86:

Les druides, Tome 1 : Le Mystère des Oghams
de Jean-Luc Istin, Thierry Jigourel, Jacques Lamontagne (Illustrations)

Chroniques et points de vue

Présentation de l'éditeur
Gwenc'hlan... Mon maître, celui vers qui se tournent toutes mes pensées maintenant, à l'heure où il me tarde de le rejoindre dans l'autre monde, là-bas, par-delà les brumes... Nous druides, pensions à raison que l'écriture ne devait pas figer nos sciences, que nous devions les enseigner par la parole et non par l'encre. Mais vint le crépuscule des druides, et maintenant que nombre d'entre nous se sont convertis à la religion du dieu unique et que les autres ont disparu, il nous faut consigner par écrit ce qui sera perdu faute de bouche pour initier... Il apparaît donc fort louable que ceux qui restent, et dont je fais partie, transcrivent notre mémoire sur ce papier, si éphémère, mais qui demeure en ce jour notre seule possibilité de perdurer au travers des époques à venir... Mes souvenirs étreignent mon cœur, se changent en larmes, se mêlent à l'encre... Gwen-hlan... Mon maître...

http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2 ... 41-4590047


Ou encore... : :shock::?

« Les Druides T.1 : Le Mystère des Oghams » par Istin, Jigourel et Lamontagne
Editions Soleil – Collection « Soleil Celtic »


Nous sommes au Vème siècle… Mais l’Héritage des Celtes est toujours vivant ! Le monde change et un nouveau conflit vient de commencer : le Christianisme s’oppose à l’ancienne religion gauloise. Druides et moines se livrent une guerre dans l’obscur des forêts. Tandis que les Bretons débarquent de la Grande Ile pour peupler le promontoire rocheux de l’Armorique, Gwench’lan, le dernier druide de cette région, et Taran, son apprenti, tentent de déjouer les pièges tendus par leurs adversaires fanatiques. L’aide de la Morrigane, une femme de l’Autre Monde, sera précieuse… Sur les vestiges des anciens cultes, une sombre menace se dresse… Jusqu’à ce jour, je n’étais pas vraiment convaincu par le contenu éditorial de la collection « Soleil Celtic » (parce que les éditions Soleil découpent leur production en sous-groupe comme « Soleil Levant » pour ce qui est vaguement japonisant, « Mythologic Fantasy », pour les œuvres de Crisse à gonzesses, etc… et donc « Soleil Celtic » pour tout ce qui touche au folklore celto-breton sous la direction de Jean-Luc Istin)… Mais bon, cette nouvelle série va peut-être me faire changer d’avis. Elle est en tout cas moins ciblée « Héroïc-Fantasy » que les autres et c’est déjà pas si mal ! Le dessin clair de Jacques Lamontagne, dessinateur québécois plein de talent y est sans doute pour beaucoup, de même que la collaboration au scénario du journaliste et écrivain Thierry Jigourel. Bon, bien sûr, on est encore loin du mythique « Bran Ruz » d’Auclair et Deschamps, qui traitait de la même période historique, mais il y a de l’idée ! On attend la suite pour voir si cette série va continuer sur cette bonne lancée…

http://kebawe.com/bullons/20060110.shtml


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Messagede ejds » Ven 17 Fév, 2006 11:16

Kom je c pa ou mttre 7 info, je vou la mé ici pour le moman : :oops::85:

Sur les blogs ados, désapprentissage garanti de "l'ortograf"
17-02 08:33:09

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... eei8x.html

"A chui tro belle kes ke jme kiff! jvous assur chui pa narsissique". Traduction: "Ah, je suis trop belle. Je me plais. Je vous assure, je ne suis pas narcissique." Victoria, 14 ans, tient un blog depuis déjà deux ans, où l'écriture texto se mêle aux fautes d'orthographe.

"Ecrire en français normal, ça fait intello. C'est mal vu dans notre génération. En plus, j'écris beaucoup plus vite si je ne pense pas à mon orthographe. (...) De toute façon, je ne sais pas comment on écrit +narcissique+", confesse l'adolescente, complètement accroc à internet.

Chaque soir, en rentrant du collège, Victoria se rue sur son ordinateur pour parler, encore et encore, avec ses amis. Ses discussions sur MSN, une messagerie instantanée gratuite, se terminent à minuit. Dans les moments de creux, elle garnit son blog, ou commente celui des autres.

Elle leur "pique" aussi de temps en temps quelques éléments. Comme ce déroulant comique. "Il est venu dans ta chambre... s'est collé à ton corp... il a eut du plaisir... quand il est partit, tu a souffers... saloperis de moustiques".

Grammaire et orthographe sont, là encore, absconses. "Tout le monde fait des fautes dans ma classe. Moi, ça m'arrive tout le temps", affirme Victoria. Parfois, l'habitude aidant, l'adolescente rédige aussi ses dictées en langage blog. Son professeur de français apprécie moyennement et la note sur dix.

Comme Victoria, ils sont plusieurs millions d'ados à avoir leur blog. Skyblog.com, qui réunit la grande majorité de ces jeunes, espère passer rapidement le cap des quatre millions de blogs. Le risque de paupérisation de la langue semble réel.

"Aucun effort n'est fait sur le français car ce n'est pas considéré comme essentiel, relève Christophe Ginisty, le co-fondateur de Netizen, un magazine sur les blogs. Les photos ou les légendes ont plus d'intérêt".

A la différence du blog d'adultes, ouvert sur le monde, le blog d'ados est centré sur une petite communauté, de 15 à 20 personnes. "L'important, c'est de se parler, se répondre, communiquer, ajoute-t-il. A partir du moment où il existe un mode de communication consensuel, une métalangue se crée". Au détriment du français?

Alain Le Ninèze, inspecteur régional des lettres à l'académie de Paris, n'est pas alarmiste. "La langue est délibérément maltraitée, avec des fautes de syntaxe qui sont inventées, voulues", explique-t-il.

Le blog, "une violence faite à la langue des adultes", n'est donc qu'une explication, parmi beaucoup d'autres, du nivellement par le bas du français, selon l'inspecteur.

"Ma grand-mère, qui avait son certificat d'étude, conjuguait à merveille son imparfait du subjonctif, observe M. Le Ninèze. Aujourd'hui, les compétences des élèves évoluent. Ils apprennent les sciences économiques, la sociologie. Mais ils maîtrisent moins bien le français. Le savoir a changé, les exigences aussi".

© AFP.

Sur le fond, le texte est intéressant à étudier car il nous fait comprendre bien des choses quant à l'évolution constante des langues et la mutation des cultures.

Car vous êtes plusieurs dans le forum, sans citer de noms :roll: (Cornelius, Patrice, Guillaume, Rónán...) à grincer des dents dès qu'un nouvel intervenant s'exprime en "mauvais" français.
Les raisons peuvent être diverses, la personne est étrangère, le niveau d'éducation… ou bien une forme clanique et chronique de rébellion très à la mode sur le net : on écrit vite comme on l'entend, c'est le message qui passe.

Mais chroniquement parlant, ni vouloir refaire sienne une histoire celtique dont la langue ne nous appartient plus, comment se véhiculait un parler phonétique, populaire et vrai, vers une écriture académique, élitiste, sophistiquée et figée ?
Une forme de créativité et de démarquation, beaucoup de mots et d’expressions dans différentes langues étrangères se sont métissés et imposés avec quelques variantes écrites.

J'en profite aussi pour remettre ici en valeur le site suivant : :shock::shock:

À propos de la correction grammaticale française et des correcteurs informatiques

La Correction grammaticale française


http://www.synapse-fr.com/descr_techniq ... cteurs.htm


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Messagede Patrice » Ven 17 Fév, 2006 11:46

Salut,

Tu as apporté la réponse à ta question:

A la différence du blog d'adultes, ouvert sur le monde, le blog d'ados est centré sur une petite communauté, de 15 à 20 personnes. "L'important, c'est de se parler, se répondre, communiquer, ajoute-t-il. A partir du moment où il existe un mode de communication consensuel, une métalangue se crée". Au détriment du français?


Doit-on vraiment communiquer avec tout le monde en se servant d'une langue que seule une vingtaine de personne comprend???

Que je sache, une langue est quand même faite pour communiquer avec le plus grand nombre...

A+

Patrice

PS: la Novlang est un drame car elle ne constitue pas une réelle évolution mais une régression. Je ne m'oppose pas à l'apparition de nouveaux mots ni à leur changement de sens, mais à l'appauvrissement de la langue.
Pi d'avri vaut fout' d'berbis
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Messagede Pierre » Ven 17 Fév, 2006 13:18

ejds a écrit:démarquation


:lol:

@+Fourbos
Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité :biere:
(outrecuidance sur commande uniquement)
Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
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Messagede ejds » Ven 17 Fév, 2006 13:36

Pierre a écrit:
ejds a écrit:démarquation

:lol:

@+Fourbos

Vingt dieux, quelle nuisance :oops: !

Scusez-moa, le mot a échappé à ma vigilance. Il faut lire : dmarksion !

e.
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Messagede Leucobena » Ven 17 Fév, 2006 14:13

Mais chroniquement parlant, ni vouloir refaire sienne une histoire celtique dont la langue ne nous appartient plus, comment se véhiculait un parler phonétique, populaire et vrai, vers une écriture académique, élitiste, sophistiquée et figée ?


huuu ?

y mank kekchose en verbe là nan lol
Aucune troupe ne peut venir à bout d'un seul gaulois, si celui-ci a appelé sa femme à la rescousse. (Ammien Marcellin résumé à la louche...)
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Messagede Sedullos » Ven 17 Fév, 2006 14:44

Patrice a écrit:Salut,

est ce que les Druides ont vraiment disparu lorsque les romains les ont pourchassés?


Non. Et en plus on ne sait pas si les Romains ont vraiment pourchassés les druide. On dit que leurs pratiques ont été abolies, mais de quelle manière? Beaucoup ont du accepter le syncrétisme gallo-romain.

est ce qu'au moyen âge, les druides étaient présents


Ca dépend où. En Irlande, oui, jusqu'à ce que la christianisation soit achevée (6e-7e siècle). Ailleurs non.

A+


Patrice


Salut à tous,

Puisque ejds a relancé ce fil vient déjà vieux d'un an ou presque, j'en profite pour répondre à Patrice.

"Ca dépend où. En Irlande, oui, jusqu'à ce que la christianisation soit achevée (6e-7e siècle). Ailleurs non."

Tu oublies l'Ecosse. Il y avait encore des druides en Ecosse au moment de l'implantation des Irlandais fondateurs de royaumes comme celui de Dál Riata.

On connaît le druide picte Drostan, l'un des deux seuls druides historiques, avec l'Eduen Diviciacos, à avoir laissé leurs noms dans l'histoire.
Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)

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Messagede Taliesin » Ven 17 Fév, 2006 14:59

je pense sincèrement qu'on devrait se remettre à parler et écrire vieux-françois, c'est-à-dire patois, histoire de rapprocher la langue écrite de la langue parlée populaire et vraie, en tout cas beaucoup plus riche que le métalangage trucmuche sms.

Car ce n'est pas tant le fait de massacrer l'orthographe qui est désolant (après tout ce n'est qu'une convention), ni même la syntaxe (apparemment, c'est fait exprès), mais la pauvreté de vocabulaire et d'expressions de ce squelette de langage.

le sms est à la langue (française ou autre) ce que le fast-food est à la gastronomie.

l'article dit aussi que les compétences des élèves évoluent : "Ils apprennent les sciences économiques, la sociologie. Mais ils maîtrisent moins bien le français"

mais pour apprendre quoique ce soit, il faut bien passer par le langage, qu'il soit parlé ou écrit. Il n'y a plus que des graphiques et des dessins dans les manuels scolaires, ou quoi ? Et les profs servent d'interprètes entre les auteurs, chercheurs,...etc de toutes disciplines et les élèves, pour leur donner une bouillie pré-mâchée et facilement digeste ?

J'aimerais bien savoir quel est le nombre de livres lus par un ado en un an, à peu près (non compris les BD et le programme télé)
Pour ce qui est de la Victoria accro des blogs, ça doit être pas loin de zéro.
Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
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Messagede Sedullos » Ven 17 Fév, 2006 15:35

Taliesin, je suis d'accord avec toi, avec vous sur le fond mais à ta question :

"J'aimerais bien savoir quel est le nombre de livres lus par un ado en un an, à peu près (non compris les BD et le programme télé)
Pour ce qui est de la Victoria accro des blogs, ça doit être pas loin de zéro."

Je répondrais que je ne sais pas le nombre, mais qu'il faut prendre en compte l'explosion du fantastique et de l'heroic fantasy auprès du jeune public : Harry Potter, Le Seigneur des anneaux, Narnia, et des séries comme A la croisée des mondes, Eragon, Artemis Fowl.

Ce sont souvent des pavés et les ado et pré-ado les lisent du début jusqu'à la fin.
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Messagede ejds » Dim 26 Fév, 2006 20:41

Sur les avantages de l’école buissonnière pour des jeunes peu enclins de sacrifier leurs plus belles années aux études (de l’âge de 5 ans à 25 ans ?) et avec comme seul plan de carrière de devenir « grand chef des druides » : :shock::?

mikhail a écrit: En effet, l'apprentissage de père en fils a longtemps été le mode de transmission de la culture (morale, mais aussi du sol !), des techniques et des arts.
Cete transmission était également celle d'une initiation, au sens traditionnel, à chaque niveau de la société.
L'initiation d'un paysan n'est pas celle d'un guerrier, encore moins celle d'un druide.
Il n'y a toutefois pas obligation rigide de rester dans son milieu social, tant chez les grecs, les Romains, que les Celtes...

En Irlande (mythique ?) le grand druide d'Ulster Cathbad a une centaine d'élèves, "faisant un bruit étourdissant", mais seuls cinq ou six seront des futurs druides...
(Je n'ai plus en mémoire dans quel texte j'ai lu cela).
Ce qui compte, c'est la permanence et la régularité de l'initiation, sans rupture.

http://www.forum.arbre-celtique.com/pos ... 7ebd2d2a61

Muskull a écrit:Un article très intéressant sur le sujet :

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 7371#37371

Dès lors se pose une question. Entre leurs élèves, nombreux (magnus adulescentium numerus), et les candidats retenus à la prêtrise, où se situait la limite, comment s'opérait la sélection, et quelle était la part de la sélection et celle de la vocation ?

Cl. Sterckx, que la question a récemment retenu, suggère que si l'accès à l'enseignement n'était pas réservé à la caste druidique, il peut ne s'être agi que d'une partie du savoir « profane » ou, au plus, de formes auxiliaires de sacerdoce ne requérant qu'un cursus moins long, tandis qu'on a pu réserver aux fils de druides les formes supérieures de la science théologique, les arcanes.

De fait, ajoute Cl. Sterckx, « des textes les plus anciens... aux derniers siècles des populations claniques d'Irlande et d'Écosse, l'hérédité des fonctions (druides, poètes, musiciens, médecins...) est générale ». Il semble bien en effet ressortir de deux passages du poète bordelais Ausone (Prof. Burdigal., IV, 7 et X, 22 Peiper) que des sacerdoces exercés autrefois en Gaule étaient héréditaires. Le fait que les deux personnages évoqués soient devenus au temps d'Ausone des rhéteurs et des professeurs témoigne même d'une évolution caractéristique : le savoir s'est laïcisé en même temps qu'il s'est latinisé, mais il est resté une constante dans les deux familles.

D'autre part, une version du célèbre récit épique irlandais « le Rapt des vaches de Cooley » (Táin bó Cualnge) évoque le grand druide Cathbad et sa classe de cent cinquante enfants nobles, dont huit seulement, dit le texte, « étaient capables de science druidique »; et une autre version parle, à propos de la même classe, de « cent étourdis », nous apprenant ainsi que les élèves n'étaient pas tous armés de fortes motivations, et en même temps que les chiffres de 100 ou 150 étaient conventionnels, donc exagérés.

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/FE/01/Druides.html

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Dernière édition par ejds le Lun 27 Fév, 2006 17:42, édité 1 fois.
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Messagede ejds » Dim 26 Fév, 2006 20:42

Les druides: une vie conventuelle ?
Dans le texte suivant, l’auteur, Émile Thévenot, ironise à juste propos sur sur la vie conventuelle des druides.
Surtout sur leur autorité par rapport au peuple gaulois, "c’est-à-dire le peuple le plus ergoteur et le moins enclin à accepter une discipline".
Car, même la « baston », la loi du plus fort, prévaut pour choisir le chef suprême des druides. :?:shock:

Constatations, contradictions, doutes, croyances, exagérations... sont au rendez-vous !

Les druides. – C’est dans la classe sociale des nobles, que, selon toute vraisemblance, se recrutaient les druides. Nous ignorons totalement l’origine du druidisme comme aussi l’époque à laquelle cette institution avait pris naissance. Le recrutement se faisait parmi les jeunes gens de grande famille, qui venaient au druide soit de leur propre initiative, soit sur le conseil de leurs parents. La considération qui entouraient les druides, les privilèges dont ils jouissaient suffisaient à assurer un abondant afflux de novices.

La durée du noviciat était fort longue, pouvant aller jusqu’à vingt ans. Au reste, les druides, s’ils ne pouvaient accéder aux magistratures civiles, n’étaient point tenus à l’écart de la société. Le célibat ne leur était pas imposé, à ce qu’il semble. Il ne leur était pas interdit de posséder des biens et de chercher à s’enrichir. Pas davantage, ils ne menaient une vie conventuelle ; la théorie de Bertrand, qui établissait un parallèle entre de soi-disant collèges de druides et les lamasseries du Thibet, ne paraît pas correspondre à la réalité.

En fait nous voyons le druide éduen Diviciac prendre une part active à la vie de sa cité. Il vint en ambassade à Rome, connut Cicéron. Au cours de la guerre des Gaules, il joua un rôle de premier plan auprès de César et même, en 57, il commanda en personne. Toutefois, si les druides partageaient la vie militaire, c’était de leur plein gré, car ils n’étaient pas astreints au métier des armes, pas plus qu’au paiement d’impôts.

Nous ne possédons pas de données sur le nombre des druides, ni sur les différents échelons possibles de la hiérarchie. De même qu’il y avait des degrés dans la noblesse, de même le sacerdoce comportait plusieurs dignités.

Les druides des diverses cités, au moins ceux de la Celtique formaient une ample association et reconnaissaient pour chef suprême l’un des leurs. Ce grand prêtre, nommé à vie, exerçait sur tous les druides une autorité incontestée. A sa mort, le plus élevé en dignité lui succédait. Au cas où plusieurs druides étaient égaux en mérite, on avait recours à l’élection ; parfois les candidats en venaient aux mains et le plus heureux au combat devenait le chef suprême. Ce tournoi auquel se livraient les prêtres était sans doute en souvenir d’une époque où le droit du plus fort réglait tous les rapports entre les hommes.

Chaque année, à temps fixé, les druides se réunissaient dans un lieu consacré pour y tenir leurs assises. Ce lieu était situé sur le territoire carnute, choix symbolique, car le pays des Carnutes passait pour le centre de la Gaule et il correspondait en effet sensiblement au centre de la Celtique et de la Belgique considérées comme un tout.

On peut supposer que l’assemblée se tenait au solstice d’été, dans un bois sacré. Des sacrifices solennels étaient offerts aux dieux et les druides exerçaient en grande pompe le rôle d’arbitre. Ils connaissaient des contestations en matières d’héritage, de propriété, des affaires criminelles. Presque tous les procès soulevés par les particuliers, presque tous les litiges entre états tombaient sous le coup de la juridiction des druides, si l’on en croit César. Il y a là quelque exagération. Le tempérament querelleur des Gaulois aurait donné fort à faire aux druides. En fait Strabon nous représente seulement les druides comme des arbitres agréés par les plaideurs, mais non imposés.

A l’égard des particuliers, les décisions des druides pouvaient être suivies d’effet, car ils disposaient d’une sanction redoutée. Les condamnés qui ne se soumettaient pas à la sentence rendue encouraient une véritable excommunication. Tenus pour impies et scélérats, ils voyaient la foule s’écarter de leur passage. On les fuyait comme des êtres entachés d’une tare morale ; on ne leur parlait point, on évitait même leur approche qui eût été une souillure ; ils ne pouvaient plus réclamer justice.

L’arbitrage druidique ne paraît pas avoir aussi bien réussi auprès des nations, car la Gaule n’a cessé d’être déchirée par des rivalités de peuple à peuple, rivalités dégénérant trop souvent en conflits sanglants. Si les druides étaient parvenus à empêcher ces luttes ou du moins à leur donner une conclusion acceptable et acceptée de tous, elles ne tiendraient pas une aussi grande place dans l’histoire de la Gaule indépendante. Malheureusement rien n’est plus notoire que les luttes pour l’hégémonie entre Eduens et Arvernes et la querelle des frontières entre Eduens et Séquanes s’éternisa. L’autorité des druides était donc peu respectée par les Etats.

Par un singulier paradoxe, ce sont les Gaulois, c’est-à-dire le peuple le plus ergoteur et le moins enclin à accepter une discipline, qui nous offre la première image d’une cour d’arbitrage international. Malgré le peu de résultat qu’ils obtinrent, il reste à l’honneur des druides qu’ils ont tenté d’aplanir les différends et de supprimer les causes des guerres par des jugements équitables.

HISTOIRE DES GAULOIS
Par Émile Thévenot, Presses Universitaires de France, 1946, pp. 26-28.

Une vie conventuelle (dans le sens de monastique, monacale, claustrale, moniale, ascétique…) est une vie qui a rapport aux couvents. :?
Dottin s'interroge aussi sur les druides formés ou vivants en communauté :

La Religion des Celtes

http://ugo.bratelli.free.fr/Dottin/Dott ... Celtes.htm

[...] Une question importante, et dont l’étude constitue la principale originalité du livre d’Alexandre Bertrand sur la religion des Gaulois, est l’organisation intérieure du corps druidique. César nous dit seulement que les druides ont un chef qui a sur eux l’autorité suprême [119]. Ce chef, à sa mort, est remplacé par le plus digne et si plusieurs compétiteurs ont des titres égaux le successeur est élu par les suffrages des druides. Quelquefois même on se dispute les armes à la main cette dignité suprême. Le texte d’Ammien Marcelin cité plus haut, parle incidemment des associations corporatives des druides produites sous l’inspiration des idées pythagoriciennes [120].

En Irlande, il n’est question ni d’un chef suprême, ni d’une hiérarchie, ni de corporations druidiques. Les druides agissent isolément ou par deux ou trois. Ils sont mariés et vivent en famille chacun dans leur maison. Dans une Vie de saint Patrice on lit qu’un jour dix druides vêtus de blanc se réunirent contre l’apôtre de l’Irlande ; rien n’indique que ces druides constituassent une association. A. Bertrand rapprochant le texte d’Animien Marcellin de l’organisation actuelle des lamaseries du Tibet a supposé que les affiliés du plus haut grade, les druides, étaient astreints à vivre en communautés, entourés de leurs disciples et des membres inférieurs de la corporation. Une pareille organisation entraînait de toute nécessité l’établissement de grands centres d’habitation. Comme les lamaseries de la Tartarie et du Tibet, ces espèces d’oasis religieuses auraient été le dépôt de vieilles traditions médicales et industrielles et un centre des lois civiles. Il y aurait eu dans ces communautés le mélange de doctrines d’un sentiment religieux et moral très élevé, source d’une vie cénobitique des plus sévères, avec des superstitions grossières, des pratiques barbares, un charlatanisme révoltant dont les chefs des lamaseries ont parfaitement conscience tout en se sentant impuissants à les détruire. Enfin de telles communautés auraient représenté en petit toute une société : prêtres, professeurs, architectes, artistes, musiciens, médecins, missionnaires. Les grands monastères d’Irlande, d’Ecosse et d’Angleterre qui semblent sortir de terre spontanément à une époque où la Gaule n’en possède pas encore, ne seraient que des communautés druidiques transformées par le christianisme. A. Bertrand remarque que dans ces monastères ce n’est pas la religion, ce sont les sciences, les lettres, ce qu’enseignaient autrefois les druides, qui sont surtout florissantes : on y sait non seulement le latin, mais le grec ; on y calligraphie avec un art qui n’a jamais été dépassé.

Cette ingénieuse hypothèse mérite d’être étudiée de près. En pareille matière, on ne peut arriver à la certitude. Il suffit qu’une hypothèse réunisse un certain nombre de probabilités pour qu’elle doive être retenue.

Une première question se pose. Le texte d’Ammien Marcellin a-t-il bien le sens que lui donne A. Bertrand : Le sens de sodalicius n’est pas douteux. Il signifie « relatif à une corporation » ; les sodalicia sont le plus souvent des corporations religieuses, mais le mot désigne aussi des corporations d’artisans ; en tout cas, il ne signifie point communautés. Quant à consortium il est difficile de déterminer si ce mot est pris au sens restreint ou au sens large, car il n’est pas employé dans un autre passage d’Ammien Marcellin et en eût-on d’autre exemple chez le même auteur, qu’on ne saurait prétendre qu’il y fût toujours employé dans le même sens. Au sens restreint, consortium se dit de la communauté de biens ; il est employé ainsi par Ulpien au Digeste, XVII, 2, 52, et par Suétone Claude 28. Mais au sens large il signifie simplement communauté au figuré, participation à, consortium reipublicae chez Tite-Live, consortium regni chez Tacite, Annales, IV, 3 ; consortium studiorum chez Pétrone, Satyricon, 101. S’il faut entendre dans la phrase d’Ammien Marcellin le mot consortium au sens restreint, on pourra peut-être donner à l’expression consortiis sodaliciis le sens d’associations cénobitiques. Si consortium est pris dans l’acception la plus large, consortiis sodaliciis ne signifie pas autre chose qu’associations corporatives, collèges, plus ou moins analogues aux collèges sacerdotaux des Romains.

On ne peut donc tirer une conclusion claire de ce texte obscur. Les raisons, qu’on pourrait opposer directement à la thèse de A. Bertrand sont surtout négatives. Comment se fait-il que si les druides ont une organisation si remarquable et si étonnante pour un Romain, César n’en ait rien dit ? On pourrait répondre que César n’a raconté avec soin et précision que ses campagnes et qu’il a peu étudié les moeurs et les coutumes des Gaulois. Mais il nous donne sur les druides assez de détails pour qu’on ne puisse supposer qu’il n’aurait pas mentionné le fait le plus caractéristique et le plus original de l’organisation druidique, d’autant qu’il nous fournit quelques renseignements sur la hiérarchie des druides. De plus, comment concilier l’hypothèse de druides vivant en communauté avec ce que nous savons de la vie du druide Diviciacus, qui est marié, a des enfants, prend part aux affaires publiques et même aux expéditions guerrières ? [...]

Georges DOTTIN (1904)

Le texte d’Ammien Marcellin : :shock::?

8. [...] inter eos drasidae ingeniis celsiores, ut auctoritas Pythagorae decrevit (42), sodaliciis adstricti consortiis, quaestionibus occultarum rerum altarumque erecti sunt et despectantes humana pronuntiarunt animas inmortales.

http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... /15.htm#42

(42) Ut auctoritas Pythagorae decrevit. Les druides vivaient en communauté, et professaient l'immortalité de I'âme. Cette ressemblance de dogme et de régime avec l'institut du célèbre philosophe ont suffi pour accréditer la tradition apocryphe d'un voyage de Pythagore dans les Gaules.

Ammien Marcellin, Histoire romaine, XV, 9, 8

On retrouvera la trame sur les lamasseries tibétaines sur le fil : :shock:

comparison celt - tibetain

http://www.forum.arbre-celtique.com/vie ... 15&start=0

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Messagede Pierre » Dim 26 Fév, 2006 21:40

Merci pour ces textes, ejds 8)


Les druides vivaient-ils en communauté ? Je n'en sais rien, mais....

Jusqu'à preuve du contraire, les archéoloques, n'ont pas retrouvé d'école du village. Dans ce cas, comment, et dans quelles conditions, se déroulait un enseignement pouvant durée vingt ans? Une communauté druide/éléves n'est pas inconcevable :wink:


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Messagede ejds » Lun 27 Fév, 2006 13:03

Pour revenir sur Alexandre Bertrand (1820-1902) et sur son ouvrage paru en 1897 : La Religion des Gaulois, (réédition à paraître au printemps) et dont on peut lire l'alléchant synopsis : :69:

"La Religion des Gaulois", les Druides et le Druidisme par Alexandre Bertrand, membre de l'Institut, a plus qu'aucun autre les capacités de pénétrer dans cet univers mythique qui a précédé les Francs, les Romains, les Gaulois et les nombreuses populations qui ont vécu sur territoire qui est notre patrie.

http://www.jeandebonnot.fr/a%20paraitre.htm


Un document d'un intérêt exceptionnel :

La Religion des Gaulois (Les Druides et le Druidisme)
par Alexandre Bertrand de l'Institut

http://www.jeandebonnot.fr/religion.htm

Quand César arriva en Gaule, il fut frappé d'une grande stupeur devant la quantité d'énormes pierres érigées en monuments qui s'élevaient de terre un peu partout.

L'étonnement de César
Le conquérant romain et ses soldats étaient complètement éblouis par ces pierres qui se dressaient, comme si elles voulaient défier le ciel. Les Sages et les Druides déclaraient qu'elles étaient là depuis toujours, "depuis que la terre existait".

Effectivement ! :?
A son plus « grand étonnement » (et au notre aussi), le premier surpris en débarquant en Gaule, fut César.

Mince alors ! Comme s’il n’y avait pas du tout de monuments mégalithiques dans son pays (et allant de découvertes en découvertes, le pôvre a certainement dû en tomber de son cheval en voyant l’armée de pierres debout qui l'attendait à Carnac) : :46:

http://orkneysaga.dnsalias.org/stonepag ... html#Italy

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Messagede ejds » Dim 23 Juil, 2006 16:29

Damana a écrit:alors voilà une petite question:

est ce que les Druides ont vraiment disparu lorsque les romains les ont pourchassés? ...

La triple mort de l’homme de Lindow II

Daté vers 60 ap J.-C., qui est ce deuxième homme de Lindow exposé au British Museum parmi les quatre corps et découvert dans un marais en Angleterre au sud de Manchester en 1984 ?! :?

Vraisemblablement un aristocrate ou prince druide, âgé d’environ 25 ans, barbu, 1m 68 et d’un poids de 60-65 kg, et décédé brutalement par coups, étranglement et noyade dans un marais, nu, excepté un brassard en fourrure de renard (et un plausible bonnet à la trappeur).

Mais quels sont les raisons de sa mort ? Le prisonnier d’un conflit intertribal et qui n’aurait eu que ce qu’il méritait ou bien encore coupable d’incompétence, peut-être aussi de traîtrise, de désertion ou même encore du refus du combat…, a-t-il été le responsable tout désigné et ou la victime passive et volontaire d’un sacrifice aux dieux par ses compatriotes à la suite d'un conseil de guerre et d'une série de désastres lors de l’avancée des Romains ?!!

Les questions et les raisons ne manquent pas, les réponses aussi ! :? :?

En traduction de la version anglaise : :shock:

sjsu.edu a écrit: Lindow Man (60 CE) - Celtic - Lindow Moss, Manchester/(B)

Reconstitution de la tête de l'homme de Lindow

The Trustees of the British Museum, London, England)-Ross

http://gallery.sjsu.edu/sacrifice/celt.html

L’homme de Lindow semble être l'une des découvertes archéologique les plus étonnantes pour ceux qui étudient les Celtes antiques et leur culture. Il a été trouvé en 1984 dans une zone de tourbière antique qui se trouve en Angleterre au sud de Manchester. Le fait que les propriétés chimiques de la tourbe ont aidé à reconstituer le corps et à le maintenir intact est essentiel. L'effet chimique est légèrement celui d'un effet de masque en cuir de peau, là où les détails du visage tels que les lignes faciales sont encore reconnaissables.

Les archéologues et les historiens ont étendu la recherche et les études sur cet homme, afin de nous aider à apprendre plus au sujet de la nature des styles de vie des Celtes antiques. Bien que les réponses ne soient pas 100 pour cent certaines, elles sont à l'évidence très fortes et quasi concluantes que l'homme de Lindow a été en effet victime d’un sacrifice. Et au delà de cela, il y a également une certitude irréfutable qu'il s'est très probablement offert lui-même sans lutter.

Les évidences que mènent des chercheurs à conclure qu'il s’agissait d’un sacrifice sont connues par la manière dont il est décédé. Apparemment, il a souffert la mort de ce qui était connu par les historiens celtiques comme la ' triple mort', qui était effectuée dans des buts rituels. La tête nue de l'homme a été aplatie par trois coups de hache, sa gorge ouverte d'une corde en tendon, trois fois nouée, et son sang rapidement vidé par la coupe précise de la veine jugulaire, il a été alors jeté dans les eaux du marais. Aussi bien que les tourbières, le chiffre 3 paraît avoir occupé des forces magiques aux yeux des Celtes.

En étudiant étroitement les détails du corps, les médecins légistes ont noté que le regard de l'homme semblait en paix, au niveau faciale, mais c’est une autre évidence qui mène les chercheurs à croire que cet homme s'est offert comme une noble offrande envers sa religion et son peuple. L'homme de Lindow, mis à part ses blessures qui mènent à la mort était singulièrement bien manucuré et apparemment bien traité. Aucune cicatrice suggère qu'il aurait participé à des batailles, et il a également des mains manucurés et non esquintés, ce qui est peu commun pour la plupart des Celtes, réputés travailleurs manuels.

Pour ces raisons des archéologues tels qu'Anne Ross et Don Robins présument qu'il était un prince druide, et si vous vous rappelez de ma discussion des druides plus tôt, qui étaient tenus dans une très forte estime et respectés du commun du peuple. Ces deux archéologues croient également que, puisqu'à ce moment particulier, les Romains essayaient de prendre contrôle et d'exterminer surtout les druides, qu'il s’est offert lui-même aux dieux pour leur défaite. Un don tout à fait honorable, généreux et plein d'espérance au bénéfice de son peuple et de leur culture !


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Dernière édition par ejds le Dim 31 Aoû, 2008 18:46, édité 1 fois.
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Messagede Muskull » Dim 23 Juil, 2006 17:40

Un aristo sans nul doute vu l'état de ses mains mais pourquoi un "prince druide" ? Pouvait-on être druide à 25 ans ?
Je verrais plutôt un substitut au sacrifice d'un roi qui avait faillit en n'étant pas victorieux, son "premier né" peut-être...
Ce qui expliquerait ce "visage paisible" de qui sauve sa famille et sa dynastie.
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