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Les crétins des fonds de vallées !

Permet d'accueillir tout ce qui n'a pas ou plus sa place dans les autres forums...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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22 messages • Page 1 sur 2 • 1, 2

Les crétins des fonds de vallées !

Messagede Marc'heg an Avel » Ven 10 Mar, 2006 0:52

Ici, c'est comme à la Samaritaine : on trouve de tout !

Etant en recherche d'indices sur le fil de Thulé, je suis tombé sur un article publié dans un dictionnaire d'histoire et de géographie de 1863.

Je préfère le passer ici afin de ne pas créer de perturbations inutiles sur l'autre fil :

--------------------------
M.N BOUILLET : Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. Hachette. 1863.

page 1827 :

Valteline :

" Vallis Tellina en latin moderne, Val-Tellina en italien, petite région de l'Italie septentrionale (jadis entre la Ligue-Cadée, le comté de Bormio, le duché de Milan, le comté de Chiavenne et la Terre-Ferme de Venise), aujourd'hui qui s'étend de l'Adda au lac de Côme : 2,200 kilomètres carrés; 63 000 hab.; chef-lieu : Sondrio. L'Adda le traverse, de hautes montagnes l'enferment. Sites très pittoresques, sol très fertile (on y trouve les productions de la Sicile à côté de celles des hautes montagnes). Dans les parties basses de la vallée se trouvent des crétins. La Valteline, après après avoir formé la limite Sud de la Rhétie au temps des Romains, passa aux Ostrogoths, aux Francs, aux rois de Germanie, et fut donnée comme fief par les empereurs aux évêques de Coire, qui en furent dépouillés tantôt pu la ville de Côme, tantôt par les ducs de Milan : finalement les Ligues grises et l'évêque reprirent ces pays en 1512 et l'évêque céda ses droits aux Ligues en 1630. L'Espagne, qui convoitait ce territoire pour joindre le duché de Milan au Tyrol, fit soulever les habitants contre les Ligues en 1620; la France soutint les Ligues (1622-32) et envoya à leur secours le duc Henri de Rohan, avec une armée qui les remit en possession de la Valteline. Bonaparte enleva la Valteline aux Grisons en 1797 et la réunit en 1807 au royaume d'Italie (elle forma le départ. de l'Adda; ch.-lieu Sondrio). En 1814, le pays fut donné à l'Autriche et réuni au royaume Lombard-Vénitien".

à la page 1742, l'auteur précise :

" Telline, un des noms de la Valteline. En 1798, une des 3 républiques qui furent établies un instant en Suisse, prit le nom de République telliane";

-------------------

A votre avis, c'est quoi les crétins qui se trouvent dans les parties basses de la vallée ?

(ps : j'ai relu plusieurs fois pour être sûr de ne pas me tromper !)

SVP : je ne voudrais pas créer d'incidents diplomatiques avec l'Italie, la Suisse, ou l'Autriche. Ménageons les sensibilités.

Souvenons nous de Guillaume TELL ! sacrée flèche ! :wink:

JCE diplomaticus.
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Messagede ejds » Ven 10 Mar, 2006 10:16

Le "crétinisme", un phénomène médical reconnu : :shock::?

De Tarentaise ou Maurienne : Ces crétins de Savoie !

Pendant longtemps les hommes en parlèrent comme d'une curiosité. Certains parents regardaient la venue d'un tel enfant comme un don du ciel. Le crétinisme saisit la Savoie au milieu du 19e siècle.

Emu et alerté, le roi Charles-Albert créa en 1845 une commission sur le sujet, composée de spécialistes en médecine, chimie et géologie dont Monseigneur Billiet, archevêque de Chambéry. L'objet était simple : enquêter puis rédiger un "dossier blanc " sur la progression du crétinisme dans les provinces et les mandements. Bien des causes de propagation furent explorées : conditions atmosphériques, nature du sol, qualité des eaux. Assistés de curés et de syndics, les médecins se répartirent entre Saint Jean de Maurienne, Moûtiers, Albertville, Aoste, Aiton ou encore Bourgneuf ; rapprochant leurs réflexions sur le crétinisme et l'affection du goitre.

Les premières études sur l'infirmité, menées au XVIe siècle, avaient déjà été suivies de publications des médecins suisses Félix Plater et Josias Smiler. Pour poursuivre l'enquête, le Dr Trombotto fut appelé à organiser les investigations. Dénommés " les marrons " en Vallée d'Aoste à cause de leur tient obscur, qualifiés de " Trissel " en Valais, appelés " Scempiaggine " en Italie, les crétins des Etats sardes allaient ainsi être soignés. Selon les médecins, le crétinisme était " une organisation manquée " sans trace de beauté, ni harmonie. Les exemples cités évoquent une petite intelligence, tel ce jeune crétin de Saint-Avre, qui gagnait sa vie en imitant le soldat. Etaient également mentionnés des " semi crétins ", dépourvus de course rectiligne. " Ils manifestent une fatigue musculaire. Les hommes se limitent à porter du bois, de l'eau, à garder les troupeaux tandis que les femmes assurent la garde des enfants au berceau " soulignait les médecins. Le crétinisme resta cependant à l'état endémique dans les Etats Sardes, se limitant aux vallées profondes et humides. Son extension vint surtout de la vallée d'Aoste, à Pignerol, à Ivrée ou à Gressoney où les villages logés en fond, près des torrents, recevaient peu la lumière solaire, notamment l'hiver. Quelques villages mieux exposés, comme Gressan, Villleneuve, Ollomont étaient également concernés.

Des cas plus nombreux en Basse Maurienne !

En Maurienne, des cas apparurent, nombreux à La Chambre, moins à Modane et très peu à Lanslebourg. A Aiguebelle, "les hoès" étaient "de petite taille et nonchalants" consignait Mgr Vibert, certain que dans la vallée, le crétinisme se concentrait dans les habitations sales. "La vieille race croupit dans ses anciennes conditions de torpeur de paresse, d'infection et de misère !" déclarait-il.

http://www.123savoie.com/index.php?act=art&art=9823

[...]

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Messagede ejds » Ven 10 Mar, 2006 10:16

On dit d’une personne imbécile, stupide, ignare, ignorante… : quel crétin !
Quant à lui, le "crétinisme" est un phénomène médical reconnu.
C'est une affection congénitale due à une insuffisance thyroïdienne et caractérisée par une idiotie, un nanisme, une atrophie génitale. :shock::?

Le crétinisme dans les Alpes

http://www.france5.fr/js/005933/31/

Livre

L'Histoire en Savoie : goitreux et crétins des Alpes... et d'ailleurs
Auteur : André Palluel-Guillard
Editions : Société savoisienne d'histoire et d'archéologique
Livret périodique - Numéro 5 - Nouvelle série - 2003

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Dernière édition par ejds le Ven 10 Mar, 2006 11:09, édité 2 fois.
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Messagede Patrice » Ven 10 Mar, 2006 10:51

Salut,

Eh oui, le génie des Alpages a son origine!

Sérieusement, le crétinisme est dû à un dysfonctionnement de la thyroïde, généralemen à cause d'un manque d'iode.

C'était endémique dans les Alpes, mais aussi un peu partout ailleurs. C'est une des raisons de l'apport d'iode dans l'eau courante ou dans le sel.

A+

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Messagede Marc'heg an Avel » Ven 10 Mar, 2006 11:02

Ouf ! ça me soulage donc ! :lol:

Ici, en Bretagne, on a l'eau courante et l'iode. Il en tombe au moins 2 fois par jour ! :wink:

Mais, sérieusement à l'égard de nos amis : pourquoi ceux des vallées étaient-ils plus exposés à ce problème que ceux des hauteurs ? Consanguinité ?

JCE :)
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Messagede lopi » Ven 10 Mar, 2006 11:06

Thulé, île étape vers l'Hyperborée?
Le crétinisme des Alpes aurait été identifié à une forme sévère d'hypothyroïdie. Plusieurs étiologies à l'hypothyroïdie, mais une carence en iode peut en être une. La faible teneur en iode des eaux de certaines vallées alpines explique de nombreuses hypothyroïdies, et donc certains "crétinismes".
Ces hypothyroïdies par carence en iode sont fréquemment associées à un goitre (toute pathologie thyroïdienne ne s'accompagne pas forcément de goitre).
Pline nous dit que les jeunes filles transpadanes se protégeaient de ces goitres par des colliers d'ambre.
Les paysannes transpadanes portent en guise de colliers des morceaux de succin, surtout comme ornement, mais aussi comme remède ; on croît en effet que le succin agit contre les amygdalites et les maux de gorge ; car la nature des eaux dans ces régions proches des Alpes donne différentes maladies aux gosiers humains.
E. de Saint-Denis, traducteur et commentateur de ce XXXVIIe livre de Pline spécifie que jusque dans les années 1970, l'usage s'était conservé dans ces régions de suspendre des colliers d'ambre, comme protection contre les maladies, au cou des enfants.

Et l'ambre la meilleure venait de... l'Hyperborée, des larmes d'Apollon. :shock:
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Messagede Marc'heg an Avel » Ven 10 Mar, 2006 11:20

Bien joué, Lopi,

La circumvellation est totale. César n'aurait pas fait mieux ! puisqu'à partir d'une annecdote, on revient au point de départ.

Comme quoi, en Humanité, tout se tient !

JCE :wink:
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Messagede ejds » Ven 10 Mar, 2006 12:42

Pioché sur Glouglou un site dictionnaire. Bien pratique mais par contre le recopié-collé ne l'est pas (texte en gras, italique...) : :shock:

Crétin, -INE n. XVIIIe siècle. Emprunté du valaisan crestin (du latin christianum), au lieu de crestien. Employé d'abord au sens de « malheureux », puis devenu péjoratif. 1. PATHOL. Personne atteinte de crétinisme. 2. Par ext. Fam. Individu particulièrement inintelligent, incapable de comprendre et d'apprendre. C'est un crétin, un parfait crétin. Le dernier des crétins. Souvent utilisé comme terme d'injure. Se faire traiter de crétin. Bande de crétins ! Quelle crétine ! Adjt. Il est complètement crétin.

Crétinerie n. f. XIXe siècle. Dérivé de crétin. Fam. 1. Stupidité, bêtise. Il a eu la crétinerie de se laisser prendre à de tels boniments. 2. Acte ou propos qui traduit la bêtise. Faire, dire des crétineries.

Crétiniser v. tr. XIXe siècle. Dérivé de crétin. Fam. Abêtir, abrutir. Ces émissions stupides risquent de crétiniser les enfants.

Crétinisme n. m. XVIIIe siècle. Dérivé de crétin. PATHOL. État d'arriération mentale accompagné de troubles somatiques, résultant d'une insuffisance thyroïdienne. Par ext. Fam. Manque total d'intelligence.

http://www.patrimoine-de-france.org/mot ... html#mot-7

on trouvera aussi une autre variante :
Mongolisme n. m. XXe siècle. Dérivé de Mongolie, nom géographique, parce que le type physique des personnes atteintes de cette maladie passait pour rappeler celui des Mongols. Maladie congénitale, non héréditaire, définie par la présence en surnombre d'un chromosome 21, et qui se caractérise par un faciès aux yeux bridés, diverses anomalies morphologiques, et une arriération mentale (en termes de médecine, on dit aussi Trisomie 21).

http://www.patrimoine-de-france.org/mot ... tml#mot-10

Dans les Pyrénées aussi : :shock::?
Les Cagots de Stillom

http://perso.wanadoo.fr/escolan/sousfeu ... aysbis.htm

Les cagots sont une population issue de la misère. Souffrant de mongolisme, de goître, ou de divers dégénérescences, ils étaient exclus de la société et vivaient de mendicité. Rassemblés ils fondaient des communautés qui vivaient cachés. Stillom abritait une de ces populations. Comme ils étaient maudits, ils inspirèrent de nombreuses légendes diaboliques. Leur communauté remonterait du moyen âge jusqu'au début du 19ème siècle. Leur origine viendrait des wisigoths (cat de goth qui signifie chien ?), des sarrasins, ou des lépreux blancs. Ils n'avaient le droit de travailler que le bois (charpentier, menuisier, bûcherons...).


Histoire & histoires
Les Cagots

http://www.originepyrenees.com/mag/hist/

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Messagede lopi » Sam 11 Mar, 2006 9:37

Les crétins d'e étaient donc des parias de la société.
De l'époque gallo-romaine, mais du tout début, seconde moitié du premier siècle avant J.-C, on a quelques témoignages sur ces crétins.
Une petite tête en calcaire représente, selon Bernard et Vassal (Bernard et Vassal, Etude médicale des ex-voto des sources de la Seine in Revue archéologique de l'Est et du Centre Est, 1958, 2, pp 329-337), , avec un réalisme qui se passe de commentaire, un homme atteint de faiblesse mentale : c'est le crétin béat. Selon les mêmes auteurs, une autre tête en calcaire figure une femme dont la débilité psychique ne fait pas de doute.
Il est intéressant de noter que la débilité, dans ces cas, était considérée comme une maladie, au même titre que les autres pathologies pouvant faire l'objet de représentations sculptées, et traitée comme telle, dans un sanctuaire d'eaux. Et qu'ils étaient accompagnés pour qu'ils guérissent, puisque "quelqu'un" a fait la demande de cette représentation sculptée pour eux.
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Messagede Pan » Lun 13 Mar, 2006 10:03

Crétin des Alpes, nanisme et crétinisme... Et qui c'est qui monte le sel à travers ces gorges pour rendre les gens moins c... :wink:

Ces parias sont devenus très riches par chez nous parce qu'ils nettoyaient nos égoûts et ramasser la m....
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Messagede ejds » Lun 13 Mar, 2006 10:37

Fiiiou ! Bong !! :(
Et bé dit donc, grave ras des pâquerettes les commentaires ranplanplans, scato/salés du père Pan !
Y a pas de doute la dessus, c'est à force de faire le baudet qu’on obtient du son ! :?


Un documentaire ethnographique : Las Hurdes - Tierra sin pan de Luis Buñuel.

Jusqu'en 1922, année où la première route y fut tracée, Las Hurdes, ces montagnes situées à peine à 100 Km de Salamanque, la plus vieille université au sud-ouest de l’Espagne, étaient quasi inconnues du reste du monde et même des Espagnols.

Comme identique à bien d’autres populations, parmi lesquelles la Savoie, tout ce que l’aridité, la stérilité des sols peuvent provoquer chez l’homme qui habite cette région et que l’on peut retrouver dans les écrits des auteurs antiques : isolement géographique, promiscuité, hygiène alimentaire, ignorance... engendrant misère, nanisme et crétinisme... : :shock::shock:

Terre sans pain

Juste après le générique, un carton situe la région où fut tourné le film, du 20 avril au 24 mai 1932: " Cet essai cinématographique de géographie humaine a été tourné en 1932, peu de temps après l'avènement de la République Espagnole. De l'avis des géographes et des voyageurs, la contrée que vous allez visiter, appelée "Las Hurdes" est une région stérile et inhospitalière, où l'homme est obligé de lutter, heure par heure, pour sa subsistance. Jusqu'en 1922, année où la première route y fut tracée, "Las Hurdes" étaient presque inconnue du reste du monde et même des habitants de l'Espagne ".

http://site.voila.fr/cineclub/realisat/ ... nspain.htm

Nous traversons d'abord La Alberca où nous assistons à une "fête étrange et barbare. Devant la population rassemblée, les hommes les plus récemment mariés doivent, chacun, arracher la tête d'un coq". Puis, dans la vallée des Batuecas, nous remarquons le grand nombre d'édifices religieux avant d'arriver aux Hurdes dans les villages desquels "détail curieux, nous n'avons jamais entendu une chanson". La misère y est grande. Pas d'eau ou presque: "le ruisseau sert à tous les usages" et le pain y est presque inconnu. Et cependant, à l'école: "à ces enfants affamés, on apprend comme partout ailleurs, que la somme des angles d'un triangle est égale à deux droits. La majeure partie des habitants sont malades. Le goitre est la maladie spécifique des Hurdes Hautes" . Nourriture rare, haricots, pommes de terre, porc ou chèvre. Des ruches produisent également un miel très amer et parfois les abeilles s'attaquent aux animaux mais aussi aux hommes. La terre est très aride et produit peu au prix d'un énorme travail. La sécheresse favorise la transmission du paludisme et il n'est pas rare que des villages entiers soient atteints. "Les nains et les crétins sont en grand nombre". Quant à la mort, dont une vieille en prière dit: "Il n'y a rien qui ne tienne mieux en éveil que de penser toujours à la mort" elle est un problème car nombre de villages des Hurdes n'ont pas de cimetière. Nous assistons au transport, sur plusieurs kilomètres, du cadavre d'un enfant. "La seule chose luxueuse que nous avons rencontrée aux Hurdes, ce sont les églises".

Dans une région montagneuse particulièrement déshéritée, Luis Bunuel filme la vie misérable des habitants. Cet "essai cinématographique de géographie humain" fit scandale et fut interdit jusqu'en 1937. Le gouvernement républicain lui reprochait de donner une image pitoyable de l'Espagne.

Pourtant même si le constat débouche sur des visions dignes de Goya, jamais Bunuel ne se délecte de l'atrocité qu'il montre : un bébé meurt sous les yeux de sa mère, un âne est dévoré par les ruches qu'il transporte...


Au-delà du sensationnel et de la démesure, les "arrangements" du documentaire : :?

«Las Hurdes» de Luis Buñuel: le réel est surréel

http://www.jgcinema.org/pages/view.php? ... dossier=19

[…] Las Hurdes est par dessus tout un de ces films aux multiples versions, parmi lesquelles il est difficile de déterminer l’originale, tellement le film a été réaménagé en fonction des exigences (par exemple, en France certaines images introductives ont été coupées: on y présentait à l’aide d’une carte géographique de l’Europe et d’un commentateur, la misère de cette région comme identique à celle d’autres populations, parmi lesquelles la Savoie)


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Messagede lopi » Lun 13 Mar, 2006 15:32

======
Dernière édition par lopi le Lun 13 Mar, 2006 17:45, édité 1 fois.
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Messagede Pan » Lun 13 Mar, 2006 15:42

ejds a écrit:Fiiiou ! Bong !! :(
Et bé dit donc, grave ras des pâquerettes les commentaires ranplanplans, scato/salés du père Pan !
Y a pas de doute la dessus, c'est à force de faire le baudet qu’on obtient du son ! :?


Il n'a pas tout compris le monsieur? Thyroïde, ça te dit qqchose
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Messagede Pan » Lun 13 Mar, 2006 15:49

Bon j'explique car visiblement, on entend pas bien par chez vous. Le nanisme permettait à ces personnes de passer par les égoûts (entourés de fil de fer) qu'il raclait. Ensuite, il ramassait le tout et vendait tout çà à prix d'or pour fertiliser les champs du haut pays niçois. Le sel était monté à dos d'âne et de mule, à travers les gorges (pour le goître, l'image est limpide!).

Voilà, c'est tout, tes paquerettes et tes ranplanplans, tu sais quoi en faire. Vous pouvez pas rester poli :x .
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Messagede Pierre » Lun 13 Mar, 2006 16:26

Désolé Pan,

Mais, j'ai bien peur que cette histoire de "nains dans les égouts", ne soit pas connu de tous. Même Lopi semble l'avoir mal interprèté (se faire du beurre sur les malades, alors que c'était exactement le contraire), et a du coup traiter les médecins de nabots et de crétins...

Simple problème de longueur d'onde :wink:


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