GUERRES CIVILES.
IV (0). Après Sylla, de pareilles [discordes] s'allumèrent encore jusqu'à ce que Gaius César, investi par élection d'un pouvoir qu'il garda longtemps en Galatie (Gaule), répondit au sénat qui lui ordonnait de s'en démettre, en accusant, non le sénat, mais Pompée : Pompée était son ennemi ; il était à la tête de l'armée d'Italie ; il méditait de lui retirer son commandement. César propose des conditions ou bien les deux généraux gardent leurs armées pour n'avoir pas à craindre l'inimitié l'un de l'autre ; ou bien Pompée, ayant licencié ses troupes, rentre pareillement dans la vie privée sous les lois. Mais il ne gagna rien ni sur un point ni sur l'autre, et, quittant la Galatie (Gaule), il marcha contre Pompée et contre sa patrie...
XXIX Apuleius porta une loi pour le partage des terres qui, dans ce qu'on appelle aujourd'hui Galatie (Gaule) romaine, avaient été occupées par les Cimbres, peuple de race celtique. Ces barbares, Marius les en avait chassés naguère, et, jugeant que ce pays n'était plus aux Galates (Gaulois), il l'avait distrait de la Galatie (Gaule) pour le donner aux Romains.
XLII (0). Sextus César prend avec lui dix mille fantassins Galates (Gaulois), des Nomades (Numides) et des Maurusiens (Mauritaniens), cavaliers et fantassins, et marché contre Acherres.
L. Un renfort de Galates (Gaulois) lui étant arrivé, il (Cluentius) se rapprocha de Sylla. Quand les deux armées furent en présence, un Galate (Gaulois), d'une haute stature, provoqua un des Romains au combat. Un Maurusien de petite taille lui tint tête et le tua ; les Galates, frappés de terreur, s'enfuient aussitôt...
LXI. Marius échappa à toutes les recherches ; il arriva à Minturnes, n'ayant avec lui ni un officier ni un serviteur. Comme il se reposait dans une maison très sombre, les magistrats de la ville effrayés par le décret du peuple (qui le mettait hors la loi), mais se donnant bien de garde de se faire les meurtriers d'un homme qui avait été six fois consul et avait accompli tant de grandes choses, envoyèrent avec une épée pour le tuer un Galate (Gaulois) qui demeurait chez eux. Le Galate, dit-on, en s'avançant dans les ténèbres vers le grabat de Marius, eut peur : il avait cru voir jaillir des yeux de Marius des éclairs et des flammes. Ce fut bien autre chose lorsque Marius lui-même, se dressant hors de sa couche, lui cria d'une voix forte : « Oserais-tu bien, toi, tuer Gaius Marius? » Le Galate fit volte-face et s'enfuit dehors, semblable à un fou et criant : « Je ne puis tuer Gaius Marius. »...
LXII. Les magistrats de Minturnes. persuadés que le Galate avait obéi à un dieu, et que d'un dieu lui était venu cet effroi, renvoyèrent aussitôt Marius de leur ville, pour qu'il se sauvât où il pourrait...
LXVI (0)... Pour avoir des troupes (les consuls Octavius. et Mérula) envoyèrent dans les autres villes qui leur obéissaient encore et dans les contrées de la Galatie (Gaule) les plus voisines.
LXVII. ... (0). Cinna envoya occuper Ariminum pour fermer l'entrée de cette ville à des troupes venant de la Galatie (Gaule) romaine.
LXXVV... (0). Lutatius Catlus, collègue de Marius dans la guerre contre les Cimbres.... Ces affranchis, Cinna qui souvent leur avait interdit (toutes ces violences) sans rien gagner, les fit envelopper la nuit, pendant qu'ils reposaient encore, par une troupe de Galates (Gaulois) et massacrer jusqu'au dernier...
LXXVII (0). Sylla, dans son orgueil, écrivit au sénat une lettre où il énumérait tout ce qu'il avait fait en Libye contre Jugurtha le Nomade (Numide), alors qu'il était encore questeur, dans la guerre des Cimbres en qualité de lieutenant, etc.
LXXXVI (0). Sans cesse grossissaient les armées des consuls (Gaius Norbanus et L. Scipion), grâce aux renforts qui leur venaient et de l'Italie dont la plus grande partie était encore avec eux, et de la Galatie voisine qui entoure L'éridan (Gaule circumpadane). Sylla, de son côté, ne s'endormait pas...
XCII Tous les Galates (Gaulois) qui s'étendent de Ravenne aux Alpes passèrent en masse du côté de Métellus...
CVII. Lépidus, à qui le sort avait donné la Galatie transalpine, ne revint point pour les comices.
CIX. Il (Pompée) passa d'un fier courage les monts Alpes, non pas par la route si laborieuse d'Hannibal, mais par une autre qu'il ouvrit entre les sources du Rhône et de l'Eridan. Ces deux fleuves sortent des monts Alpes, non loin l'un de l'autre, et coulent, l'un à travers la Celtique, transalpine, vers la mer Tyrrhénienne, l'autre en deçà des Alpes, vers la mer Ionienne; c'est celui qui, au lieu du nom d'Eridan, a pris le nom de Pô...
CXVII... (0). Spartacus courait à travers les monts Apennins vers les Alpes, pour descendre, des Alpes, chez les Celtes, quand l'un des consuls l'empêcha de fuir, tandis que l'autre le poursuivait...