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Les cavaliers Celtes

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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90 messages • Page 3 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6

Messagede DT » Dim 11 Fév, 2007 23:01

Salut,
HÉLIODORE. Éthiopiques, IX, 15; trad. d'après MAILLON. J., Paris, Les Belles Lettres, CUF. 1960
Voici quelle est la forme de leur armure. L'homme est choisi pour sa vigueur exceptionnelle. Il est coiffé d'un casque compact, fait d'une seule pièce, qui, tel un masque, représente exactement une figure humaine et recouvre entièrement la tête depuis le sommet du crâne jusqu'au cou, sauf les yeux, pour permettre de voir. Sa main droite est armée d'une lance [kontos], plus longue qu'une haste [lonkhè] ; la main gauche reste libre pour tenir les rênes. Une épée [kopis] est suspendue à son côté. La poitrine et tout le reste du corps sont cuirassés. Voici comment est faite la cuirasse : des plaques de bronze et de fer, quadrangulaires, et d'un empan dans chaque sens, sont liées entre elles par leurs extrémités, s'imbriquant les unes dans les autres dans le sens de la hauteur et dans le sens de la largeur, d'une façon continue. Elles sont attachées ensemble par-dessous par des liens lâches à l'endroit où elles se rejoignent. C'est comme un vêtement d'écailles qui adhère au corps sans le blesser et l'enveloppe complètement, entourant chaque jambe séparément, sans gêner les mouvements, car il peut se contracter et s'allonger. Elle a des manches et va du col aux genoux, ouverte seulement à hauteur des cuisses pour permettre à l'homme de monter à cheval. Sur une telle cuirasse, les traits rebondissent et nulle blessure n’est à redouter. La cnémide va de la pointe du pied au genou et s'attache à la cuirasse. Une armure semblable protège aussi le cheval : ses membres sont entourés de jambières ; sa tête est entièrement couverte de plaques frontales; de son dos pend de chaque côté, sur les flancs, une housse de lames de fer qui le protège, tout en laissant libre le dessous du ventre afin de ne pas gêner sa course. Le cheval ainsi armé et pour ainsi dire enchâssé, le cavalier l'enfourche ; mais il ne se hisse pas seul ; il faut qu'on le soulève à cause de son poids. Et quand arrive le moment du combat, il lâche la bride, éperonne sa monture et s'élance de toute sa fougue sur l'ennemi, pareil à un homme de fer ou à une statue sculptée dans la masse qui se mettrait en mouvement. Le kontos horizontal darde au loin sa pointe. Il est soutenu du côté du fer par un lien attaché au col du cheval, tandis que sa poignée est fixée à la croupe par un lacet. Ainsi, il ne cède pas sous les chocs, mais aide la main du cavalier qui n'a qu'à diriger le coup. L'homme se raidit et s'arc-boute pour faire une blessure plus profonde, et son élan est si impétueux qu'il transperce tout ce qu'il trouve devant lui et souvent, d'un seul coup, désarçonne deux ennemis à la fois.

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Messagede Sedullos » Lun 12 Fév, 2007 0:30

DT, salut,

La selle ou plutôt l'absence de selle chez les Germains est mentionnée par César, BG IV, 2.

La plus ancienne représentation de selle à cornes gauloise ou auxiliaire est à Glanum et datée de -40 à - 30 av J.-C. d'après Feugère, Les armes des Romains.

Toujours d'après Feugère, la selle à cornes est une invention gauloise.
On la trouve représentée sur les stèles funéraires des cavaliers auxiliaires surtout en Rhénanie.

Bonne nuit 8)
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Messagede DT » Lun 12 Fév, 2007 10:36

Salut,
Effectivement Sedullos, on trouve bien des cavaliers romains de la fin du Ier siècle avec selle.

127
Image
Fragment de stèle découverte à MAYENCE, connue depuis 1530. (Pls. XLII et XLIII)
Conservé au musée. Matériau : calcaire commun.
Bibliographie : E. 5785. R. WEYNAND, B.J., 108/109, 1902, p. 215, n° 168. F. KOEPP, B.R.G.K., 13, 1921, fig. 4, p. 16. K. SCHUMACHER et H. KLUMBACH, op. cit., n° 84, p. 22, pl. 26. J.J. HATT, Tombe, p. 148, H. GABELMANN, B.J., 172, 1972, p. 115, p. 137. Id., B.J., 173, 1973, p. 164.
Dimensions : Hauteur: 1,28m. Largeur: 0,75m. Epaisseur : 0,13 m.
Les angles supérieurs de la stèle rectangulaire sont ornés de rosaces de forme triangulaire. Dans une niche peu profonde dont le bandeau de l'arcature porte un décor d'engravures obliques créant l'illusion d'une torsade, un cavalier romain galope à droite escorté par son valet d'armes. Il porte un casque à frontal, couvre-nuque et paragnathides, une cuirasse non moulante et un pantalon moulant couvrant les jambes jusqu'à mi-mollet. Une épée, attachée à un ceinturon sur la cuirasse pend verticalement le long du côté droit du soldat. Le bras gauche est abrité par un bouclier. De la main droite levée à la hauteur de la tête, le cavalier brandit une lance dont l'extrémité de la hampe déborde du cadre de la niche et apparaît vers les rosaces de l'écoinçon à gauche et dont le fer est dirigé vers la gorge du Barbare. Le visage, vu de profil, traduit la détermination. Il ne regarde pas le Barbare gisant sous les pieds du cheval à demi-couché sur le dos, jambes repliées et tenant de son bras droit une épée, non dans un geste de menace mais de défaite, la lame étant dirigée vers le sol. La chevelure longue pend dans le cou. Elle décrit une succession de petites mèches parallèles et raides. Le visage, vu de profil, est très mutilé. Il est difficile de dire s'il portait une barbe et une moustache. Le Barbare semble entièrement nu. Le bras gauche est protégé par le bouclier hexagonal, qui apparaît au premier plan, le long du corps, de la tête aux genoux.
Sous la niche était inscrite la dédicace que l'on peut restituer ainsi :
ANNAVSO SEDA
VONIS F(ilius) CIVES
BETA SIV[(s, eques) alae]
II. FLAVIA [e...
- Germain.
- Datation: stèle néronienne ou du début de la période
flavienne.

133.
Image
Stèle découverte à ZAHLBACH, en 1804. (Pls. XLVI et XLVII).
Conservée au musée de Mayence. Matériau : pierre commune. Calcaire.
Bibliographie : E. 5852, R. WEYNAND, B.J., 108/109, 1902, p. 211, n° 136. F. KOEPP, BRGK, 13, 1921, p. 15, fig. 4. J. COLIN, Les antiquités romaines de la Rhénanie. Paris 1927, pl. XV. J.J. HATT, Tombe, p. 148. H. GABELMANN, B.J., 172, 1972, p. 115, 137, 164 et ID, ibid., 173, 1973, p. 167.
Dimensions : Hauteur: 1,63m. Largeur: 0,87m. Epaisseur : 0,20 m.
Stèle du type de celle n° 127. On reconnaît dans la niche un cavalier de l'armée romaine galopant à droite, escorté d'un valet d'armes, et dont la monture terrasse un Barbare. Frappantes sont les comparaisons entre ces bas-relief et celui du n° 133. Le cavalier brandit une lance et ne regarde pas son adversaire. Les sabots des pattes antérieures du cheval reposent sur la tête d'un Barbare assis à terre, jambes repliées, vers la gauche, prenant appui sur le coude gauche et tenant de sa main droite levée une épée. La tête relevée est vue de profil. Le torse et le bras gauche sont drapés dans un manteau qui décrit de larges plis sur l'épaule et l'avant-bras. A l'exception de cette étoffe, le Barbare ne porte aucun vêtement. La chevelure longue, raide est traitée en une succession de petites mèches parallèles recouvrant le front et dégageant les oreilles. Les traits du visage sont arasés sauf les yeux en amande, largement ouverts, qui regardent le cavalier. On ne distingue aucune moustache, aucune barbe.
La partie inférieure de la stèle porte la dédicace qui n'est pas contenue dans un cartouche ni dans un cadre mouluré :
C(aius) ROMANIVS
EQ(ues) ALAE NORICO(rum)
CLAVD(ia tribu) CAPITO
CELEIA AN(norum) XL STIP(endiorum) XIX
H(ic) S(itus) E(st) H(eres) EX T(estamento)
F(aciendum) C(uravit).
Le Barbare est un Germain.
Datation : Monument néronien ou du début de l'époque flavienne.
Même traitement de la coiffure du Barbare que sur la stèle 128.

139.
Image
Fragment de stèle découvert en 1958 à BONN. (Pl. L)
Conservé au musée.
Matériau : pierre locale - calcaire.
Bibliographie : H. KOELBE, B.J., 1961, p. 97, p. 103 et pl. 21, n° 11. H. GABELMANN, B.J., 173, 1973, p. 167 et 197 ; fig. 28. G. BAUCHHENZ, CSIR, Deutschland III, I. Bonn und Umgebung, Bonn 1978, n° 17, pl. 21.
Dimensions : Hauteur: 1,03m. Largeur: 0,75m. Epaisseur : 0,17 m.
Stèle rectangulaire à niche peu profonde montrant un cavalier romain galopant à droite et un Barbare étendu sous le cheval. On retrouve dans les écoinçons le motif des fleurettes triangulaires et sur le bandeau de la niche la torsade que l'on avait remarquée sur la stèle de Mayence (n° 127).
Pour la description du soldat, voir G. Bauchhenz.
Sous les pieds antérieurs et le poitrail du cheval, un Barbare, au visage aujourd'hui arasé, est allongé au sol sur le dos, vers la gauche, la jambe gauche étendue. Un grand bouclier hexagonal, à umbo saillant circulaire, et bordé d'un orle, passé au bras gauche, masque presqu'intégralement le corps. La chevelure paraît répartie en mèches tirées d'avant en arrière. Le regard est levé vers le cavalier. Le bras droit est levé, le coude plié en angle droit ; la main ramenée à la hauteur du visage tient verticalement la poignée d'une épée dont la lame est dirigée vers le sol.
Sous la niche la dédicace n'est conservée actuellement que sur deux lignes et demi. On peut la restituer semble-t-il ainsi :
REBVRRVS FR(i) A
TTON(i)S F(ilius) EQUES ALA(e)
FR(on) T(onianae) AN(norum...
STIP (endiorum)...
Le Barbare est un Germain.
datation : fin du règne de Néron.
G. Bauchhenz a été sensible à la différence dans le rendu du cavalier et du Barbare - ce dernier étant traité très sommairement, comme si le sculpteur n'avait pas de modèle (Bauchhenz p. 38), ou comme si le motif du Barbare ne présentait que peu d'intérêt par rapport à celui du cavalier romain. L'iconographie, la disposition des personnages et le décor de la stèle rappellent le monument de Worms et le n° 127. La stèle a été influencée par l'atelier qui a exécuté les monuments n°s 127 et 133.
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Messagede Pierre » Lun 12 Fév, 2007 11:06

DT a écrit:Effectivement Sedullos, on trouve bien des cavaliers romains de la fin du Ier siècle avec selle.


Désolé DT, je reprend à Caesar ce qui n'appartient pas à César. Ton premier cavalier "romain" est un Bétase avec un nom bien gaulois Annausos (*anauo : richesse/inspiration)

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Messagede ejds » Lun 12 Fév, 2007 11:54

Image

Pour illustrer l'équipement du cataphractaire, la représentation et composition de la selle (élément en cuir, couverture...) n'est pas toujours évidente en sculpture. Un composant indispensable à l'équilibre du cavalier durant la monte et la charge sont les étriers. :?

Commentaires et illustrations sur : Harnachement d'un cheval romain au Ier s. ap. J.C
Image
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Messagede DT » Lun 12 Fév, 2007 15:03

Salut pierre,
Il s’agit en effet de cavalerie auxiliaire de l’armée romaine. Les origines n’étaient pas mon propos, mais je suppose que si l’on se met au service de l’armée de Rome en espérant la citoyenneté, il est naturel d’être considéré comme membre de la cavalerie romaine.
Les Betasi, Betasii, Baet-,orum, étaient un peuple de la Belgique (auj. Beetz) ; cf Tac.,H., 4, 56.
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Messagede Pierre » Lun 12 Fév, 2007 15:45

Salut DT,


Je sais bien :wink:

Mais si nous donnons tout aux Romains, il va plus rien nous rester pour alimenter le forum. :110:

Et cela m'a permis de parler des Bétases, ces grands oubliés des manuels d'Histoire... 8)

Pour les textes de Tacite (et aussi de Pline):
http://www.arbre-celtique.com/encyclope ... s-3887.htm

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Messagede Muskull » Lun 12 Fév, 2007 17:31

Me souviens de la blague que nous avions eu avec Pierre sur un sujet semblable pour dire que "les épées gauloises s'étaient allongées du fait que leurs chevaux grandissaient". :D

Sinon il est clair que l'adoption de l'étrier (inventé on ne sait où) a révolutionné le combat équestre. C'est plus ou moins daté pour l'Europe de l'Ouest sur un fil de 2005 je crois. :?
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Messagede Pierre » Lun 12 Fév, 2007 17:59

Et je ne te parle pas des épées des cornacs d'Hannibal :P :P :P
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Messagede Muskull » Lun 12 Fév, 2007 18:15

Oui, comme la chabraque de la chanson, ils avaient de la défense et de l'attaque. :wink:
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Messagede Markab » Lun 12 Fév, 2007 18:15

Pour Eperenos

Le standard d’une race ne veut pas nécessairement dire une homogénéité parfaite.
Dans une même race on peut trouver des sujets plus vifs ou plus lymphatiques, plus râblés ou plus élancés et j’en passe.
Si les Gaulois étaient toujours en quête de nouveaux chevaux, c’est qu’ils étaient sans doute toujours en recherche d’amélioration de leur cheptel, certainement pour une plus grande efficacité dans les divers travaux.
Le bizness des chevaux a de tout temps été une folie pour les hommes, mais aussi une sacrée opportunité d’amélioration, d’échange et de partage de connaissances.
Les Gaulois m’avaient l’air d’être très nomades, cela ne m’étonnerait pas qu’ils soient aller plus loin chercher ce qui leur manquaient.
D’ailleurs à mon idée et après lecture sur ce forum, ils devaient avoir de nombreux chevaux, donc nécessité de les nourrir, donc beaucoup de déplacement.
Et les Gaulois plus sédentaires, eux devaient sûrement utiliser les vaches, plus économique et fournissant nourriture matière première, pour les travaux.

A propos, les Gaulois utilisaient ils les chevaux pour l’alimentation et les matières premières (peau, crins, nerfs…) ?

J’ai lu plus haut :

- enfin on peut songer que les chevaux peuvent éventuellement servir au transport du matériel ; mais il me semble que dans l'Antiquité, on préférait utiliser des boeufs pour ce genre de tâches : ils sont plus endurants, et ils peuvent participer directement au ravitaillement à mesure que les chariots se vident.


Je peux bien imaginer que les bœufs (plutôt les vaches, pratiquaient ils la castration ?) soient utilisés pour les transport lourds, lents avec famille et de quoi subvenir aux besoins et aussi les travaux agricoles, mais en revanche pour des raids guerriers peu utilisables car il leur faut absolument s’arrêter plusieurs heures par jour pour ruminer, ce qui rend vulnérable.
Un cheval en revanche peut lui bosser en ne faisant que de très courtes poses et il peut manger que des choses très concentrées si besoin est.

Et aussi :

Plus loin encore, il cite les éperons, le harnais de tête à mors de bride et à caveçons


Avaient ils des étriers pour monter si ils avaient des éperons ? Car pour moi il est difficile d’utiliser des éperons sans étriers. Car la photo vers le lien indiqué montre plutôt une selle romaine comme le dessin ci-dessus, pas une selle gauloise.

Oui je sais Eperenos va me dire que je n’ai qu’a venir voir à Esse …

C’est juste une idée.

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Messagede Muskull » Lun 12 Fév, 2007 18:23

Où l'on cause des étriers :
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Messagede Sedullos » Lun 12 Fév, 2007 18:31

Salut, Markab,
c'est Eporenos, pas Eperenos, tu vas nous l'énerver.

Bon, je reprends :

Des éperons oui, mais pas d'étriers.

L'étrier arrive en Occident, à la fin des Grandes invasions barbares, au 8e, 9e siècle, on l'a. Il a pu exister des dispositifs permettant de se hisser en selle plus facilement, hypothèse avancée par Lebedinsky dans Armes et guerriers barbares.

La selle romaine dont on parle, celle du dessin, la selle à cornes, est une selle gauloise :!: adoptée :idea: par les Romains pour leur cavalerie qui comptait beaucoup de Gaulois, de Celtes et de Germains dans ses rangs.
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Messagede Alexandre » Lun 12 Fév, 2007 18:37

pratiquaient ils la castration ?

La castration des animaux était déjà connue des Indo-européens. Elle est du plus haut intérêt pour les animaux à viande.
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Messagede Fergus » Lun 12 Fév, 2007 18:38

c'est Eporenos, pas Eperenos, tu vas nous l'énerver.

Bon, je reprends :

Des éperons oui, mais pas d'étriers.



D'où son nom : Eperonos, mais pas Etrieros. :113:
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