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3 langues en GauleModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice T'es rock and rauque ?
Confirme pour le grand corbeau, le freux, la corneille en rauquitude décroissante mais aussi certains cris de hérons et d'aigrettes très surprenants. Mais je pense que cette analogie vient de l'utilisation de phonèmes équivallents à la jota espagnole, le c'h breton, le kh arabe. L'accent des paysans des higtlands est très rauque par rapport à l'anglais policé d'Oxfort (BBC). De même, pour un égyptien, un libanais, un irakien, l'arabe du Magreb est très rauque. De là à introduire une unité de valeur culturelle, les locuteurs arabes le font très bien aussi, si t'es rock, t'es barbare. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Quant à lui Dion Cassius (v. 155-229 ap. J.-C.) dans son Histoire romaine, livre 39, mais sans indiquer l’étendue géographique, ni apporter plus de précisions, ne marque pas la différence d’appellation entre les Celtes et les Germains à droite du Rhin :
e.
J'aurais peut-être dû placer cette étude suivante sur le fil : Les Pré- et les Proto-, ou bien encore : Entre Gaulois et Bretons..., et où Diodore et César ont constatés et en leurs propres termes, de cette description différenciée et ancienne des peuplades "indigènes" de l'intérieur de l'île de Bretagne :
e.
Deux textes qui datent un peu. Le premier vient soutenir les probabilités ou les doutes, — non seulement dans le monde celtique antique, mais aussi les Gaules — d'une rapide construction d'une "langue commune".
Dérives constantes d'emprunts, de mutations de mots, mais aussi de l'érosion ou de la dominante de dialectes anciens, confrontation avec le deuxième texte sur le parlé en Grèce :
Quant aux anciens dialectes grecs :
e.
Effectivement, sur ce point, le texte date un peu : les dialectes grecs se répartissaient en quatre groupes : l'éolien et l'ionien sus-nommés, l'achéen ou "occidental", dont le dorien est un sous-dialecte particulièrement étendu, et l'arcado-chypriote, longtemps ignoré des spécialistes parce qu'il n'a laissé aucune littérature mais uniquement des inscriptions.
En fait, l'accent circonflexe représentait deux modulations distinctes possibles selon le mode de contraction à son origine, l'une étant beaucoup plus fréquente que l'autre.
En relisant un vieux fil, je remarque cette intervention :
On peut comparer ces affirmations avec ce qui s'est passé entre le breton et le gallois : Léon Fleuriot, qui, comme on sait, a longuement côtoyé des gloses en vieux breton et en vieux gallois, insiste sur le fait que dans la seconde moitié du IXème siècle, gallois et breton étaient considérés comme une même langue. Mais à la fin du XIIème siècle, Giraldus Cambrensis fait état de certaines différences entre les deux langues, mais insiste sur les caractères communs. (L. Fleuriot, Dictionnaire des gloses en vieux breton, p.13)
A dire vrai, dans ce précédent fil, quand je parlais des langues celtiques du continent, je n'incluais pas le breton : ce dernier ne s'est constitué qu'à partir du moment où des éléments insulaires ont profité du chaos provoqué par l'effondrement de l'Empire romain pour débarquer en Bretagne. Reste que le principe est le même : entre le moment où deux populations se séparent et le moment où elles cessent de se comprendre, il s'écoule couramment plusieurs siècles.
Bj
j'ai lu dans un bouquin (que je recherche !!!!) que la plus ancienne inscription Galloise connue remonterait au 6° siècle (pierre gravée) et n'avait déjà plus rien à voir avec le Gaulois/Celtique à vérifier Allez, va... Jacte à l'Est
Localisation Tutti-Frutti (Little Richard) Ã St Etienne
non non non
il s'agit bien de la première inscription Galloise connue je crois que j'ai lu ça dans Myles Dillon = les royaumes Celtiques 320 pages = damned!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Allez, va... Jacte à l'Est
Localisation Tutti-Frutti (Little Richard) Ã St Etienne
En fait Dillon cite Kenneth Jackson " la langue galloise, sous la forme du gallois ancien, fait son entrée dans l'existence de toute façon, non pas aux environs de la première moitié, mais vers la seconde moitié du VIe siècle, et que les poèmes de Taliesin et Aneirin ont dû être écrits en gallois, et non en brittonique vers la fin de ce siècle" (LHEB, 693)
in Les royaumes celtiques / Myles Dillon et Nora Chadwick, Armeline, 2001, p. 249 Dernière édition par Sedullos le Jeu 06 Sep, 2007 23:16, édité 1 fois.
Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Il ne s'agit pas d'inscriptions lapidaires mais des manuscrits des poèmes attribués aux deux grands bardes dont la langue remonterait au VIe avec des modifications au IXe ce qui conduit Dillon à moduler les propos de Jackson qui reposent sur les travaux de Morris Jones et de sir Ifor Williams.
En conclusion Dillon pense que les textes remontent au IXe siècle. Les inscriptions irlandaises ogamiques sur pierre (40 au pays de Galles) remontent elles au VIe siècle. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Dillon ajoute :
"Cependant, hormis ceux qui sont précisément attribués à Taliesin et Aneirin, nous n'avons pas de textes gallois du VIe siècle et nous ne pouvons nous rendre compte de l'état de la langue que par le témoignage des noms bretons dans les inscriptions latines." op. cit. , 249 Désolé Matrix Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
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