Bonjour,
Je viens demander de l'aide aux érudits de ce forum : je cherche des traces de l'époque de la répression de la sorcellerie dans la tradition orale, surtout chantée, et je me demande (et du coup, je vous le demande !) s'il y a jamais eu un trait non pas réellement positif, mais un peu "excusant" vis-à -vis des accusées dans des procès en sorcellerie. Soit excuse explicite, ou bien implicite, derrière les mots obligés de dénonciation.
D'une façon plus générale, pourriez-vous m'indiquer des pistes dans la littérature historique sur ces questions :
- y a-t-il eu plutôt moins de procès en sorcellerie en Basse-Bretagne ? et pourquoi ?
- les sorcières ont-elles été en Bretagne comme ailleurs plus fréquemment brûlées que les sorciers ?
- le rattachement à la France et l'invention de l'imprimerie ont-ils été des facteurs aggravants dans les procès en sorcellerie ?
- quelles sont les connotations différentes du mot gwrac'h par rapport au mot français sorcières ?
- les guérisseuses non sorcières existent-elles dans la tradition (chantée ou écrite) ?
Merci de vos lumières !
Padrig