Salut à tous,
A-t-on une idée du nom celtique des Pléiades? Existe-t-il une forme qui ne soit pas dérivé du nom grec?
Merci d'avance,
A+
Patrice
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PléiadesModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
13 messages • Page 1 sur 1
Bonjour,
Il semble y avoir plusieurs noms anciens :
http://messier.obspm.fr/f/m045.html
http://www.astrosurf.com/mesetoiles/taureau.htm En breton c'est la poule, 'ar yar'. Un alignement mégalithique à Camaret (finistère) se nomme Lagad-yar, l'oeil de la poule. Il y a peut-être un rapport. ![]() Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Salut,
Le terme breton sur tu cites ne m'étonne pas. On trouve un peu partout l'idée de poussinière, de nid ou de poule et ses poussins. Par contre ça:
C'est faux. C'est peut-être le nom d'une des étoiles. Dans mes petites notes, j'ai l'avestique paoiriinaeini, qui a donné le persan parvin et le pachtoune perune. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Exact, j'ai vérifié dans le dico.
Comme prénom féminin il y a également Mahparvin qui veut dire "Lune des pléiades". Muskull / Thomas Colin
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Salut,
C'est quelque chose qui est déjà mentionné par Chantraine et Frisk dans leurs dictionnaires étymologiques respectifs de la langue grecque. Cela pose d'ailleurs un problème important car si les Pléiades procèdent du même mot que l'avestique, celui-ci a lui-même une étymologie incertaine. Les anciens disaient que paoiriinaeini était tout simplement les "Premières". Les modernes (Jakobson, Ivanov, etc.) les font dériver de la même racine que tout l'ensemble Perkunas / Perun / Parjanya / Fjörgyn etc... Tout mon intérêt pour ces étoiles. On remarquera d'ailleurs que le mot Peleiades (autre forme grecque du nom) s'applique aussi aux prêtresses de Zeus à Dodone. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
En sanskrit on retrouve la racine PRV mais de manière indirecte:
Les tranchantes ? Celles qui fendent l'année en deux ? Muskull / Thomas Colin
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Cela suppose un lien avec le groupe de la particule *pro, abondamment illustré en grec, mais qui ne peut en aucun cas donner une forme en pl-
Même remarque : la racine *perkw-, quel que soit le détail qu'on en donne, ne peut pas donner une forme en pl- en grec.
Bj Alexandre
Il me semble également que dans un précédent topic l'IE Perk- donnait le celtique Erk- cf Hercynia Sylva mais on s'éloigne des pléiades Allez, va... Jacte à l'Est
Localisation Tutti-Frutti (Little Richard) Ã St Etienne
Salut, Quand je disais "les Anciens", cela voulait dire "dans l'Antiquité". Ca n'avait pas de valeur scientifique. Sinon, le problème avec la racine *perkw- est qu'elle est régulièrement tabouée, et que le -kw- disparaît souvent. Ainsi on a un dieu de la guerre kafir qui s'appelle Perun. L'hypothèse des modernes n'est donc pas impossible. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
"Les Anciens", ça veut dire les grammairiens de l'Antiquité : ils avaient une connaissance impressionnante de la langue grecque, et leurs analyses sont souvent d'une incroyable justesse, même si elles ignorent tout formalisme. Dans le cas de la particule *pro = devant, ils ont tous soutenu que πρεσβυς = vieillard / part d'honneur réservée aux anciens, était lié à cette particule. Les modernes se sont arraché les cheveux pendant près d'un siècle avant de le vérifier. C'est pourquoi on ne doit jamais repousser d'un simple revers de main une étymologie exposée par les Anciens.
A noter que les sept Pléiades ou Plëiades (en latin pleiadis, singulier pleias, plias), annoncent le début et la fin des moissons ou pour les marins le début et la fin des sorties en mer, sont situées dans la constellation du Taurus (sur le cou ou l'épaule).
Les Pléiades peuvent être confondues selon les textes avec les "Hyades", ou amas d’étoiles, situées elles sur la tête du Taureau. Aussi appelées, les pluviœ, les pluvieuses, pleureuses ou les tristes, parce qu’on croyait lorsqu’elles approchaient de l’horizon, à leur lever et à leur coucher, elles produisaient des pluies. Leur apparition et disparition, en mai et novembre, coïncident habituellement avec des phases de pluie et de mauvais temps. Leur nombre et leurs noms varient selon les textes, mais peuvent être aussi de sept. Les uns disent que les nymphes de Nysa — la plus jolie de toutes les vallées terrestres, mais qu'aucun homme n’a jamais vu et ne sait où elle se trouve —, étaient les Hyades, demi-sœurs des Pléiades. Elles furent les nounous de Zeus à Dodone, qui les plaça dans le ciel sous la protection du Taureau comme pour les consoler de la mort de leur frère Hyas, et les défendre de la colère de son épouse Héra (la Junon romaine). Plus près de nous est le disque de Nebra. Mais quand aux Pléiades celtes, c'est à croire que soit les astronomes étaient bougrement peu intéressés ou soit carrément miros. Plus probablement, en leur latitude, le ciel toujours nuageux ou brumeux était peu clément et ne se prêtait pas vraiment à une étude détaillée du ciel. Ou bien alors ils n’avaient qu’une seule peur : qu’à force de les admirer, les étoiles, plutôt que le ciel, ne leur tombassent sur la tête. ![]()
e.
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