De retour de Lutéce, où j'ai passé une excellente journée, bien chargée et passionnante.
D'abord, l'occasion à certains membres de l'AC de se rencontrer. Etait présent : Alexandre, Curmisagios, Guillaume, Orgenomeskos, Patricia et moi même, auquels nous pouvons ajouter Adcanaunos qui avais été commis d'office
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Coté communications, nous avons eu le droit à la grosse artillerie. Toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Toutefois, je vous épargnerais un long inventaire de trous de poteaux, de silos, de fossés, de fosses, qui sans les magnifiques plans des archéologues risquerait d'être un tantinet indigeste. Ni n'insisterais sur cette sombre histoire de chien cuits à la broche (qui n'a d'ailleurs pas fait l'objet d'une séance de dégustation
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A Pont sur Seine dans l'Aube (Tène ancienne), petit habitat rural composé de trois maisons qui sont mises en évidence. Mais surtout la présence de nombreux silos et fosses. Fosses à cendres avec traces de rubéfaction des parois, présence de couteaux à viande, à saigner, et d'une sorte de marteau de boucher. Forte possibilité d'une aire sur laquelle se déroulaient des banquets.
A Lyon-Vaise, c'est un habitat de l'Halstatt final/début de la tène ancienne. Une sablière d'une taille respectable dans laquelle existe des trous de poteau, sol en cailloutis relativement bien conservé. Malheureusement l'emprise de la fouille ne permettait pas d'avoir une vue d'ensemble de cet habitat.
A Voves en Eure-et-Loir, deux enclos laténiens. Habitat relativement diffus à la Tène moyenne, se densifie et se structure à la Tène finale. Mais la conservation des sols ne permet pas d'établir un plan net de l'ensemble.
A Riom dans le Puy de Dôme, un établissement rural. Je ne vous surprendrais pas en vous annonçant que les Gaulois batissaient des maisons. Mais il y a sur ce site deux structures très étranges. L'une sur quatre rangées de poteaux, avec une densité importante (pas moins de 5 poteaux au m3). La deuxième nettement différents, sur trois rangées de poteaux, sur une bonne longueur (60m, si mes souvenirs sont bons) se poursuivant probablement en dehors du chantier de fouilles. Même les archéos restent perplexes (affaire à suivre de près, de très prés)...
A Cagny chez les Lexoves, c'est un établissement rural de l'Halstatt final (habitat, stockage, celliers, silos). Une voirie empierrée (au Hallstatt final
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Bailly en Gâtinais, habitat et enclos de la Tène finale. Un incendie du bâtiment à permis une bonne conservation des trous de poteaux, mais aussi du torchis qui s'avère peint de plusieurs couleurs. L'enclos est ceint d'une palissade à poteaux équarris, et la présence de clous, laisse présager un type de palissade relativement élaboré.
Au sanctuaire du Mormont, voilà nos trois squelettes "cuisinés" qui refont surface. Certains éléments du dossier montrent qu'il y a bien eu prélèvement de masse musculaire avant cuisson, les découpes sont l'oeuvre d'un très bon "charcutier". Bon appétit
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@+Pierre