C'est plus compliqué que ça.Parce que quand on voit la variété qu'il existe d'armes d'hast aux XIV°-XV°, ça serait un sapré coup de hasard, quand même....
Il faut distinguer deux choses les types d'armes et la qualité de la fabrication.
Qu'il s'agisse de la BD Le casque d'Agris ou de Commios l'Atrébate, pour la première série, la qualité des dessins et la compatibilité archéologique est bonne à 98 %, pour la seconde un peu moins, mais dans les deux cas ce sont des lances de papier
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Celles fabriquées par Patrick Boos/Eporenos ou Franck Mathieu/Leukirix sont de vraies lances avec la qualité du métal adéquate. Car la forme peut ressembler ou non, une lance, c'est une lance et toute la différence vient de son fabricant, des moyens engagés et de la qualité du travail du forgeron.
Les révolutionnaires ont imposé des cahiers des charges, comme ceux des armuriers du XVe siècle, tel poids, telle forme, telle quantité de fer,... mais le résultat n'a pas été identique partout et certaines de ces armes étaient très médiocres ; de toutes façons, elle n'ont jamais servi au combat ; seulement dans certains cas pour porter des têtes coupées. Alors que les lances des guerriers de Brennos, de Telamon, de Ribemont ou de Vercingétorix ont servi au point qu'il n'en reste pas grand chose.
Pour finir la comparaison entre les lances gauloises et les armes d'hast du XIVe et XVe siècles ne peut aller très loin.
Les Gaulois sont des "lanciers" utilisant la combinaison lance tenue d'une main /bouclier : toutes les lances servent à frapper d'estoc même si on ne peut exclure un usage de taille pour certains fers.
Les piétons du Moyen Age sont des "piquiers" (piquenaires, vougiers, guisarmiers, hallebardiers) tenant leur arme à deux mains, sans bouclier, ou alors une petite rondache pour le corps à corps à l'épée. Mais chaque fer va déterminer un type d'usage simple ou multiple, estoc ou taille ou mélange des deux. On a à peu près la même chose au Japon avec lance droite, naginata ou yaris.