Une étude sur le caractère sacré du lur a été effectuée ici et là .
Il est notable que les instruments de musiques accompagnaient à la guerre, mais aussi en cas de victoire dans le cortège triomphale ou les commémorations. En cas de défaite, et en bon état, ils finissaient comme trophées. Si la fabrication ou les performances acoustiques du carnyx n’ont pas été retenues comme instrument de guerre par l’armée romaine, le pavillon de certains modèles figuraient parfois aussi une inquiétante figuration zoomorphe :
Photo : puydufou29, les Buccins dans le Stadium Gallo-Romain
D'inspiration étrusque, les Romains ne se servaient que des instruments à vent pour la musique dans l’armée, pour transmettre et diriger les ordres (relève des sentinelles, lever de camp, cadences de marches qui pouvaient s'étirer sur des kilomètres, mise en lignes et mouvements de combat sur les champs de bataille...). Ceux qui en jouaient étaient appelés æneatores.
De formes et longueurs différentes pour plus de différences et de puissance de son, on retrouve principalement pour l’infanterie :
. Tuba : trompette, dont le tube était droit.
. Cornu : cor dont le tube était recourbé et presque circulaire.
. Buccina : trompette courbe également appelé cornu.
Et pour la cavalerie :
. Lituus : clairon, tout entier en cuivre dont le tube recourbé à son extrémité ressemblait au bâton ou au lituus d’un augure.