Je ne dispose pas pour le moment du document anglais mais si je résume le web-article en FR de Frederic MORVAN :
- les cultures de la zone atlantique et nord-alpine sont étroitement liées (avec éléments archéologiques et linguistiques en communs) ;
- la culture nord-alpine de l'âge du Fer ne peut plus être considérée comme un centre originel diffuseur car elle fût influencée et tributaire en partie de la zone atlantique, même antérieurement à l'âge du Fer (le document anglais évalue-t-il l'époque ? Bronze, Néo ?) ;
- La culture dite celtique s'est construite par une grande circulation de personnes, de biens et d'idées, depuis des temps reculés à travers l'Europe occidentale. Ce n'est pas un peuple Celte mais des peuples qui ont évolués à partir de bases culturelles anciennes assez communes. Toutes ces interactions ont manifestement convergées à partir du Ve siècle.
Kambonemos a écrit: Attention : César parle de "religion" (si je puis dire), pas de "peuplement".
ok, mais vous pensez que le déplacement de peuples peut se faire sans déplacement de croyances ?
et que cela peut se faire à l'époque sans "castagne" si les croyances et cultures sont très différentes ?
Kambonemos a écrit:Pour les auteurs antiques, en régle générale, les "Celtes" occupent une petite partie des Gaules (pour schématiser, en dessous de la Loire jusqu'à la Méditerranée, la Garonne marquant la frontière avec les "Aquitains") ; au nord de la Loire, et en deça du Rhin, sont les "Galates" : un mélange de peuples indistincts regroupant pêle-mêle les Belges, les Helvètes et les Germains... Ces derniers plus ou moins proches de leurs congénères d'au-delà du Rhin, plus ou moins acculturés 1), se réclament tantôt d'origine gauloise, tantôt d'origine exogène, toujours d'après la vision qu'en avait les auteurs antiques évidemment...
Le texte de DIODORE ressemble beaucoup aux arguments développés dans les ouvrages de Jean-Louis BRUNAUX : "... Le nom de Celtes appartient aux peuples qui habitent au-dessus de Marseille, dans l'intérieur des terres, et qui vivent en deçà des monts Pyrénées jusqu'aux Alpes ; celui de Gaulois, aux peuples qui sont établis au-delà de la Celtique, soit dans les contrées inclinées vers le midi ou vers l'Océan, soit sur les monts Hercyniens ... Mais les Romains ont confondu ces nations sous une même dénomination, et leur donnent à toutes le nom de Gaulois. ... De leur mélange avec les Grecs ils ont pris le nom de Gallo-Grecs, ... ", DIODORE DE SICILE, Bibliothèque Historique, Livre 5 XXXII, traduit par A. F. MIOT.
http://books.google.fr/books?id=JHbRAAAAMAAJ&pg=PA369#v=onepage&q&f=false
Le sujet est très intéressant.