Caius Iulius Victor - Notable de la cité des Santons du début du Ier s. ap. J.-C., il appartenait à une famille de premier rang, dont les membres étaient titulaires de la citoyenneté romaine depuis peut-être deux générations. Les quatre attestations de ce nom proviennent des différentes faces d'un mausolée dont les blocs ont été découverts à Saintes (Charente). Ces blocs furent exhumé des remparts gallo-romains de la ville, où ils avaient été utilisés en réemploi, lors des fouilles de l'hôpital en 1887 (Maurin, 1978). D'après ces inscriptions, Caius Iulius Victor était le fils de Congonnetodubnus, et le petit-fils d'Agedomopas. C'est d'ailleurs pour lui que Caius Iulius Victor, son fils, fit édifier ce monument. Cet homme, citoyen romain, était un notable de premier rang dans la cité des Santons, et au-delà des provinces gauloises. En effet, il fut successivement préfet des ouvriers, tribun militaire de la cohorte I Belgarum et prêtre de Rome et d'Auguste au confluent (CIL 13, 1042-1045). En outre, il était également le cousin du non-moins prestigieux Caius Iulius Rufus.
Saintes (CIL 13, 1042) C(AIO) IVLIO CONGONNETODVBNI F(ILIO) VOLT(INIA) VICTORI [AGEDOMO]PATIS NEPOTI P[R]AEFECTO FABRVM TRIBVNO MILITVM COHOR[T(IS) I BELGARVM SACERD(OTI)] ROMAE ET AVG[VS]TI AD CONFLVENTEM C(AIVS) IVLIVS VOLT(INIA) FI[LIVS]
• L. Maurin, (1978) - Saintes antique : des origines à la fin du VIème siècle après Jésus Christ, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, Saintes, 528p.
• Julien Quiret pour l'Arbre Celtique