Un fragment d'une plaque de bronze découvert en 1802 (et perdu depuis) au lac d'Antre, présentait, gravés, des caractères latins. C'est avec la découverte, en 1897, du calendrier gaulois de Coligny que ce premier document a pu être identifié. En effet, à l'instar de G. Dottin (1918), tout le monde s'accorde pour reconnaître dans ce petit morceau de plaque de bronze remonté du lac d'Antre, un fragment (fortement endommagé) de calendrier gaulois.
• Dessin d'après P.-M. Duval & G. Pinault (RIG-3, 1986)
Fragment des colonnes I et II
...]MB[...
...] D X[....
...]MB XI[...
...] D XV [...
...]MV N[...
...]RO
...] D I [...
... I[...
Lecture:
Selon G. Dottin (2018 - modifié)
[XI ... A]MB[XII ...
[XII ... ] DX[III ...
[XIII ... A]MBXI[III ...
[XIIII ...] DXV [...
[DIVORTO]MV N[ ...
[M(ID) OG]RO (ANM)
[I ... ] D I[...
[II ... I[I ...
Explication:
Le seul fragment connu du calendrier gaulois du lac d'Antre laisse apparaître quelques termes fortement abrégés et dégradés. La notation D isolée est très commune sur le calendrier de Coligny et sert à abréger un terme non identifié. Le terme .]MB est bien évidemment un fragment de l'abrégé AMB- (de sens inconnu). G. Dottin (1918) voyait en ...]MV la dernière syllabe du terme DIVERTIOMV / DIVERTOMV / DIVIRTOMV / DIVORTOMV et ...]RO celle du mois OGRON(IOS).