C'est Marcellus de Bordeaux qui nous le cite. "L'herba proserpinalis, que les grecs nomment draconteum et les Gaulois gigarus soigne le polype du nez. Soit que l'on instille le suc de la racine dans les narines, soit que l'on imprègne un papier et qu'on l'introduise dans la narine comme une sonde, qu'on enlèvera le lendemain. Car, manifestement, cette instillation arrache toutes les racines du mal" (Marcellus de Bordeaux, De medicamentalis liber, X, 5.). Dottin voient dans le "gigaros" le serpentaire. J. André, et X. Delamarre quant à eux, proposent le gouet.