C'est Marcellus qui nous le cite. "L'herba proserpinalis, que les grecs nomment draconteum et les Gaulois gigarus soigne le polype du nez. Soit que l'on instille le suc de la racine dans les narines, soit que l'on imprègne un papier et qu'on l'introduise dans la narine comme une sonde, qu'on enlèvera le lendemain. Car, manifestement, cette instillation arrache toutes les racines du mal" (Marcellus de Bordeaux, De médicamentis liber, X, 5).
Certains voient dans le gigarus gaulois le serpentaire (Arum draconculus L.) (G. Dottin, La langue gauloise, p. 259); J. André, quant à lui, a proposé le gouet (Arum maculatum L.) (J. André, Noms latins, p. 110).
Aucun effet pharmacologique probant n'a été retrouvé pour le gouet, et Leclerc le conseillait tout au plus comme féculent pour l'alimentation...
Sources
• G. Dottin, La langue gauloise, Paris 1920
• Pierre Louarn pour l'Arbre Celtique