Les Romains affrontent les Tiburtes et les Gaulois (printemps / été 360 av. J.-C.)
Les Tiburtes ayant refusé l'accès à leur ville aux consuls Caius Sulpicius Peticus et Caius Licinius Calvus Stolon, avant de conclure un alliance avec les Gaulois (361 av. J.-C.), en 360 av. J.-C., le consul Caius Poetelius Libo Visolus prit la tête d'une expédition pour les affronter. Immédiatement, les Tiburtes réagirent en appelant les Gaulois à leur secours. Ces derniers quittèrent la Campanie et dévastèrent le Latium sur leur route, faisant craindre le pire aux Romains (Tite-Live, Histoire romaine, VII, 11).
Le tumulte gaulois fut décrété à Rome et Quintus Servilius Ahala fut nommé dictateur (avec Titus Quinctius Poenus Capitolinus Crispinus comme maître de la cavalerie). Tous les Romains en âge de combattre furent appelés à prendre les armes pour défendre la cité contre l'armée gauloise qui s'en approchait dangereusement (Tite-Live, Histoire romaine, VII, 11).
Tite-Live, Histoire romaine, VII, 11 :"Pour cette raison, l'année suivante, C. Poetelius Balbus, consul, mena, par ordre du peuple, une armée contre les Tiburtes. À son collègue M. Fabius Ambustus était échue la campagne contre les Herniques. Les Gaulois accoururent de la Campanie au secours de leurs alliés : de hideuses dévastations, évidemment dirigées par les Tiburtes, désolèrent les territoires de Labicum, de Tusculum et d'Albe. Contre un ennemi comme les Tiburtes, un consul suffisait à la république ; mais le tumulte gaulois força de créer un dictateur : on créa Q. Servilius Ahala, qui nomma T. Quinctius maître de la cavalerie, et qui, sur autorisation du sénat, fit' voeu, si l'issue de cette guerre était heureuse, de célébrer les grands jeux. Le dictateur, pour occuper séparément les Tiburtes du seul intérêt de leur guerre, fit demeurer le consul avec son armée ; puis il appela au serment toute la jeunesse, et nul ne refusa le service."