Depuis leur arrivée en Asie Mineure et le traité passé avec Nicomède I de Bithynie (278 av. J.-C.), les Galates semblent être restés fidèles aux Bithyniens. A l'instar des évènements qui avaient conduit Nicomède à faire passer les Galates en Asie, des problèmes de succession les poussent à s'investir une nouvelle fois dans les affaires internes de la Bithynie. En effet, à la mort de Nicomède (vers 250 av. J.-C.), sa seconde femme, Etazèta devint reine, voulant ainsi privilégier l'accès au trône de son fils, alors nouveau né. Appuyée par les Macédoniens, Ptolémée II Philadelphe (roi d'Egypte) et les cités grecques de Kίος / Κίερος (Cios / Cieros, l'actuelle Gemlik, province de Bursa, Turquie), Βυζάντιον (Byzance, l'actuelle Istanbul, Turquie) et Ηράκλεια Ποντική (Héraclée du Pont, l'actuelle Karadeniz Ereğli, province de Zonguldak, Turquie), Etazèta chassa de Νικομήδεια (Nicomédie, l'actuelle Izmit, province de Kocaeli, Turquie) le premier fils de Nicomède (et héritier légitime), Zélas, et sa mère Ditizèle. Zélas se réfugia alors en Arménie, puis à Σαμόσατα (Samosate, l'actuelle Samsat, province d'Adıyaman, Turquie ) sur le territoire des Séleucides. C'est depuis Σαμόσατα que Zélas leva une armée de Galates pour reconquérir son royaume. La datation des évènements n'est pas évidente. Ils interviennent entre la mort de Nicomède de Bithynie, la mort d'Ariobarzane II du Pont et l'avènement de son fils Mithridate II, ces trois points de repère, mal datés, doivent se situer autour de 250 av. J.-C.