Région d'Avallon (Yonne) ? région de Blanot (Saône-et-Loire) ?
Blanoviens
Localisation
Peuplade de Gaule celtique, elle ne peut être localisée avec précision pour l'heure. Le seul indice dont nous disposons est le témoignage de César, qui indique que les Blanoviens appartenaient à la clientèle des Éduens (Guerre des Gaules, VII, 75), ce qui implique que leur territoire était dans la périphérie de celui de ces derniers. De nombreuses hypothèses existent quant à leur localisation, les deux principales consistant à les positionner autour d'Avallon (Yonne), dans la Terre-Plaine de l'Avallonnais, ou dans la région de Blanot (Saône-et-Loire), ville supposée avoir conservé leur nom. Hélas, aucun élément probant ne vient étayer ces hypothèses.
Attestations et étymologie
Ce peuple ne nous est connue que par une seule mention faite dans la Guerre des Gaules de César, sous la forme Blannouiis (Guerre des Gaules, VII, 75). Aucune étymologie convaincante n'a été proposée à ce jour pour expliquer cet ethnonyme.
Histoire
● Guerre des Gaules
Nous ne savons strictement rien de ce peuple, sinon qu'il appartenait à la clientèle des Éduens au milieu du Ier s. av. J.-C. C'est à ce titre qu'en 52 av. J.-C., aux côtés des Ségusiaves, des Ambivarètes, des Aulerques Brannovices et des Éduens, ils réunirent un contingent de trente-cinq milles hommes à l'armée de secours (Guerre des Gaules, VII, 75).
● La disparition de cette peuplade
Les Blanoviens ne furent plus mentionnés après cet épisode de 52 av. J.-C., impliquant qu'ils perdirent leur autonomie au début de la période gallo-romaine. Toutes la localisations proposées pour cette peuplades partent du postulat qu'elle fut amalgamée à la cité des Éduens.
Sources littéraires anciennes
César, Guerre des Gaules, VII, 75 :"Il fut réglé que les divers états fourniraient, savoir les Héduens, avec leurs clients les Ségusiaves, les Ambivarétes, les Aulerques Brannovices, les Blannovii, trente-cinq mille hommes ; les Arvernes avec les peuples de leur ressort, tels que les Eleutètes, les Cadurques, les Gabales, et les Vellavii, un pareil nombre ; les Sénons, les Séquanes, les Bituriges, les Santons, les Rutènes, les Carnutes, chacun douze mille ; les Bellovaques, dix mille ; les Lémoviques, autant ; les Pictons, les Turons, les Parisii, les Helvètes, huit mille chacun ; les Ambiens, les Médiomatrices, les Petrocorii, les Nerviens, les Morins, les Nitiobroges, chacun cinq mille ; les Aulerques Cénomans, autant ; les Atrébates, quatre mille ; les Véliocasses, les Lexovii, les Aulerques Eburovices, chacun trois mille, les Rauraques avec les Boïens, mille ; vingt mille à l'ensemble des peuples situés le long de l'Océan, et que les Gaulois ont l'habitude d'appeler Armoricains, au nombre desquels sont les Curiosolites, les Redons, les Ambibarii, les Calètes, les Osismes, les Lémovices, les Unelles."