Cnaeus Cornelius Scipio Calvus pourchassa les Gaulois rescapés de la bataille de Clastidium (Casteggio) jusqu'à Mediolanum (Milan) leur métropole, où ils trouvèrent refuge. Lorsque le consul se remit en route pour Acerrae (Gera) , les Insubres firent une sortie et infligèrent de lourdes pertes à son arrière-garde. Alors que les Gaulois suivaient de près l'armée romaine, celle-ci fit brusque volte-face. Les Insubres furent vaincus, certains prirent la fuite, tandis que Mediolanum fut assiégée (Polybe, Histoire générale, II, 34).
Eutrope, Abrégé de l'Histoire romaine, III, 2 :"Quelques années après, on combattit les Gaulois au sein de l'Italie, et la guerre fut terminée sous le consulat de M. Claudius Marcellus et de Cn. Cornélius Scipion. Ce fut alors que Marcellus, à la tête d'un petit corps de cavalerie, livra bataille, et tua de sa main le roi des Gaulois, nommé Viridomare. Ensuite il défit, avec son collègue, les troupes innombrables de la Gaule, prit d'assaut Milan et revint à Rome avec un immense butin ; il y entra en triomphe, portant sur ses épaules au bout d'un pieu les dépouilles du Gaulois."
Orose, Histoires contre les païens, IV, 13, 15 :"Plus tard, le consul Claudius détruisit trente mille Gaesates. Il s'avança dans la première ligne de bataille et tua de sa propre main leur roi Virdomarus. En plus des nombreuses villes des Insubres qu'il a forcées à se rendre, Claudius a également capturé Mediolanum, une ville très florissante."
Polybe, Histoire générale, II, 34 :"Les Romains s'emparèrent d'Acerres, où ils trouvèrent des approvisionnements abondants ; pendant ce temps, les Gaulois se retiraient à Milan, la capitale des Insubres. Cornélius se précipite sur leurs pas et paraît soudain devant la place. Les Gaulois ne bougent pas tout d'abord ; mais dès qu'il se remet en route vers Acerres, ils font une sortie, fondent sur l'arrière-garde, en tuent une bonne partie et mettent le reste en fuite. Le consul rappelle alors l'avant-garde, arrête sa marche, la lance contre l'ennemi. Les Romains, à son commandement, se retournent contre les Gaulois, qui les serraient de près, et engagent vigoureusement l'action. Les Gaulois, encouragés par leur premier succès, opposent quelque temps une résistance énergique ; puis ils sont mis en déroute et s'enfuient vers les montagnes. Cornélius les poursuit, ravage la contrée et prend de vive force la place de Milan."
Plutarque, Vies parallèles des hommes illustres : Vie de Marcellus, VII :"[...] Après avoir tué la plupart des ennemis et s'être emparé de leurs armes et de leurs richesses, Marcellus retourna vers son collègue ; celui-ci luttait péniblement contre les Celtes devant une ville gauloise, la plus grande et la plus peuplée de toutes, qu'on appelle Mediolanum et que les Gaulois regardent comme la capitale de la Gaule cisalpine ; aussi combattaient-ils avec acharnement pour la défendre contre Cornelius qui l'assiégeait. Quand Marcellus survint, les Gésates, apprenant la défaite et la mort de leur roi, se retirèrent. Mediolanum fut pris et les Celtes livrèrent eux-mêmes leurs autres villes et se remirent entièrement à la discrétion des Romains. Ils obtinrent la paix à des conditions modérées."