Les Ingaunes était un peuple ligure, dont le territoire s'est maintenu à travers celui du diocèse d'Albenga, avant les modifications qui lui furent apportées au cours du XIXe s. Ainsi, ils contrôlaient une région située à cheval entre les actuelles provinces d'Imperia et de Savone (Italie). À l'ouest, leur territoire s'étendait probablement jusqu'aux montagnes situées entre la vallée de l'Argentina et celle du Prino (les différents chaînons du Monte Grande, du Monte dei Prati et du Monte Acquarone). À l'est, seule le tiers méridional de la province de Savone se trouvait sur leur territoire, jusqu'au niveau de Borgio Verezzi. Au nord, ce sont les plus hauts chaînons des Alpes ligures qui bornaient leur territoire. Leur métropole était Albium Ingaunum, dont le nom fut plus tard contracté sous la forme Albingaunum (Albenga, province de Savone, Italie).
Attestations et étymologie
Ce peuple fut dénommé sous la forme Ἰγγαυνοι par Strabon (Géographie, IV, 6, 1-2), Ingaunis Liguribus par Pline (Histoire naturelle, III, 46) et Ingauni Ligurum par Tite Live (Histoire romaine, XXVIII, 46 ; XXX, 19 ; XXXI, 2 ; XXXIX, 32 ; XL, 25 ; 34 ; 41). En outre, cet ethnonyme apparaît indirectement dans le nom d'Albium Ingaunum / Albingaunum "Albium des Ingaunes" (Albenga). Quelques travaux anciens proposaient de rapprocher leur nom de celui des Euganei (Euganéens), des Germains Ingaevones, et de quelques autres populations, sans autre argument qu'une vague homophonie. Plus récemment, une étymologie celtique a été proposée par P. de Bernardo Stempel (2006), puis réitérée dans un nouvel article par P. de Bernardo Stempel & J. A. Arenas-Esteban (2011). Selon cette hypothèse, le nom des Ingaunes proviendrait d'un ancien *ping-āmn-ī, signifiant "les peints", avec chute du p- initial.
Histoire
● La Deuxième Guerre punique
Les Ingaunes entrèrent dans l'histoire dans la cadre de la Seconde Guerre punique. En effet, alors qu'ils étaient en conflit avec les Épantériens, le général carthaginois Magon Barca débarqua avec ses troupes en Ligurie, à Genua (Gènes, Ville métropolitaine de Gènes, Italie) (205 av. J.-C.). En quête de soutiens en Ligurie, et désireux de recruter de nombreux mercenaires, Magon engagea les troupes carthaginoises aux côtés des Ingaunes (Tite-Live, Histoire romaine, XXVIII, 46). Par la suite, le rôle exact des Ingaunes dans l'offensive lancée par Carthage en Ligurie est inconnu, mais tout porte à penser qu'ils furent leurs principaux alliés dans la région.
Dans des conditions méconnues, le traité d'alliance qui unissait les Ingaunes aux Romains fut rompu. Cette rupture eut lieu lorsque les Marcus Sempronius Tuditanus était aux prises avec les Apuans (185 av. J.-C.), ce qui peut laisser entendre que les Ingaunes aient choisi de soutenir ces derniers. En réponse, Appius Claudius Pulcher fut envoyé combattre les Ingaunes. Cette campagne fut visiblement violente, puisque Tite-Live évoque plusieurs batailles, la prise d'assaut de six place-fortes et finalement l'exécution de quarante-trois personnes considérées comme les instigatrices de cette révolte (Histoire romaine, XXXIX, 32).
Dans un premier temps, le territoire des Ingaunes dépendit du district militaire de Ligurie, qui était administré depuis Pisa (Pise, province de Pise, Italie). À une date inconnue et dans des circonstances tout aussi énigmatiques, l'ensemble des territoires situés entre l'Italie (2) et les Alpes, furent organisée en une vaste province, la Gaule cisalpine. Ce fut dans ce contexte que les que les institutions indigènes des Ingaunes se calquèrent peu à peu sur le modèle romain, ce qui aboutit au fait que le statut de colonie de droit latin leur fut octroyé en 89 av. J.-C.. Dés lors, l'élite de la cité put accéder à la citoyenneté romaine et intégra la tribu Publilia.
Au début de la guerre civile de 49 av. J.-C., César tenta de s'assurer le soutien des populations ayant bénéficié du droit latin en 89 av. J.-C., en leur octroyant la citoyenneté romaine. La colonie de droit latin des Ingaunes fut dés lors érigée au rang de municipe romain, et ses habitants prirent le nom d'Albingaunenses (CIL 05, 7780 ; 7782 ; 7783 ; AE 1975, 404).
Vers 42 av. J.-C., au cours du second triumvirat, la province de Gaule cisalpine fut intégrée à l'Italie. Cette intégration fut parachevée quelques décennies plus tard lorsque l'empereur Auguste réorganisa administrativement l'Italie. La province de Gaule cisalpine fut démantelée en plusieurs région, et le municipe des Ingaunes intégra la région IX - Ligurie.
(2) À la fin de l'époque républicaine, l'Italie était bornée au nord par le fleuve Rubico (le Rubicon), l'Apennin septentrional et le nord de la cité de Pisa (Pise).
Sources littéraires anciennes
Frontin, Stratagèmes, III, 17, 2 :"Les Ligures étant venus en foule attaquer le camp de Paul Emile, ce consul retint quelques temps ses soldats, comme s'il avait peur ; et lorsqu'il vit les ennemis fatigués, il combla le fossé et rompit la clôture puis il sortit brusquement par toutes les portes, et prit ou tua une grande partie de ces Barbares."
Julius Obsequens, Les Prodiges, LX :"Consulat de L. Emilius Paulus et de Cn. Bebius Pamphilus. [...] Les Ligures furent vaincus dans une bataille et exterminés."
Plutarque, Vies parallèles des hommes illustres : Vie de Paul Émile, V :"Lors de l'invasion de Paul-Emile, ils (les Ligures) lui opposèrent la résistance de quarante mille hommes. Il n'avait en tout que huit mille soldats pour s'attaquer à des effectifs cinq fois supérieurs. Il les attaqua pourtant, les défit, et les cerna dans leurs remparts. Il leur fit ensuite des ouvertures pleines de bienveillance en vue d'une conciliation ; car il n'était pas dans la volonté des Romains d'anéantir la nation ligure, qu'ils considéraient comme une barrière ou une palissade dressée pour arrêter les mouvements des Gaulois, peuple toujours en effervescence autour de l'Italie."
Pline, Histoire naturelle, III, 47 :"Ligures les plus célèbres : au delà des Alpes, les Salluviens, les Déciates, les Oxubiens ; en deçà des Alpes, les Vénènes, les Vagiennes descendants des Caturiges ; les Statyelles, les Vibelles, les Magelles, les Euburiates, les Casmonates, les Véliates, et ceux dont nous nommerons toutes les villes en parlant du rivage suivant ; le fleuve Rutuba ; la ville Albium Intémelium, le fleuve Mérula ; la ville Albium Ingaunum ; le port Vadum Sabatium ; le fleuve Porcifera, Gênes ; le fleuve Feritor, le port du Dauphin ; Tigullia ; dans l'intérieur : Segestia des Tigullins ; le fleuve Macra, limite de la Ligurie ; en arrière de toutes les localités ci-dessus énumérées, l'Apennin, la chaîne la plus considérable de l'Italie, qui s'étend sans interruption depuis les Alpes jusqu'au détroit de Sicile."
Plutarque, Vies parallèles des hommes illustres : Vie de Paul Émile, XVII :"Vers le soir, d'après certains historiens, une ruse imaginée par Paul-Émile lui-même fit prendre à l'ennemi l'initiative du combat : les Romains jetèrent dans ses rangs un cheval sans mors et coururent à sa poursuite, ce qui fut le début de l'opération. Selon d'autres auteurs, un convoi de fourrage de l'armée romaine fut attaqué par les Thraces, que commandait Alexandre. Il y eut une violente réaction de sept cents Ligures ; mais un plus grand nombre d'hommes arrivèrent à la rescousse des deux côtés, et c'est ainsi que s'engagea la bataille. Paul-Émile, comme un pilote prévoit la tempête, conjecturait par l'agitation et le mouvement des armées, la grandeur de l'opération ; il sortit de sa tente et fit le tour des formations d'infanterie lourde pour les encourager. Nasica, lui, se porta à cheval sur le lieu de l'escarmouche et vit que presque tous les ennemis en venaient aux mains."
Strabon, Géographie, IV, 6, 1:"Ajoutons qu'à 370 stades de Sabata est la ville d'Albingaunum où habite la tribu ligyenne des Ingaunes, et que, dans l'intervalle de 480 stades qui sépare cette ville du port de Monoecus, s'élève Albium Intemelium, autre ville considérable habitée par les Intéméliens."
Strabon, Géographie, IV, 6, 2:"Et l'on en conclut que, comme les Ligyens se divisaient en Ingaunes et en Intéméliens, on a bien pu, pour distinguer les deux colonies ou établissements fondés par ce peuple sur le bord de la mer, appeler l'un Albium Intemelium, autrement dit l'Intemelium des Alpes, et l'autre [Albium Ingaunum] ou mieux Albingaunum par manière de contraction. Notons cependant qu'à ces deux tribus ou divisions de la nation Ligyenne Polybe en ajoute deux autres, la tribu des Oxybiens et celle des Déciètes."
Tite-Live, Histoire romaine, XXVIII, 46 :"Les Ingauni - une peuplade ligure - faisaient à ce moment la guerre aux montagnards Epanterii. Aussi le Carthaginois, déposant son butin à Savone, ville alpine, et laissant dix bateaux de guerre en station pour le garder, renvoya les autres à Carthage afin d'en défendre les côtes, le bruit courant que Scipion allait passer la mer, et, s'alliant avec les Ingauni, dont il préférait l'amitié à celle des Montagnards, entreprit d'attaquer ceux-ci ; [...] En ces mêmes jours, environ quatre-vingts bateaux de charge carthaginois furent pris, près de la Sardaigne, par Cneius Octavius, qui commandait cette province. Coelius dit qu'ils étaient chargés de blé et de vivres pour Hannibal, Valerius qu'ils portaient à Carthage le butin fait en Étrurie et des prisonniers ligures et montani."
Tite-Live, Histoire romaine, XXX, 19 :"Magon partit à la faveur de la nuit suivante, allongeant sa marche autant que sa blessure lui permettait de supporter la fatigue ; il arriva au bord de la mer chez les Ligures Ingaunes. II y reçut une députation de Carthage, qui avait abordé peu de jours auparavant dans le golfe de Gaule, et qui lui apportait l'ordre de passer au plus tôt en Afrique. Son frère Hannibal, lui dit-on, devait en faire autant ; des députés étaient allés aussi lui en porter l'ordre. La situation des affaires de Carthage ne leur permettait plus l'occupation armée de la Gaule et de l'Italie. Magon, alarmé des ordres du sénat et du péril de sa patrie, craignait d'ailleurs de voir, s'il tardait, l'ennemi vainqueur s'acharner à sa poursuite, et les Ligures, quand ils sauraient que les Carthaginois abandonnaient l'Italie, se soumettre à ceux qui devaient bientôt être leurs maîtres ; il espérait que le mouvement de la traversée serait moins douloureux pour sa blessure que celui d'un voyage par terre, et qu'il aurait plus de commodités de toute espèce pour sa guérison. Il embarqua donc ses troupes et partit ;"
Tite-Live, Histoire romaine, XXXI, 2 :"Celui-ci (P. Aelius) se contenta de ravager les frontières des Boïens, fit un traité d'alliance avec les Ligures Ingaunes, et revint à Rome sans s'être signalé dans sa province par aucune autre entreprise."
Tite-Live, Histoire romaine, XXXIX, 32 :"Ap. Claudius ne fut pas moins heureux que son collègue et ne montra pas moins de bravoure contre les Ligures Ingaunes, qu'il vainquit en plusieurs rencontres. Il emporta aussi d'assaut six de leurs places fortes, fit plusieurs milliers de prisonniers, et livra au bourreau quarante-trois des principaux instigateurs de la révolte. Déjà l'époque des comices approchait. Le sort avait désigné Sempronius pour les présider. Cependant Ap. Claudius revint à Rome avant lui parce que son frère P. Claudius briguait le consulat."
Tite-Live, Histoire romaine, XL, 18 :"On s'occupa également de la marine. Les consuls eurent ordre de nommer à cet effet des duumvirs chargés de mettre en mer vingt vaisseaux dont ils formeraient les équipages avec des citoyens romains sortis d'esclavage ; les commandants seuls devaient être de condition libre. On partagea la côte entre les duumvirs, de manière à ce que le promontoire de Minerve leur servît de centre commun ; ils avaient chacun dix galères sous leurs ordres. L'un devait défendre la droite jusqu'à Marseille, l'autre la gauche jusqu'à Bari."
Tite-Live, Histoire romaine, XL, 25 :"Pendant que la Macédoine était le théâtre de ces événements, L. Aemilius Paulus, continué comme proconsul dans son commandement, entra dès les premiers jours du printemps avec son armée sur le territoire des Ligures Ingaunes. À peine a-t-il établi son camp sur leurs frontières que des envoyés vinrent le trouver, sous prétexte de solliciter la paix, mais en réalité pour reconnaître ses forces. Paul-Émile répondit qu'il ne traiterait avec eux qu'autant qu'ils feraient d'abord leur soumission. Ils parurent assez disposés à lui obéir ; seulement ils demandèrent du temps pour faire comprendre cette nécessité à leurs farouches compatriotes. Le proconsul ayant consenti à une trêve de dix jours, ils le prièrent encore de ne pas envoyer ses soldats recueillir du bois et du fourrage au-delà des montagnes voisines, sous prétexte que cette partie du territoire était en pleine culture. On le leur accorda également."
Tite-Live, Histoire romaine, XL, 26 :"On créa deux amiraux, C. Matiénus et C. Lucrétius, et on leur équipa des vaisseaux. Matiénus, dont le département s'étendait jusqu'au golfe de Gaule, eut ordre de faire voile au plus tôt vers la côte de Ligurie, pour être à portée de secourir au besoin L. Aemilius et son armée."
Tite-Live, Histoire romaine, XL, 34 :"Vers la même époque, le proconsul Paul-Émile triompha des Ligures Ingaunes. Il fit porter devant lui vingt-cinq couronnes d'or : ce furent les seuls objets de prix qui parurent à ce triomphe. Une foule de captifs de distinction précédèrent le char du vainqueur. Chaque soldat reçut une gratification de trois cents as. Ce qui rehaussa la gloire de ce triomphe, ce fut la présence d'une ambassade de Ligures qui venait demander une paix perpétuelle et déclarait que les Ligures avaient résolu de ne plus prendre les armes que sur l'ordre du peuple romain. Le préteur Q. Fabius répondit au nom du sénat que ce langage n'était pas nouveau dans la bouche des Ligures, mais qu'ils étaient plus intéressés que personne à mettre leurs sentiments en harmonie avec leurs paroles ; qu'ils n'avaient qu'à se présenter aux consuls et à exécuter leurs injonctions; que le sénat s'en rapporterait à ces magistrats et pas à d'autres, sur la sincérité des dispositions pacifiques des Ligures. On eut donc la paix en Ligurie."
Tite Live, Histoire romaine, XL, 41 :"Quant aux Ligures des montagnes. A. Postumius fit couper leurs vignes et brûler leurs moissons jusqu'à ce que tous ces désastres les eussent obligés à se rendre et à livrer leurs armes. Postumius s'embarqua ensuite pour visiter la côte des Ingaunes et des Intéméliens."
Sources épigraphiques
Albenga (CIL 05, 7780) I[MP(ERATORI) CAES(ARI) M(ARCO) AVR(ELIO) ANTONINO] PIO [FELICI AVG(VSTO) P]ARTH[ICO] MAX[IMO BRITA]NNICO MAX[IMO GER]MA[NICO] MAX[IMO PONTIF]ICI MAX[IMO] P(ATRI) P(ATRIAE) TRIBVNI[CIA] POTESTAT(E) X[V]II CO(N)S(VLI) IIII IMP(ERATORI) III DIVI [SEVERI FILI]O DIVI MARCI ANTONINI PII GERMANICI SARMATICI NEPOTI ET DIVI ANTONINI PII PRONEPOTI DIVI HADRIANI ABNEPOTI DIVI TRAIANI ET DIVI NERVAE ADNEPOTI FORTISSIMO IN[VICTOQ]VE AC SVPER OMNES FELICISSIMO PRINCIPI PLEBS VRBANA ALBINGAVNENSIVM NVMINI IPSIVS DEVOTA
"À l'empereur César Marcus Aurelius Antoninus, pieux, heureux, Auguste, grand Parthique, grand Britannique, grand Germanique, grand pontif, père de la patrie, revêtu 17 fois du pouvoir tribunicien, 4 fois consul, 3 fois imperator, fils du divin Severus, petit-fils du divin Marcus Antoninus, pieu, Germanique, Sarmatique, et arrière petit-fils du divin Antoninus, pieux, arrière-arrière petit-fils du divin Hadrianus, arrière-arrière-arrière petit-fils du divin Traianus et du divin Nerva, le plus fort et invincible, plus que les autres, le plus heureux des princes. La plèbe urbaine des Albingaunenses, dévouée à sa divinité."
"À Publius Metilius Tertullinus Vennonianus, fils de Publius, (de la tribu) Falerna, homme clarissime, Laurente Lavinate, questeur, désigné patron de la plèbe urbaine des Albingaunenses. Lieu donné par décret des décurions."
Albenga (CIL 05, 7783) M(ARCVS) VALERIVS BRADVA MAVRICVS C(LARISSIMAE) M(EMORIAE) V(IR) CO(N)S(VL) PONT(IFEX) SODALIS HADRIANALIS CVRATOR OPERVM PVBLICORVM CVRATOR AQVARVM SACRAE VRBIS ET MINICIAE CENSITOR PROVINCIAE AQV<I=E>TANICAE PROCO(N)S(VL) PROVINCIAE AFRICAE BALNEVM QVOD VIV<V=O>S INCHOAVERAT Q(VINTVS) VI[B]IVS EGNATIVS SVLPICIVS PRISCVS CONSVLARIS PONTIFEX ET FLAMEN DIVI SEVERI CVRATOR AQVARVM SACRAE VRBIS ET MINICIAE EODEMQVE TEMPORE PRAEFECTVS ALIMENTORVM PERFECTVM ALBI[N]GA[V]NENSIBVS A[T]SIGNAVIT
"Marcus Valerius Bradua Mauricus, homme de très illustre mémoire, consul, pontife, sodale d'Hadrien, curateur des travaux publics, curateur des acqueducs de la Ville sacrée et de la (Porticus) Minicia, chargé du cens de la province d'Aquitaine, proconsul de la province d'Afrique, avait entrepris de construire ces bains de son vivant. Quintus Virius Egnatius Sulpicius Priscus, consulaire, pontife et flamine du divin Severus, curateur des aqueducs de la Ville sacrée et de la (Porticus) Minicia, en même temps que préfet des pensions alimentaires, les a remis aux Albingaunenses."
"À Marcus Valerius Braduanius Mauricus, fils de Marcus Valerius Bradua. L'ordre des Albingaunenses (a érigé ce monument)."
Sources
• P. de Bernardo Stempel, (2006) - "From Ligury to Spain : Unaccented *yo > (y)e in Narbonensic votives ('gaulish' DEKANTEM), Hispanic coins ('iberian' -(sk)en) and some theonyms", Palaeohispanica, vol.6, pp.45-58
• P. de Bernardo Stempel & J. A. Arenas-Esteban, (2011) - "Celtic Dialects and Cultural Contacts in Protohistory : the Italian and Iberian Peninsulae", Études celtiques, vol.37, pp.119-139
• Julien Quiret pour l'Arbre Celtique